Goult ma nzidech nechri djed yemmat les journaux mais je n'ai pas tenu parole...
Wallah qu'il m'arrive de laisser quotidiennement chez le buraliste de quoi ramener 10 baguettes à mes enfants pour voir s'entasser la pile de journaux dans ma bibliothèque au grand dam de madame qui, en hochant la tête et en faisant sa moue mortelle me dit à chaque fois: "klawek drahmek ! Ki ma taqrahoumch lah techrihoum ?"
Et entre nous (faut quand même pas qu'elle le sache), elle a raison !...
La pile de journaux que j'achète le matin reste presque toujours en l'état jusqu'à ce que la pile du lendemain vienne s'y ajouter...
Mais yerham waldikoum, quand avant d'ouvrir votre journal vous lisez ce titre: " le modèle économique de Sellal abandonné " quel cœur vous pouvez encore avoir à ouvrir ce journal ?
Le "modèle économique de Sellal"... Vous le connaissez, vous ?
Ana n'goul les modèles économiques de ce pays, depuis l'abandon de l'industrie industrialisante de Belaïd Abdeslam (avec tout ce qu'on peut en dire), n'ont aucun contour précis... Chaque président, chaque ministre, chaque wali, chaque président d'APC en fait à sa tête en s'efforçant de dépenser les dotations budgétaires qu'il reçoit ou hadha ma Kane... Ça nous a donné les 100 locaux du président, les ronds points fleuris de Sellal, la ligne bleue de l'autoroute, l'emprunt obligataire de Belkhalfa, les ponctions d'Ouyahia, le cafouillage sur les autorisations d'importations de Tebboune et d'autres preuves d'un gravissime amateurisme au sommet...
Comment abandonner un modèle qui n'a aucun principe, aucune règle, aucun objectif, bref, un modèle en la forme du modèle type de gestion de ce pays: le tiribarkisme !
8/10/2017
NB. Ce texte dans lequel je ne tire pas sur les ambulances mais sur des voitures blindées prouve que mon hirak ne date pas du 22/2/2019...
