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vendredi 28 avril 2017

ÏRONIE DE L'HISTOIRE: PRENDRE LE TARIK IBN ZIYAD POUR REJOINDRE L'ESPAGNE

 Nous sommes le 29 avril… début de la « Golden week » ainsi appelée chez les japonais car la semaine contient chez eux 4 jours fériés…




C’est le cas pour nous aussi puisque nous allons cumuler 4 jours de repos entre le weekend, le 1er mai et le jour des élections…(1)
Mais pour nous ce n’est pas exceptionnel… ce qui le serait, c’est qu’au long des 52 semaines de l’année, nous en ayons au moins une qui compterait 4 jours entiers de travail…
Nous autres, nous nous apparentons plus aux cigales qu’aux fourmis… nous préférons chanter et danser plutôt que de nous fatiguer à bosser car « akhret’ha mout » comme nous le disons avec fatalisme et résignation…
Le 29 avril c’est aussi la journée de la danse… nous pourrions exploiter la météo mouillée de cette fin de mois pour danser sous la pluie… ça nous permettra de célébrer la prise de l’Espagne le 29 avril 711 par nos troupes conduites par un des nôtres et dont nous tirons fierté car toute notre fierté, c'est du passé...
Une fierté tout de même déplacée, et pour plusieurs raisons…
Il nous faut convenir d’abord que si tout le monde s’accorde sur la berbérité de Tarik Ibn Ziad, personne ne peut attester de son algérianité puisqu’il fut nommé gouverneur de Tanger et que c’est de là qu’il prépara son expédition et non de Cap Djinet, Melbou, Ténès ou Cap Roza…
Il nous faut admettre ensuite que son entreprise n’avait aucune noblesse car elle ne visait pas à libérer des opprimés mais à imposer par l’épée une religion dont le livre sacré affirme pourtant « la ikrah’a fi eddine ! »…
Il nous faut admettre aussi que cette folle entreprise s’est terminée par un fiasco et un retour au statu-quo ante après une poignée de siècles et qu’elle nous a causé bien plus de torts que de bien sauf si on considère que la musique andalouse vaut toutes les turpitudes de cette guerre de religion dont nous nous honorons alors que nous n’arrêtons pas de nous démarquer de ses pratiques en nous inscrivant dans le respect du principe de la liberté de culte…
De là à dire qu’il faut œuvrer aujourd’hui à démystifier Tarik Ibn Ziyad, il n’y’a qu’un pas que j’aurais allègrement franchi si je n’avais peur de scandaliser les nostalgiques de notre «grandeur » d’antan et de nos gloires passées…
Peur aussi d’instiller un doute sur la pertinence de notre décision de donner le nom d’un djihadiste à un de nos bateaux chargé de transporter des passagers vers les terres européennes au moment où l’Europe se mobilise pour contrer le djihadisme et en refuser l’accès à ses émules afin que les nuisances de ce djihadisme restent circonscrites aux seuls pays qui font de l’Islam leur religion…
Peur encore de dire que le culte de cet homme est quelque part une reconnaissance du bien fondé de son bellicisme totalement hors de propos et qui fut toujours décrit comme hautement honorable et méritoire au point où nous en sommes arrivés maintenant à supporter un peu partout le diktat de ceux qui, ne pouvant trouver de nouvelle Andalousie à islamiser en sont arrivés à vouloir ré-islamiser les terres d’islam, nous plongeant dans une tourmente de laquelle nous ne sommes pas près de sortir…
Peur enfin de devoir reconnaître que si nous insistons un peu trop sur la repentance de ceux qui nous ont imposé leur civilisation par le sabre et le goupillon, il nous soit demandé de nous repentir nous aussi pour les torts que nous avons commis en allant nous aussi, imposer aux autres par l’épée, notre religion…
Ceci dit, si vous trouvez que j’aurais trop dit, faites comme si ma goult walou !
29/4/2017
1- nous faisons beaucoup mieux en 2020 avec le faux confinement dont nous jouissons du farniente sans nous imposer les rigueurs de l'isolement..
29/4/2017

SADISME

 Sur la route de Ain Bessem à Said Abid... Un champ de coquelicot et au loin le Djurdjura... La beauté et la sérénité se dégagent de ce tableau édénique...



En arrière plan, des bâtiments avec une haute clôture... Ce n'est ni un centre de vacances, ni un lycée, ni une université, ni un hôpital et le monsieur qui a eu l'idée de construire cette "infrastructure" dans un endroit où se trouvait il n'y a pas longtemps un beau verger d'abricotiers ne doit être ni un ecolo, ni un artiste ni un poète...
Ou c'est un fin psychologue ou c'est un fieffé sadique...
On n'a pas idée de mettre en effet ces beaux paysages qui incitent à l'évasion face aux ouvertures "barreaudées" d'une...prison !
28/4/2017

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...