Rechercher dans ce blog

jeudi 3 décembre 2020

SAVOIR DISTINGUER UNE INSTITUTION DE CERTAINS DE SES HOMMES

 Il y'a deux jours j'ai eu une discussion avec un "ami" sur Facebook...

Je ne vous donne pas le nom de cet "ami"... pour ne pas lui faire de la publicité... mais aussi pour qu'il n'aille pas m'accuser de délation...
Voici quelques bribes de notre conversation...et mon dos disposé à recevoir les coups de bâton des "antimilitaristes" du clavier.
Lui :- Cette force a fait tomber l'inamovible Bouteflika malgré le soutien qu'il avait de l'armée, tenante du vrai pouvoir.
Moi :- L'armée n'a pas "soutenu" Bouteflika...
Bouteflika était son chef constitutionnel suprême...
L'armée n'avait pas à s'opposer à un président élu et jouissant d'un soutien politique et syndical écrasant et d'une légitimité internationale sans réserve...
Son intervention dans ces conditions de légalité et de légitimité aurait été interprétée comme une ingérence inadmissible dans les affaires politiques qui relèvent de la société civile et ce sont les "démocrates" qui auraient crié haro sur les putschistes et ramené tous les BHL du monde en faisant une grosse agitation devant le TPI, la CIJ de la Haye...
Et nous aurions connu une intervention directe de la VIe flotte pour remettre au pouvoir un président victime d’un coup de force militaire contre la Constitution...
Le jour ou le peuple s'était mobilisé contre l'ubu et sa cour, les militaires ont refusé de sortir chars et fusils pour restaurer "l'ordre républicain" menacé et se sont joints au peuple insurgé...
Et c'est ÇA qu'on reproche aujourd’hui à cette armée... ET RIEN D'AUTRE !
Lui :- "l'armée n'a pas "soutenu" Bouteflika... Bouteflika était son chef constitutionnel suprême." -- Là s'arrête ma lecture de ton commentaire ...
Moi :- je ne m'attendais pas a ce que tu commentes... En fait tu as lu tout mon commentaire mais comme tu n'as aucun argument à lui opposer tu te débines par cette entourloupette...
Ce n'est pas "l'armée" qui a placé les présidents... Ce sont des décideurs galonnés... Et si ces décideurs galonnés ont "placé" des présidents, c'est TOUJOURS parce que les civils n'ont jamais pu s'entendre et le choix a toujours été entériné par les "forces" politiques "majoritaires"...
Cela signifie que la carence, si carence il y a n'est pas chez les militaires mais chez les civils et tout le monde sait que les mouvements politiques algériens agissent plus en sectes qu'en partis et que si on ne laissait que deux partis politiques très proches en tous points de vue tels que le RCD et le FFS sur la scène, ce serait la guerre ouverte....
Le Hirak a administré la preuve que la scène politique officielle algérienne n'a pas d'acteurs crédibles puisque ce sont les partis qui se sont pliés aux volontés des hirakistes et non les hirakistes qui ont demandé a rejoindre ces partis...

Bref et pour résumer, je dirai:
1-que quelques pontes galonnés ne sont pas l'armée...
2-que ces pontes n'ont intervenu a chaque fois que pour suppléer au vide politique...
3- que le choix des présidents a toujours été effectue sur large consultation des hommes jouissant de préjugés favorables de la majorité du peuple...
4-Que pour « l'assainissement » opéré par Bouteflika au sein de l’armée, il ne faut pas raconter n'importe quoi... On voit ce qu'étaient les officiers supérieurs investis par ce monsieur des plus hautes responsabilités, à la manière dont ils ont géré surtout leurs affaires…
L'institution n est JAMAIS coupable...
Il n'y a que chez nous que ces outrages sont commis...
Mais c'est très vicieux comme stratagème subversif...
En France Pelissier a enfumé toute la tribu des Ouled Riah et on n'a jamais dit que c'est l'armée française qui a commis ce massacre...
Les armées de l'axe ont commis des massacres à l'échelle mondiale mais tout le monde n' incrimine nommément que Hitler et Mussolini et leurs généraux...
En Grèce on ne parle pas de régime de l'armée mais de "régime des colonels"...
Au Chili on n'a pas culpabilisé l'armée mais Pinochet...
Il n'y a que dans ce pays ou des moins que rien qui se sont débinés devant leurs obligations du SN osent parler impunément de l'Armée alors que la grandeur de cette institution doit leur imposer de faire leurs ablutions avant de prononcer son nom...
Culpabiliser une institution pour les abus d'un de ses servants, c'est d'une totale ineptie...
Et je ne sais même pas pourquoi ce qui vaut pour les autres institutions ne vaudrait pas pour l'Armée.. Les wali véreux n'ont jamais causé une levée de boucliers contre "l’institution administrative... Et les imams pédophiles n'ont jamais poussé a culpabiliser toute "l'institution" religieuse...
Ces attaques concertées contre l'ANP montrent que le complot est vraiment "ourdi"...n'en déplaise a ceux qui ironisent sur ce verbe...
NB/ Quand sous la présidence de quelqu'un une institution est dévoyée de sa mission, ce n'est pas l'institution qu'on condamne mais le Président qui l'a dévoyée...
4/11/2019

L'ENFP POUR NOUS GUERIR DE NOTRE VOTOPHOBIE..

 COMMENT TAIRE ?

L'ENFP UNE THERAPIE RADICALE CONTRE NOTRE VOTOPHOBIE...
Nous entendons tous dire ça et là sur ce FB qui est devenu l’exutoire de toutes les frustrations et le déversoir de toutes nos inepties, que le président à élire doit remplir des conditions de « diplôme »…
L’idée que le diplôme à lui tout seul peut attester de la compétence remonte au SGT … on sait ce que cette conception nous a coûté et nous coûte, d’abord avec les faux diplômes que les gens du « pouvoir » se sont accrochés aux poitrines sans poser leurs fesses sur les bancs des amphis… ensuite avec la frénésie « diplomatrice » qui s’est emparée des « apprenants » et de leurs familles et que l’université a gérée conformément à « la volonté populaire » en distribuant des titres universitaires à des analphabètes trilingues…
L’exigence du « diplôme » pour un candidat à une élection pose par ailleurs la question de cette démocratie débridée que défendent certaines de nos élites qui veulent imposer les choix populaires par des cadrages préalables, démontrant ainsi que la démocratie en laquelle elle croient est celle qui est conforme à leurs vision et non à celle du libre choix…
Moi je préconise aux malades de la « diplomite » une autre solution...
C’est celle de créer une nouvelle filière dans notre «mandhouma tarbaouia »… nous formons bien des enseignants dans nos écoles normales et des imams dans nos écoles religieuses pourquoi ne pas construire une grande ENFP : Ecole Nationale de Formation des Présidents… et comme nous avons pris le vote en aversion et que nous avons toujours peur que l’Armée nous impose son candidat, nous prendrons chaque cinq ans, parmi ses étudiants, le major de sa promotion...
Nous l'obligerons juste à tuer préalablement à sa prestation de serment tous ses collègues pour éviter tout risque de coup d'état.
Un peu comme cela se fait dans le règne animal…
Wach t'goulou ?
4/12/2019

LA FONTAINE PUBLIQUE

 Nous sommes en 1961...

La fontaine publique du village... disons plutôt l'abreuvoir car sa vocation était plutôt d'abreuver les bêtes des colons dont les étables étaient toutes proches que de désaltérer les indigènes...
Les jerrycans en métal n'étaient pas donnés et le plastique était inconnu... Pour transporter l'eau on avait le choix entre l'outre (guerba) en peau de chèvre ou la jarre (ch'moukh) en terre cuite... la chambre à air de camion aurait pu faire l'affaire, mais les camions ne couraient pas les routes... Dans toute la commune il n'y avait que les "hotchkiss" de Si Hamid et Belaid, le Renault de Moh Sghayer et le "Mille-Kilos" de Si El Fassi et puis aussi le massif et trapu Citroen du colon Catala qui servait à évacuer le fumier des étables vers la décharge (zoubia) des "nouaders", chose que les palefreniers effectuaient aussi à l'aide de la charrette et du beau cheval breton qui martelait les pavés des rues avec force et arrogance ...


L'eau ne pouvait faire défaut car son usage était limité aux stricts besoins alimentaires... le linge sale se lavait rarement et les corps encore plus rarement...
Il me souvient qu'à l'époque et faute d'eau, tous les indigènes qui tenaient à leurs prières possédaient chez eux les pierres lisses du "tayammoum" et pouvaient prier sans "grandes ablutions" durant une ou deux semaines...
Le transport de l'eau de la fontaine à la maison s'effectuait généralement à dos d'âne mais tout le monde n'avait pas une bête à disposition... Les femmes étant interdites de sortie et les hommes occupés aux travaux des champs, ce sont les enfants qui accomplissaient ce devoir...
J'eus moi aussi à supporter cette pénible corvée... il fallait se munir de deux bidons en caoutchouc ou en fer blanc pour l'équilibre... vides, ils étaient déjà lourds à porter... et puis il fallait attendre son tour devant le robinet et ça pouvait vous prendre facilement une heure puis porter les deux bidons en titubant et en se mouillant le pantalon et ce n'était pas très agréable en hiver...
On ne faisait courir aucun risque aux chaussures... on n'en portait pas !
Arrivés à la maison, la mère nous prenait les bidons de nos mains où l'anse avait marqué la chair pour en déverser le contenu dans les jarres et, connaissant toutes les peines qu'on devait supporter pour avoir cette eau, elle était utilisée avec la même parcimonie que la semoule qui nous servait à faire notre galette.
3/12/2017

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...