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mercredi 2 décembre 2020

COMMENT LIRE LE TEXTE SACRE?

 COMMENT TAIRE

Y'a un truc qui m’échappe.
.
Faut-il interpréter "textuellement" le texte coranique ou se laisser aller à des divagations ijtihadistes au risque de se voir emporté vers des conclusions djihadistes ?
Le mot y a t'il son sens "stricto-sensu" ou peut on le rapprocher de son synonyme ?
Chahrour n'a t'il pas raison d'affirmer que si la langue arabe a été choisie comme véhicule du message divin c'est pour sa richesse qui permet d'appeler toute chose par son nom ?
Ces questionnements m'ont traversé l'esprit ce matin après avoir entendu un essai d' exégèse d'un ami qui, comme tout algérien qui ne se respecte plus, est devenu un expert es-fatwa, théorisant n'importe où et n'importe comment sur n'importe quoi et se permettant d'émettre des avis tranchés en vous jurant par le Livre Saint que son avis ne peut souffrir de discussion...
Mon ami nouvellement converti au bigotisme a outrance m'a juré qu'aucune baraka de Dieu ne descendra sur les cultures effectuées le vendredi aux heures de la prière rituelle.
Etant persuadé pour ma part que la prière n'est qu'un acte de dévotion qui ne peut valoir le travail et que dans certaines conditions, le travail doit passer avant la prière parce qu'il ne saurait être reporté, je lui ai timidement sorti le verset qui impose le rituel de la prière du Vendredi en lui précisant que Dieu, qui sait ce qu'Il dit, a bien précisé: "Quand l'appel a la prière du vendredi est lancé, laissez tomber le négoce (le commerce) "...
-Rabbi igoul "le négoce" ( el bey3) ya akhina, machi "le travail" (el 3amal)! Lui dis-je.
Furieux, mon ami exégète m'a fusillé du regard et m'a répliqué : " A3oudhou billah !... Et le négoce n'est-il pas un travail comme un autre ?"
- C'est vrai lui répondis-je a la Chahrour... Mais la langue arabe est riche... Plus riche que toutes les langues du monde réunies... Et si Dieu emploie un terme, ce n'est pas la peine d'aller lui chercher un synonyme pour l'expliquer car si le sens de ce terme était celui de son synonyme, Dieu aurait choisi ce synonyme !...
Il me laissa tomber en levant l'index vers le ciel et en proférant très emphatiquement un pieux: "Hizbiya Allahou oua ni3ma el ouakil ! "
J'allais lui demander le sens de cette expression mais il était déjà trop loin de moi pour m'entendre..
3/12/2018

BEN HAROUN

 La Source de Ben Haroun est située chez nous...

Sidi Gacem Ben Haroun est le saint patron de notre région, son tombeau se trouve sur les hauteurs en lisière d'une forêt luxuriante (on dit qu'elle n'a jamais connu d'incendies et que les forces coloniales françaises n'ont jamais pu y mettre le feu...mais touchons du bois...).


Ce saint, comme tous les saints ou presque nous serait venu du Maroc ou du Sahara Occidental... Il était très vénéré et les femmes ne juraient que par sa tête: "ourass Sidi Gacem Ben Haroun El Ghali"...
Entre autres benedictions de Sidi Gacem, son intercession auprès de Dieu pour que notre région ne connaisse jamais la sécheresse et effectivement, dans les années où toutes les zones d'alentours étaient déclarées sinistrées, notre région tirait toujours son épingle du jeu...
Le Saint Homme est enterré dans une très vieille maison en terre couverte de tuiles dans un endroit d'où on a une vue panoramique qui mène le regard du Djurdjura aux confins de la vallée de l'Isser...


Par respect pour lui, les environs de son tombeau ont été choisis comme cimetière et il doit y faire bon se reposer pour l'éternité en ces lieux frais et vierges de toute souillure urbanistique au milieu des figuiers, des amandiers et des oliviers...
Avant l'invasion wahhabite qui a déclaré hérésie le respect des saints locaux, la population organisait annuellement une grande zerda dans la foret qui jouxte le tombeau du Saint Homme... On tuait des ovins, bovins ou caprins et c'était l'occasion pour des retrouvailles très colorées...
C'est aussi vers son tombeau que se dirigeaient les processions à la pluie qu'on appelle Boughandja et qui voyaient venir de tous les côtés les archs de la région levant chacun son étendard... A la fin de la cérémonie on rentrait en dansant sous la pluie, comme de bien entendu...
LA SOURCE. La source affleurait dans un marécage et les bulles qui en sortaient indiquaient qu'elle était naturellement gazéifiée...
Elle fut exploitée à la fin du 19e siècle par les français qui appelèrent l'endroit "Eaux Gazeuses" et après moult péripéties, elle finit par se faire reconnaître comme eau minérale naturelle gazeuse de premier choix, devançant par ses caractéristiques et ses vertus les eaux d'Évian, de Vichy et autres sources consacrées ...


Elle s'est affirmée comme remède efficace contre le paludisme, les dysenteries, l'anémie et fut même prescrite à l'hôpital de Palestro comme eau "médicale"...
Les études françaises mettent l'accent sur sa saveur, sa pureté et certaines d'entre elles vont jusqu'à dire que la taille hors du commun des habitants des lieux est due à cette eau... C'est vrai que le qualificatif " Touil" est très répandu chez nous: Aliouat Touil, Rabah Touil, Said Touil etc...
Apres l'indépendance, l'unité d'embouteillage fut reconstruite et rénovée... Elle s'imposa avec sa grande bouteille en verre très prisée par les familles et son petit col dans les cafés et restaurants...
Puis vint Ouyahia et ses privatisations... l'unité fut acquise par un minotier en même temps que sa soeur jumelle de Mouzaïa...
Pâle copie de ce qu'elle fut, l'eau minérale naturelle de Ben Haroun vit aujourd'hui de son vieux prestige.

UNE ETOILE S'EST ETEINTE

HOMMAGE 


NEGM est mort... Une amie qui connait mon admiration pour cet homme m'a appelé ce matin pour me le dire, s'étonnant que je n'aie pas été prompt à réagir... En réalité, j'étais déconnecté et c'est d'elle que j'ai su cette triste nouvelle..

Je me souviens, comme ça, de l'annonce de la mort de certains de ces hommes auxquels je voue respect et considération...
ce fut toujours avec une grosse consternation que j'en recevais la nouvelle, je citerai bien sûr Boudiaf... J'étais au restaurant, il était 12h30 quand mon ami
Mouloud Zidane
m'appela pour me le dire avec une brutalité égale à la manière dont le pauvre homme fut exécuté...
Je me rappelle aussi Allende et son combat de la Moneda, valeureux mais si pathétique parce que si disproportionné... je me souviens d'Amilcar Cabral... j'étais ce jour là à Alger, précisément à Hassiba ben Bouali et je marchais seul et sans but quand j'entendis la nouvelle...
Je me rappelle Brel et les condoléances que me fit mon ami Amir Boudjemaa qui savait l'estime que je portais à ce chanteur, ce qui le faisait rager car il devait, dans nos siestes sous les oliviers, accepter le diktat du Grand Jacques sur Mazouni ou Mohamed Belkhyati...
je me souviens de la mort de Ferré et du billet que je transmis à l'Hebdo Libéré et qui me valut les "remerciements" du Red-Chef...
Kasdi Merbah aussi... et le billet écrit avec rage devant le gâchis que constituait la mort de cet homme avec qui j'avais eu quelques mois auparavant une discussion chez moi, en pleine campagne, dans un endroit qu'aucun dignitaire ou même cadre de basse catégorie ne pouvait avoir le courage de visiter, de surcroît la nuit, discussion qui me permit de comprendre l'envergure politique de cet homme, sa vision et sa pertinence, son honnêteté aussi...
Je ne peux hélas citer toutes ces haltes tragiques...
Je reviens à mon ami Negm...
J'ai redécouvert cet homme dans les 70... En 1984, en fouinant dans les rayons de l'antenne de l'OPU (office des publications universitaires), un gros livre mal conçu, mal relié et mal couvert attira mon attention... j'eus le bonheur ineffable d'y retrouver un recueil des poèmes de Fouad Negm... je l'achetai sans hésiter et fus étonné de la dérision de son prix en considération avec les trésors qu'il contenait.... je le possède toujours... partiellement !
Le soir même tous mes enfants et leurs cousins avaient appris "Baqarat Haha"... une chanson pour laquelle les bruits des tôles de ma quatrelle allaient pour très longtemps servir de musique...
D'autres textes allaient par la suite s'incruster dans ma mémoire et quand la technologie le permit, j'en fis une compilation de plus de 150 d'entre ces chansons qu'interprétait Imam, seul Arabe méritant le titre de Chikh qu'il porte dans son nom, dans un flash-disk qui ne quitte jamais la boite à gant de ma voiture...
Je fus très douloureusement témoin d'une immonde exploitation de l'aura de cet homme, ici sur le net, à des fins qui étaient aux antipodes de ses principes puisque un facebooker s'est permis d'utiliser son nom et ses chansons dans une entreprise honteuse de soutien aux indignes stratèges des drames démesurés que subissent les peuples sous prétexte de les libérer de leurs tyrans...
Que Negm repose en paix... où qu'il ait été affecté, on souhaiterait être à ses côtés parce qu'il vaut mieux son enfer que le paradis des crapules...
3/12/2013

JOURNEE DU CEDRE

 C'est la journée du cèdre... un arbre majestueux, victime lui aussi du bouleversement climatique et dont la conférence de Paris devrait, dans ses résolutions, recommander aux pays où il vit, de restaurer les cédraies pour qu'elles participent à leur échelle à la lutte contre le réchauffement climatique...



Mais cet arbre symbole de l'Atlas et du Liban pourrait être victime des textualistes bornés qui prennent au mot les dires du Prophète, qu'ils soient authentiques ou préfabriqués et le Prophète aurait dit que "le mécréant est semblable à cet arbre...".
C'est suffisant pour qu'il soit frappé de vindicte par ceux, très nombreux et dont les rangs se gonflent chaque jours par des nouveaux venus, qui occultent la spiritualité profonde de l'Islam pour s'intéresser aux superficialités faciles, douteuses et loufoques qui ont fini par faire de cette philosophie de l'existence un culte soutenu et assidu des futilités...
Le 3 décembre, c'est aussi la journée internationale des handicapés... Une journée que nous devrions fêter avec une ferveur particulière puisque, à l'handicap certain de notre Président, nous devons ajouter les nombreux handicaps que nous portons par la faute d'un état providence qui nous a invertébrés et lombricisés par sa politique de désengagement et de déresponsabilisation qui a atrophié notre volonté en lui ôtant toute velléité d'initiative...
Vous me direz que ce sont de grands mots et vous aurez raison...
Il n'y a pas de mots qui peuvent qualifier par contre la
catastrophe de Bhopal qui eut lieu le 3 décembre 1984 et qui doit avoir fait des milliers d'handicapés parmi les 358 000 blessés qui ont complété le tragique bilan de 3800 morts...
Cette catastrophe due à la fuite de 40 T d'un produit toxique fut, dit on, la plus grande du genre après celle de Tchernobyl; même si la société américaine qui en fut responsable, Union Carbide, a vu son directeur Warren Anderson mourir de vieillesse à 92 ans en 2014 sans même qu'un procès ne lui fut intenté par l’Inde au moins par respect pour l'âme des défunts et pour les souffrances des blessés...
« Il est vrai que les politiciens locaux ne pouvaient rien refuser à l'Union Carbide qui leur offrait prébendes, sinécures et réceptions somptueuses »... dit-on...
Ne nous étonnons donc pas de voir notre exécutif, octroyer plein d'avantages à des émules de Warren Anderson ...

Disons-nous seulement que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets...

3/12/2015

PRIERES A LA PLUIES

 3 décembre 2014... Aissa Mohamed avait appelé à des prières à la pluie... Les précipitations annoncées déjà par la météo arrivèrent mais comme nous n'avions pas pris le soin de curer nos avaloirs parce que, en parfaites cigales nous n'avions fait que chanter durant tout l'été, nous nous retrouvâmes à danser sous la pluie...

Cela m'avait inspiré ces lignes...



Les prières à la pluie conjuguées au mauvais temps attendu de cette fin d'automne ont donné ce que vous pouvez voir et pire...
Les fidèles qui ont prié Dieu d'arroser la terre et qui semblent avoir été entendus auraient dû par la même occasion Lui demander de punir ceux qui ont la manie de faire de toute bénédiction une malédiction... tous ces administrateurs des choses d'ici bas qui ne font pas leur travail ou qui le font mais en le bâclant et qui devraient subir quelques épreuves divines puisqu'ils sont assurés de ne pas être inquiétés par quelque gibet que leur destineraient les administrés qui se sont djeha'isés au fil de la gouvernance pour se dire "takhti rassi bark"...
Ils auraient pu, nos fidèles qui nous ont ramené la pluie, ikathar khayr"houm et baraka Allahou fihoum, demander au Bon Dieu de donner de l'urticaire, un zona, une sinusite, une lombalgie etc à ces responsables en charge de nos rues et de leurs avaloirs... ou mieux encore, un furoncle fi khla dar babahoum pour qu'ils ne conçoivent plus leur travail comme une série de réunions non stop, à l'abri de la pluie, sous le portrait du Président, Rabbi izid fi 3oumrou, au lieu d'une présence en bottes et cirés sur les terrains de nos épreuves ! .

NOMS PROFANES POUR LIEUX SACRES

 Boumerdes a 7h30, ce matin...

A l’entrée de la ville vous êtes accueillis par la mosquée Djaber Ibnou Hayyane el Koufi...
J'ai eu à poster une publication sur cet homme, me demandant ce qu'il avait à voir avec la religion pour qu'une mosquée l'honore par le port de son nom...
Notez que ça ne me dérange nullement ...
Si j'en parle, c'est juste parce que Je ne sais pas, très franchement, comment on a dérogé au sacro-saint principe qui régît l'appellation des mosquées par le recours a la liste des noms des Souhabas et des guerriers des Foutouhates: Ali ibn Abi Taleb, Omar, Athmane... Sidi Okba, Khalid ibn el Walid, Tarek Ibn Ziad.. Ou par des termes de bonne foi: Rahma, Touba, Imane etc...
A Boumerdes, et fait tres rare, on a donné le nom d'un savant a un lieu de culte...
Et pour consacrer cette pratique, je vois, et vous voyez comme moi que cette nouvelle mosquée de la ville porte elle aussi le nom d'un autre homme de science et non de religion: le sociologue Ibn Khaldoun...
Moi je trouve que c'est une avancée qui risque de nous mener trop loin...
Je voudrais que vous notiez pour la deuxième fois que ça ne me dérange nullemen !
Je crains juste que ces noms n'aient été donnés à ces mosquées par des gens qui ignorent le parcours de ces illustres personnages et qui devaient croire que tout nom contenant Ben, Ibn et Abou est inévitablement liée à la religion...



Mais je voudrais bien que le ministère des tabous donne à chaque mosquée un nom qui lui soit propre... un peu comme on dote les véhicules de numero unique d'immatriculation ou que ce ministère ouvre un service d'attribution de noms, comme celui ouvert au CNRC pour les appellations commerciales des sociétés...
Ca nous évitera d'avoir 500 mosquées Ali Ibn Abi Taleb... 450 Omar Ibn El Khattab... 330 Okba Ibn Nafaa, 262 Tarik Ibn Ziyad, 128 Rahma et 96 Touba...
Ce service fonctionnera comme celui du CNRC... Il délivrera à l'association religieuse concernée le nom qu'elle proposera mais à la seule condition qu'il ne soit pas déjà pris...
Mais il faut que le ministère adopte une loi balisant le choix de ces nom et qu'il n'y ait pas segregation en faveur des noms moyen-orientaux...
Si on peut donner le nom de Sidi Okba à l'une, on devrait pouvoir donner le nom de Boubaghla ou à une autre... ils furent tous les deux moudjahidine et moururent tous les deux en chahids... et si on peut donner le nom de Ibn Khaldoun à l'une on devrait pouvoir donner aussi celui de Youcef Sebti à l'autre...
Walla h'lel 3lihoum ou h'ram 3lina ?
3/12/2019

PEINES ET ESPOIRS

 1961... La guerre fait rage.

La rudesse des hivers ne se mesure pas autant à leur froid qu'à notre misère...
Dans ces scènes figées pour l'éternité, on voit le sort qui nous était réservé et on comprend la dette que nous devrions avoir envers Ben M'Hidi... On comprend aussi la pertinence du slogan "un seul héros: le peuple" ...
La maison, c'était le nid, l'antre, la grotte... nous devions penser à la fonctionnalité, pas à l'esthétique car il fallait assurer un abri à "la portée" et une intimité à la vie...



On devine un peu le bonheur de ces pauvres hères quand il pouvaient enfin se retrouver avec un toit, des murs et une porte même si le toit et les murs résistaient mal aux bombes et les portes aux godillots de la hargne, de la brutalité et de la cruauté...
Mais il est un fait remarquable: celui du sourire.


En ces temps de misère et de privations, nous savions sourire et au plus profond de nos tourmentes nous savions garder notre jovialité, un peu comme si nous nous moquions de la vie, de ses douleurs et de l'ordre qui nous les imposait. Un peu comme si, on avait l'espoir de remonter car nous touchions le fond.
Et puis, des années de survie nous avaient appris à nous suffire de peu... Mon ami Abderrachid me racontait il y'a quelques jours que ses oncles qui se faisaient un devoir quasi religieux de faire le marché hebdomadaire de la ville, comme tous les campagnards de tout le pays, certainement pour se retrouver en foule et se donner au moins l'illusion du nombre, descendaient de leur lointaines demeures campagnardes pieds nus et ne se chaussaient qu'à l'entrée du marché pour se déchausser à la sortie...
Quand les simples mules en caoutchouc étaient un luxe, qu'est ce qui pouvait ne pas l'être ?

Dans ces deux scènes on voit deux de nos caractéristiques essentielles de l'époque et que nous gagnerions à retrouver très vite: le labeur et l'optimisme...
Des femmes sans coquetterie sont montrées... les unes à pied d'oeuvre pour aménager leur espace vital, les autres en mères poules surveillant leur progéniture... Ceux qui ont vécu cette période reconnaîtront leurs femmes, leurs mères, leurs sœurs, leurs filles...

Il n'y avait pas de place pour le voile... Les femmes ne se prêtaient pas aux artifices de la séduction pour venir ensuite se cacher des atours afin de mieux se faire désirer... et puis... il fallait rester libre de ses mouvements et ce n'est pas en s'engonçant dans des voilages qu'on aurait pu user de la pioche ou vaquer à ses autres besoins vitaux...
J'ose vous le dire, vous, gens du peuple: si ces images ne vous réconcilient pas avec votre algérianité et votre fierté d'appartenir à ce peuple, c'est que votre cas est désespéré...
Et j'ose le dire à tous les DOA et consorts qui nous narguent du haut de leur arrivisme en se targuant d'avoir des diplômes universitaires d'Allemagne ou d'ailleurs... c'est cette école qui vous aurait anoblis, et non pas vos prétendus mérites académiques et vos supposées fréquentations...
Et j'ose enfin dire à ceux qui se sont accaparé le pouvoir de régenter notre quotidien qu'il leur appartient de se faire très petits devant ce peuple qu'ils pensent pouvoir avilir...
2/12/2017

LE SEUL PROGRAMME DU PRESIDENT...

 COMMENT TAIRE

Quand on parle de programme du président, ça me fait sourire...
ya djma3a on ne va pas réinventer la politique, l'économie, l'environnement, l'éducation, l'agriculture, le commerce, la pêche, l'industrie, la santé, le sport, l'information, la défense, la diplomatie et le code de la route parce que: ...
1- d'autres pays ont réussi chacun dans un de ces domaines; et le "copier-coller" où nous excellons pourrait pour une fois être utilisé à bon escient;
2- la mondialisation envahissante a limité les prérogatives des Etats au rôle figuratif,
3- Ocampo est à l'affût du moindre écart de conduite de ceux qui auraient des velléités "potentatistes";
4- les puissances dominantes peuvent par le drone, la tumeur du cerveau ou le polonium, BHL ou les affreux new-look, faire son affaire à tout hurluberlu qui croirait pouvoir refaire Nasser, Castro ou Tito, Boumediene, Arafat, Noriéga ou Chavez...
Le seul programme, ya nass, pour un président Algérien c'est celui d'avoir suffisamment de courage pour s'arracher l'indépendance de décision susceptible de lui permettre d'évacuer de la scène politiques les pitres qui y jouent ce théâtre de l'absurde et qui se sont fait avec le temps des statures d'hommes politiques capables d'imposer aux postes de commandes qui ils veulent : du maire au président de la république, leurs hommes et leurs femmes... (et parfois leurs fils et leurs filles)...
Et je parie qu'au premier coup de balai, tous les tigres rugissants se feront piètres taupes, rebrousseront leurs moustaches arrogantes, dégonfleront leurs poitrines siliconées et feront front bas pour rentrer dans le rang, les yeux dans leurs souliers...
La suite sera un jeu d'enfant !...
2/12/2013

UN HOMME QUI AURAIT PU FAIRE QUELQUE CHOSE

 Un point de vue donné il y'a 7 ans sur un homme qui "aurait pu faire quelque chose" et que je nuance aujourd'hui parce que trop frileux, cet homme..."n'a rien voulu faire"...




HAMROUCHE ET LES FAISEURS DE PRÉSIDENTS...
En ce pays qui a laissé se développer à l'excès les pôles et qui ne peut plus concevoir un quelconque changement politique sans coups de force, l'homme et son programme ne sont nullement pris en compte par la machine à faire les présidents car un seul impératif commande le choix des hommes qui font marcher cette machine: c'est le consensus qui peut être dégagé entre les tendances prédatrices qui se drapent de "constantes" : arabité, islamité, bérbérité, révolution... ou de régionalisme: Est, Ouest, Centre, Nord... où encore de ce qu'elles possèdent comme influences du fait de leur pouvoir institutionnel: administration, corps constitués...
Le consensus ne peut à mon avis se faire sur la personne de Hamrouche car c'est un homme qui est capable de remettre en cause tout ce puzzle et détruire ces citadelles de l'absurde qui font d'un pays prometteur en tous points, une vilaine république de copains et de coquins où les carrières et les fortunes se construisent uniquement aux compromissions et aux accointances...
Le peuple qui abhorre les conclaves de l'ombre doit applaudir les servants de cette machine s'ils décident d'introniser cet homme car, comme le serpent dans le burnous son premier chantier consistera à les anéantir, sans état d'âme... sachant pour les avoir trop connus que leur fin est un impératif de salut public...
Et puis, avec lui ce sera autre chose qu'avec Boudiaf... cet homme qui n'a rien d'un Saadane en politique doit savoir que la meilleure défense c'est l'attaque...
2/12/2013

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...