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mercredi 6 janvier 2021

ECHEANCES HEGIRIENNES

 Je suis rentré depuis un peu plus de 2 heures de mon périple matinal...



En cours de route, j'ai écouté les informations du jour. Ça parle de retour à l'école après les vacances d'hiver, des traitements pour cancéreux, de la démission d'Aït Djoudi après la défaite de la JSK devant l'équipe de la Saoura et de mobilisation des ressources en eau.
Et c'est Hocine Necib, un des rares ministres qui maîtrise son sujet qui a annoncé la mise en service de l'unité de dessalement d'eau de mer de Zeralda dans les prochains mois...
Je vous avoue que l'information me serait entrée par l'oreille gauche pour ressortir par l'oreille droite s'il n'y avait cette précision calendaire: "avant le Ramadhan"...
J'ai fortement tiqué devant cette nouvelle manière d'annoncer les échéances... Je ne sais pas si le ministre parle du mois du jeûne ou du mois lunaire...
Je sais que c'est la même chose mais il y a quand même une petite nuance... S'agit il en l'occurrence pour le ministre de faire allusion à la période de nos fausses privations pour montrer que le citoyen concerné par cette eau n'aura pas à souffrir durant ce mois de fausses épreuves des coupures ou s'agit il d'une nouvelle manière de gérer notre temps en référence à notre " identité " religieuse comme nous venons de le faire pour notre identité shashnakique avec la consécration de notre vieux nouvel an ?
Le Ramadhan de cette année commence avec le début de la saison estivale... Je vous avoue très franchement que j'aurais mieux digéré une annonce en référence à cette saison pour bien montrer que l'État aura fait l'effort d'assurer au citoyen un été désaltéré ou qu'il a pris soin de prévoir de l'eau avant le rush des vacanciers pour leur permettre un repos sans jerrycans...
J'ai bien réfléchi, je n'ai pas trouvé à quoi peut rimer cette annonce en rapport avec le jeûne ou le mois lunaire...
Vous allez peut-être me répondre: qu'importe la manière de le dire, pourvu que l'eau arrive à nos robinets... Si c'est le cas dirou belli ma goult walou !
6/1/2018

GOUVERNANCE SANS GOUVERNAIL

 7 janvier 2019. 7h... Sortie Est de Lakhdaria... Il fait 0 degrés et je jubile en soufflant sur les mains à l'idée de ce que doit subir "le setifien" et ses sloughis...

Aux infos, Bolton rassure Israël et les "amis" des Yankees dans la région: le retrait des Gi's de Syrie ne se fera pas sans leur avoir assuré une sécurité optimale... Incroyable tour de passe passe américain qui a fait que l'Arabie et Israël censés être des ennemis irréductibles se retrouvent sous le même parapluie protecteur de l'Oncle Sam...
Autre info du jour, l'abdication du roi de Malaisie absent depuis plusieurs mois pour cause de maladie... Un roi qui abdique pour incapacité liée à son état de santé alors que ses prorogatives constitutionnelles doivent se limiter aux questions protocolaires... Moi ça me fait l'effet très désagréable d'avoir oublié quelque chose... Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation.
Autre info mais ça se passe en notre monarchie non constitutionnelle: Bedoui qui annonce que d'ici trois ans les collectivités locales doivent toutes user du solaire à la place du fossile... Et là aussi je trouve bizarre que l'on recourt au ciel dans des régions où la manne est sous nos pieds...
Toujours en matière d’énergie c'est Guitouni qui découvre l'eau chaude en criant au scandale d'une énergie dont on supporte 125 kw indifféremment pour les pauvres comme pour les riches et qui oublie que s'il touche à cette pratique, il va faire aligner la classe moyenne et l'oligarchie pour achever cette classe et clore l’opération entamée depuis une vingtaine d’années par Ouyahia et les stratèges de notre gouvernance à l'emporte-pièce...
Aya bonne journee !
7/1/2019

CHACUN SON METIER




"Chacun son métier, les vaches seront bien gardées"...


Il y'a quelques mois, j'ai eu de sacrés problèmes avec mon coude droit...

Comme je n'aime pas du tout voir un médecin pour mes bobos car j'ai horreur des nouvelles pratiques de solidarité inter-professionnelle qui se jouent entre médecins, laborantins, radiologues et pharmaciens au détriment du client qu'on continue à surnommer "patient" parce qu'il qui doit vraiment l'être, j'ai acheté un anti-inflammatoire que j'ai abandonné à sa première utilisation, pour me mettre à l'huile d'olive...

Mon "épicondylite" calmée, j'ai chopé une autre tendinite... de l'épaule cette fois-ci...

Kif kif... huile d'olive en massage doux avec interdiction de tenir téléphone et micro du bras douloureux durant mes nuits de veille...
Ayant rencontré un praticien, je lui ai fait part de mon mal espérant un remède à l'oeil, c'est à dire sans avoir à payer 1200 DA pour une ordonnance sans prise de pouls ni regard de la pupille ni palpation de la zone douloureuse comme cela se pratiquait quand les médecins se faisaient payer 50 DA par visite, notre homme, voyant mon état général, eut par réflexe cette sentence: "à l'abattage!"...

C'était un vétérinaire; il pensait avoir à faire à un bouc éclopé à un boeuf atteint de fièvre aphteuse, à un mouton écorné, à un coq atteint de la maladie de Newcastle ou à un cas de peste équine !... Vous devinez de qui il s'agit...

C'est pour vous dire qu'il ne faut jamais vous confier à ce monsieur ou un de ses semblables même quand vous soupçonnez une grippe porcine et que avez la chair de poule et une fièvre de cheval...

Sa réaction, déformation professionnelle oblige, sera toujours vache !

NOS PRESIDENTS ET LES CITATIONS

NOS PRÉSIDENTS ET LES CITATIONS



Je ne me souviens pas de quelque citation poétique de Ben Bella... Avec lui c'était du terre à terre... Un ami m'a dit que c'était lui qui détenait la paternité d'une sentence qui ne fut jamais écoutée par nos ministres de l'éducation qui ont toujours privilégié la lourdeur du cartable à celle des connaissances incrustées dans la tête: "el kombass ferrass machi fel kourrass"...

El Kombass c'est le savoir-faire, la débrouille quoi ... et c'est peut être de ce mot qu'une entreprise connue a tiré son nom...
Ben Bella voulait en fait dire qu'on n'avait pas à avoir fait des études de pharmacie pour mériter d'être président de la RADP, en lorgnant vers Benkhedda et Ferhat Abbas...
Il est aussi l'auteur d'une citation qui montre un peu le niveau de ceux qui se contentent de ce qu'ils ont dans la tête et non de ce qu'ils apprennent dans un cahier: "el bourgeoisiya ennehoulhoum ech'ham !"... les bourgeois, nous allons les dégraisser !... L'opération devant se dérouler dans les hammams de la Révolution à l'époque où le pays ne disposait même pas de "tayyabates" comme les voyait Bouteflika plus d'un demi-siècle plus tard...
Boumediene qui mit fin à ce nivellement par le bas avait compris la portée des bons mots du terroir et hormis son discours devant l'ONU, il n'y'a pas une de ses harangues populaires où il ne mit un grain de sel proverbial...
Ici c'est l'histoire d'un homme qui avait peur de passer devant une tombe et que son ami rassura en lui apprenant que le mort qui y gisait ne leur faisait pas peur de son vivant, là c'est l'âne qu'on avait libéré de ses attaches et qui rua puis y revint; et c'était adressé à Mokhtar Ould Dadah...
Il y'eut aussi le "Hocine el kelb!" à l'adresse du roi de Jordanie après son Septembre noir... Il y'eut bien d'autres sorties du genre et leur compilation serait fastidieuse...
Mais si Boumediene maîtrisait les bons mots du terroir, ce n'était pas la même chose pour ceux qui nous venaient d'Orient... et ça ne collait pas toujours avec notre réalité ou nos options...
Ainsi, un jour, juste après son discours très controversé de Lahore et dans lequel il disait qu'on ne devait pas se résigner à aller au paradis le ventre vide, sentence que les imams de la République de Bouteflika ont rejetée en bloc en affirmant que le paradis est assuré aux affamés qui savent accepter leur sort, il osa citer une autre sentence qu'il imputa publiquement , à tort, à l'Imam Ali, disant: "taadjabtou liradjoulin yabit djawaane oua la yanhadhou fi essabahi chahiren sayfahou aala el mala'e"...( je m'étonne devant un homme qui passe sa nuit affamé et qui ne se réveille pas au petit matin, exhibant son épée devant le monde)... la traduction est approximative mais elle rend la morale de la citation...
Je ne sais pas comment Boumediene d'habitude si perspicace et qui se disait partisan de l'effort et qui avait prouvé qu'il était contre l'enrichissement illicite avait osé cette citation sans la corriger par "mouchammiren aala saa’idayhi liyaksiba qawta yawmihi" (les manches retroussées pour gagner son pain quotidien)... autrement qu'en l'arrachant par la menace de l'épée...
C'est en partie cette pédagogie sociale qui nous vaut 60 ans plus tard notre propension généralisée à considérer nos droits, sans aucun égard pour nos devoirs et notre usage de la violence et non de l’effort pour arracher ce que nous considérons souvent à tort comme notre dû...
Chadli, lui, était expert en sellaleries avant l'heurt ... l'heurt d'Octobre s'entend... Ses citations sont connues... elles vont du "Oulid el fellah yebqa fellah"... le fils du paysan restera paysan, à "El bled elli ma3and'hach machakil machi bled" qui fit découvrir au peuple que son Etat était très bien assis sur ses fondements puisqu'il pouvait se targuer d'avoir tous les problèmes du monde...
Mais si Chadli savait faire rire par ses hasardeuses citations qui lui valurent les galéjades populaires qui ne furent oubliées que 15 ans plus tard sous l'avalanche des pitreries de Sellal, il y'eut un moment de sa vie où il faillit faire pleurer les Algériens...
C'est quand il cita en bégayant deux vers qu'il imputa à l'Emir des Poètes, Ahmed Chawki lors de son ras le bol d'après 1990 en clamant: "aatini hourriyati atliq yadaya... innani aataytou, ma stabqaytou chay'a" (donne moi ma liberté, délie mes mains !... j'ai tout donné, je n'ai rien conservé pour moi)...
C'était pathétique...
Mais il y avait un hic... les vers que chante sublimement la diva Oum Koulthoum n'étaient pas... de Ahmed Chawki !... et quand il l'apprit, le peuple ne retint pas autant l'émotion suscitée par ces vers que l'ignorance de son président en matière de poésie arabe...
Boudiaf et Zeroual ne s'aventurèrent pas trop dans ces histoires là... leurs discours restèrent à hauteur d'homme, le premier se sachant piètre orateur et le second sachant que les oreilles du peuples étaient ailleurs...
Puis vint Bouteflika qui sentit qu'il fallait tirer les oreilles à ce peuple qui avait laissé Merbah introniser Chadli et ne l'avait pas imposé en sa qualité de dauphin, à la mort de Boumediene...
Et c'est la hargne au cœur qu'il alla du geste et des postillons devant les foules de Tizi Ouzou, jurer qu'il allait "crever le ballon de baudruche" de l'amazighité en jurant qu'elle ne sera jamais langue nationale et officielle...
Il dut pourtant se résigner quelques années plus tard à accepter cette revendication récurrente afin de retirer cette question des mains de ceux qui en avaient fait avec succès un moyen de mobilisation et qui en sont arrivés à l'exploiter comme outil de division ou motif à sécession...
Parallèlement au ballon de baudruche, Bouteflika avait ressorti du fonds de nos trésors oraux une autre citation: "Nwerrilkoum ezzenbaa win yenbaa !" (je vous montrerai où se vend le zenbaa)...
Monsieur Bouteflika s'étant retrouvé contraint de jongler avec le ballon de baudruche de l'amazighité après avoir promis de le dégonfler ne pouvait se dédire une deuxième fois devant se promesse relative au zenbaa...
C'est pour ça qu'il nous a concocté avant de partir, une Loi de Finances grâce à laquelle nous apprendrons "bla djeddna" où se vend le zenbaa dont nous ne savons rien !..

7/1/2017

CHAUVINISME = INTOLERANCE

 COMMENT TAIRE ?

Tout le faux problème identitaro-linguo-religieux est le fait de certains arabisants, certains francisants et certains kabylisants qui non contents d'écrire, de parler, de chanter, de roter, de rire et de pleurer en arabe, français ou kabyle veulent absolument voir les autres, tous les autres écrire, parler, chanter, roter, rire et pleurer comme eux et non comme il leur semble bon de le faire..
Et à ceux là s'ajoutent certains croyants d'une religion et d'une école considérée comme étant la seule voie d'accès au paradis, qui veulent eux aussi forcer toutes les créatures de Dieu à les accompagner à ce paradis quitte à transformer leur vie un enfer... et en face, certains non croyants qui font de leur impiété une religion et qui veulent convaincre "bla Rabbhoum" les croyants à les suivre dans leur athéisme ou leur antithéisme...
Bref, notre faux problème est un vrai problème...d'intolérance.
6/1/2019

CITOYENNETE ORDINAIRE

 COMMENT TAIRE ?

Le jour où nous comprendrons que nul n'a le droit d'hériter d'autre chose que des propriétés laissées par ses légataires légaux, ce jour là nous arrêterons de confondre droits immatériels des communautés et droit de possession d'un pays. et nous pourrons alors construire une citoyenneté tenant compte du droit de chaque communauté à préserver son culte et sa culture sans venir les imposer aux autres communautés ou leur renier leur droit à vivre sur la terre de Dieu au nom de l'historicité, de la force ou de l'antériorité d'occupation de tout ou partie de cette terre...
Nous sortirons des débats stériles le jour où nous concevrons, comme tous les peuples du monde, que la citoyenneté ne tire pas sa légitimité de la race, de la langue ou de la foi mais de la disposition de ses postulants au respect des lois fixant les règles et impératifs de sociabilité...

CONSANGUINITE ET CRETINISME

 COMMENT TAIRE ?

Les hommes ne sont pas des chiens qui tirent leur valeur et leur noblesse de leur pedigree... Ni des chevaux dont les caractères sont inscrits dans leur stud-book...
Chez les hommes on peut trouver des pur-sangs de peu de valeur et des sangs-mêlés de grande valeur.
Et la loi divine veut que ce soit la consanguinité qui génère le crétinisme et non le métissage.
6/1/2019

LA MOUE DE BOUZAROUIT

 Très franchement, j'avoue ne pas avoir lu une seule critique sur Miss Algérie, traitant de la couleur de sa peau ou de sa région... C'est peut être parce que je ne fréquente pas les énergumènes qui font de ces jeux malsains du racisme et du régionalisme leurs dadas...

Échec de l'importation de "image.png".


Ce que j'ai lu ce sont des avis autorisés sur sa beauté qui m'ont rappelé une anecdote que se raconte mon village depuis les années 70...
Durant ces années là, nous eûmes en effet droit à un feuilleton arabe dans lequel la chanteuse bédouine Samira Tewfik jouait les premiers rôles...
A l'époque, la télévision n'avait pas encore envahi les foyers mais certains cafés en disposaient et les villageois y venaient voir les rencontres de football, les interventions de Boumediène et... le feuilleton de "Noudjoud"...
Les rencontres de foot pour Betrouni, Boumediene pour son martèlement de la table et ses phrases chocs et le feuilleton, essentiellement pour le clin d’œil en gros plan que faisait la chanteuse durant le générique.
Il se trouvait alors parmi les téléspectateurs un jeune homme peu gâté par la nature avec sa bouche torve mais qui avait la manie de faire la moue devant n'importe quel avis partagé par la majorité, uniquement pour se distinguer...
Il s'appelait: Bouzarouit.
Or donc ne voilà t'il pas que devant les yeux exorbités par la libido contenue de nos villageois, Bouzarouit eut un jour sa fameuse moue et, prononça son verdict sur la beauté et le charme de Samira en une phrase:
" M'liha ou mal'ha bessah foumm'ha m3awedj !" (belle et charmante mais elle a la bouche tordue)
Les villageois enregistrèrent cette sentence de Bouzarouit et aujourd'hui, quand il arrive à l'un d'eux de vouloir railler les ronchonneurs invétérés qui croient que le ronchon fait la personnalité, il vous cligne de l’œil à la Samira Tewfik, se tord la bouche et vous lance la sentence bouzarouitienne:
"M'liha ou malha bessah foumm'ha m3awedj"
Moi aussi, quand je lis les commentaires de tous les bouzarouit du net, je ne peux m'empêcher de dire comme nos villageois:
"M'liha ou malh'a bessah... foummha m3awedj !"
6/1/2019

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...