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lundi 4 janvier 2021

LE PEUPLE EST CE BELIER QU'ON IMMOLE APRES SERVICE RENDU...


"Le Peuple doit récupérer le pouvoir" disent ceux qui veulent enfourcher le peuple pour avoir le pouvoir...

Le Peuple... On l'appelait "la canaille"; terme galvaudé grâce auquel les aigris, les frustrés, les revanchards et les embusqués règlent leurs comptes avec ceux qui occupent les sièges qu'ils convoitent...
On le soulève, il fait l'ouragan, chasse des tyrans pour asseoir d'autres à leurs places...
Le Peuple est toujours le dindon de la farce. Il donne des trônes aux postérieurs de ceux qui le manipulent et se retrouve toujours le c... sur la caillasse...
Le peuple a trop marché... il ne croit plus aux exhortations baveuses et aux slogans creux. Il sait que ceux qui font les Révolutions sont les derniers à en profiter...
5/1/2014

COMBATS DOUTEUX

 COMBATS DOUTEUX

Ailleurs on organise des combats de coqs, des combats de chiens, des combats de béliers...
Malgré la cruauté de ces pratiques, on peut toujours trouver motif à indulgence aux organisateurs dont c'est souvent un commerce comme un autre... et aux parieurs et spectateurs qui, faute d'autres diversions plus saines, se rabattent sur ces "sports" où ils n' exacerbent tout compte fait que la bestialité animale...
Aux indignés il suffit de montrer les superproductions que s'organisent les hommes bien-pensants qui, eux, utilisent des armes autrement plus radicales que des becs, des crocs et des cornes et dans lesquelles ce ne sont pas seulement les combattants qui s'entretuent, mais se font trucider aussi et surtout; toutes les foules innocentes qui ont le malheur de se trouver sur les lieux de déflagration de leurs obus...
Mais pires que ces duels animaliers, plus vilains que les batailles guerrières, des combats tout à fait originaux nous sont organisés en ces terres meurtries par l'incurie et le cynisme par une faune d'imprésarios improvisés qui se donnent les titres de journalistes, d'écrivains et d'historiens: ce sont les luttes épiques d'illustres cadavres...
Des hommes qui, hier, s'étaient retrouvés dans la tourmente d'une guerre de libération inégale et où la perfidie de l'occupant dépassait toutes les bornes, ont dû, par stratégie, par faiblesse, par conviction, par manipulation, par ambition parfois, par incompréhension, par précipitation... se claniser, se diviser, s'opposer, s'imposer, se neutraliser, se condamner, et parfois se détruire, ces hommes qu'on devrait laisser se reposer car ils sont entre les mains du Juge Suprême, sont livrés en spectacle à des foules salivant du plaisir de découvrir la perfidie ou la bravoure dans des actes perpétrés et des actions commises dans les dures conditions de la clandestinité et des pressions multiformes...
Et nos imprésarios de l'absurde et de l'ignoble, sans comprendre que des ossements de héros qui s'entrechoquent, instillent des doutes, ébranlent des convictions, détruisent des légendes et favorisent de grosses jubilations ennemis, non contents de nous offrir chaque jour un couple de héros à détruire, se font souvent eux mêmes défenseurs de l'un et pourfendeurs de l'autre ne réalisant pas toute la criminelle entreprise qu'ils commettent en jugeant des personnes aujourd'hui incapables de se défendre...
5/1/2013

LA CRITIQUE EST AISEE

 LA CRITIQUE EST AISEE

Nous sommes le 5 janvier … il est 5h du matin… il ne fait pas un temps d’hiver sauf pour ceux qui passent leur nuit sous les cartons…
Les grosses poussées de reconnaissance des mérites de Monsieur Ait Ahmed s’estompent graduellement… On voulant tellement en dire, on en a trop dit… jusqu’à lui reconnaître je ne sais quel mérite d’avoir eu dans un vague auditoire un président américain qui a laissé pour sa postérité surtout l’idée que son éducation prêtait à caution…
Les hommages rendus à cet exilé volontaire ont frisé l’adulation et ses laudateurs post mortem n’ont épargné à ses adversaires politiques aucune insulte alors que depuis cinquante ans il s’était installé dans le zaimisme qu’il avait combattu et qu’il ne s’est jamais résolu à instaurer dans son propre parti le démocratisme dont il a fait son cheval de bataille…
On aurait pu, maintenant que le vieux leader a rejoint ses camarades, louer ses mérites en évitant d’écorcher les leurs. Tout le monde sait dans quelles conditions fut menée la lutte armée et tout le monde doit deviner que dans ses conditions comme dans d’autres, la conscience révolutionnaire ne peut jamais être pure au point d’occulter les ambitions de ses porteurs, les jalousies et les animosités personnelles, les jeux de clans, les alliances et les coups bas…
Et ce n’est pas très sain de cultiver la noblesse du combat d’un homme, non pas en fonction des ignominies qu’il combattait mais des seules perfidies présumées de ses pairs en le présentant comme le seul à ne pas en avoir eues ni usées…
Mais il faut reconnaître qu’en ce pays qui sait si bien se mordre la queue, les thuriféraires de Monsieur Ait Ahmed ne font pas exception…
Il ne meurt pas en effet un artiste sans qu’on ne vienne fustiger ses pairs et non louer son art, faisant de son martyrologe présumé son plus grand mérite… Il ne se trouve pas un sportif que la maladie happerait sans qu’on ne s’en prenne à ses coéquipiers qu’on accusera d’ingratitude car on a appris à redorer les blasons ternis non pas en ressuscitant les gloires passées mais en culpabilisant celles qui ont l’outrecuidance de continuer à briller… On n’honore pas la mémoire d’un commis de l’Etat en citant ses prouesses mais en étalant seulement ses déboires parfois purement symboliques…
Il est vrai que pour le cas de l’illustre défunt, il a sa décharge un des secrets du maintien en l’état de tout son prestige car le prestige d’un homme politique ne s’émousse gravement qu’au contact de la réalité de la gouvernance…. Son ninisme proverbial qui n’affamait pas le loup et en ne lésait pas le berger lui a été bien plus payant qu’un engagement résolu qui lui aurait imposé de prendre parti pour l’un des protagonistes de nos joutes politico-militaro-religieuses ou d’accepter de mettre la main à la pâte …
Et la remise en cause systématique de tout « système » de gouvernance est assurément plus facile et plus payante que l’implication directe dans cette gouvernance… on comprend en la matière toute la pertinence de la citation qui affirme que « La critique est aisée mais l’art est difficile » qu’on impute à un comédien, Monsieur Philippe Néricault qui n’aurait pas laissé derrière lui d’œuvres notoires mais seulement deux autres citations pour sa postérité : « les absents ont toujours tort » et « chassez le naturel, il revient au galop »…
Trois citations dont nous ne pouvons contester la justesse car elles sont ancrées dans nos moeurs…
5/1/2016

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...