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mercredi 10 septembre 2014

TELES... NOIR OU BLANC

 Moi quand ça m'arrive, c'est très rare mais ça m'arrive, de regarder les télés "algériennes" d'ici ou d'ailleurs, je me dis que ça parle d'un autre pays que le mien...


Il y'a les télés de la dithyrambe qui me montrent un pays fleuri où tout est clean... pas un nid de poule ni un sachet noir pour décorer la route, pas une professionnelle de la mendicité portant un bébé emmailloté comme faire-valoir, pas un chien errant se dandinant du fion entre des tas d'immondices...
Il y'a les télés de la grogne qui font dire à des grosses brutes carrées que l'Etat les a laissées tomber mais sans leur poser la question de leur présence en face de l'objectif alors que les champs de patates ne trouvent pas d'ouvriers, que les chantiers ne parviennent pas à mettre la main sur le maçon, le plombier, l'électricien, le plâtrier et que les boulangeries doivent fermer faute de pétrisseurs...
Ceux qui sont pris comme témoins de la belle vie qu'on mène en ce pays et qui appellent de leurs portables les premières télés ont des noms et leur fonction est déclinée. Ils sont là pour répercuter la voix de leur maître et c'est de bonne guerre: ils sont payés pour ça !
Ceux qui sont pris comme témoins de la mal-vie qu'on supporte en ce pays et qui appellent les télés privées contestatrices eux s'appellent généralement "Abou Flen" et "Abou Felten", ils se font passer pour des citoyens comme vous et moi et appellent d'ailleurs pour dire la mal-vie des gens d'ici... mais moi j'ai des doutes ! si c'était des gens comme vous et moi, il est très peu probable qu'ils acceptent de perdre leur temps et surtout leur argent à téléphoner si assidûment pour dénoncer des situations qu'ils sont loin de vivre, réfugiés qu'ils sont à Stockholm, Londres, Montréal ou Madrid...
11/9/2014

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...