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mardi 10 mai 2011

PIEGES MEDIATIQUES ET SYNDROME DE STOCKHOLM

 PIEGES MEDIATIQUES ET SYNDROME DE STOCKHOLM

Ce fut d’abord Mellouk qui, voulant se faire justicier de l’Histoire, dénicha parmi les magistrats des faussaires de la Révolution, croyant faire un scoop d’une vérité que tout le monde connaissait et dont tout le monde s’accommodait depuis le 19 mars et la Force Locale.
Il ne fit que se casser les dents face à la réaction sournoise mais efficace de ceux qui trouvent intérêt à ce que « el bir » de l’Histoire reste avec son « ghta »…
Ali Kafi qui aurait mieux fait de se taire est ensuite arrivé avec ses manières bourrues pour se fendre d’un livre dans lequel il voulait justifier « la liquidation » de Abane Ramdane par les 3 B en le présentant comme espion de la France, pas moins !
Et la France, de derrière le secret de ses archives, le rictus carnassier en coin n’a ni infirmé ni confirmé, laissant venir des tornades dont elle sait qu’elle sera la seule à tirer profit…
La levée de boucliers fut à la mesure du sacrilège commis contre cet homme qui symbolisait à lui seul le Congrès de la Soummam et ses orientations et Kafi reçut des raclées médiatiques que seul son bon dos sauva d’un naufrage politique certain et dont il gardera les séquelles pour tout le temps qui lui restera à vivre et que sa mémoire devra même supporter post-mortem.
Et c’est peut-être par solidarité tribale et en réaction au livre de Kafi que le Dr Sadi, pour échapper aussi à sa solitude de démocrate de fonds dans laquelle ses inconséquences l’avaient confiné, s’évertua à trouver la bonne diversion en incriminant Boumediene et Boussouf d’avoir « donné » Amirouche…
Son pamphlet ne connut pas le succès qu’il lui escomptait car des deux acteurs accusés de forfaiture extrême, peu d’anciens disciples en voulurent défendre la mémoire si ce n’est un Mourad Benachenhou trop condescendant pour être mordant, un Ali Mebroukine trop craintif pour être crédible, un Daho Ould Kablia trop poli pour être méchant…
La controverse que l’auteur voulait générer se dégonfla devant ses réparties à ses contradicteurs, comme d’habitude trop cinglantes pour permettre un débat serein…
Mais le ver était dans le fruit et c’était peut-être l’idée sous--jacente des incitateurs et excitateurs de ces lavandiers en puissance à étaler le linge sale de la Révolution juste au moment où d’aucuns voulaient contraindre la France à la repentance pour sa forfaiture coloniale qu’elle présentait pour sa part comme haute œuvre civilisationnelle, se permettant même de rendre un hommage cynique à ses supplétifs pour avoir choisi Marianne et sa belle devise aux « fell’s » et leurs « cruautés »…
Et comme une partition qui ne donne un silence que pour mieux faire apprécier l’envolée qui suit, on se retrouve avec ces retours récurrents aux petites histoires qu’on vient nous étaler sans pudeur dans un matraquage dont la finalité dépasse de loin les faiblesses humaines qu’on incrimine pour s’inscrire dans la désacralisation d’une cause qui dérange…
Plus qu’en toute autre période, c’est en ces tragiques moments où les « Révolutions » se font armer et défendre par l’impérialisme, le sionisme et le colonialisme (d’aucuns peuvent ironiser sur ces « épouvantails du passé ») que la cause révolutionnaire algérienne se trouve visée dans ses principes, dans ses méthodes et dans ses acteurs…
Cette cause s’inscrivant en contradiction avec ces révolutions débridées qui ne prétendent libérer les peuples de la tyrannie que pour mieux les faire asservir par ceux qui ont instauré et entretenu cette tyrannie.
C’est ce moment que Yacef Saadi a choisi pour s’en prendre à Louizette Ighil Ahriz et que celle-ci, en réponse, a rétorqué dans les termes qu’on sait, fustigeant le héro de la bataille d’Alger devant des organes de presse friands de controverses aussi lourdes et que certains, pour les besoins des causes dont ils se sont faits ardents défenseurs, cherchent à amplifier, démontrant que la bataille de la France coloniale est aussi la leur…
Triste logique qui rend coupables aujourd’hui les résistants qui ont plié sous la torture et qui fait la part belle aux tortionnaires…
Les Révolutionnaires d’hier qui se font charretiers aujourd’hui devraient faire attention aussi bien aux pièges médiatiques qu’au… syndrome de Stockholm !
10 mai 2011


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