Rechercher dans ce blog

lundi 15 novembre 2021

TOLERANCE ET TOLLES RANCES

 Nous sommes le 16 novembre...

C'est la journée de la pistache, et de la... tolérance!...
Je sais que ce n'est pas facile de concilier dans la tête des "démocrates" impénitents la couleur verte de la pistache avec le rose bonbon de la tolérance...
Parce que, en ces moments terribles où tout se ligue contre la religion du "salam" qui prône la paix de l'âme et celle des peuples, le vert de l'islam est accommodé plus avec le rouge sang qu'avec le jaune soleil ou le blanc pureté...
La mode en ces temps de révolution conduite par les pires fossoyeurs des droits des peuples est à l'amalgame et chacun y va de sa lecture d'une religion qui possédait toutes les vertus et qui se retrouve aujourd'hui accusée d'être intrinsèquement porteuse de haine et de violence... versets et hadiths à l'appui !...
Tout le monde s'est brusquement mis à l'étude de cette religion et découvre en jubilant comment le Prophète se comportait avec ses opposants, combien de femmes il avait et comment il les avait épousées, comment se déroulaient ses ghazawate et de quelle manière il appliquait ses sentences...
Et les clichés s'ajoutant aux clichés, les mensonges aux mensonges, les fausses interprétations aux fausses interprétations, on a fini par faire de cette haute spiritualité une œuvre de destruction massive...
Des exégètes surgis du fond des âges sont mis au devant de la scène et tout l'espace médiatique leur est ouvert pour développer à leur guise une interprétation de cette religion conforme à leurs pulsions et à leur volonté de s'imposer en directeurs de consciences, faisant fi de la spiritualité pour réduire la foi à un concentré de haine et d'intolérance...


Il fallait trouver l'armée disposée à brandir les étendards de cette nouvelle conception et à chercher les soldats qui devaient assurer sa propagation... On alla les recruter parmi les frustrés, les inadaptés et les psychopathes qui cherchent un idéal à leur vie sans passé ni lendemain, progénitures perdues dans le magma des cités déshumanisées, réceptacles ouverts à toute idée vengeresse sur une société honnie pour sa perte de tout repère... Un terreau très fertile pour sa violence potentielle et qui n'attendait que ce providentiel catalyseur...
Dieu affirme dans le Coran 15/9: « En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Dhikr, et c'est Nous qui en sommes gardien »... Des interprètes disent que cette sentence affirme l'inaltérabilité textuelle du Coran... C'est à mon avis très réducteur...
J'ose pour ma part en dire qu'elle assure que le message de Dieu ne craint pas les pourfendeurs autosuffisants et n'a pas besoin de soldats hirsutes pour le défendre; que ce message finira par imposer sa merveilleuse Vérité à tous... Et que ceux qui en font un faire valoir à leurs propres visées, pulsions ou intérêts ne pourront rien contre sa pureté...
Qu'il sera protégé aussi bien de ceux qui le rejettent en lui collant des ignominies qu'il ne véhicule absolument pas que de ceux qui le défendent en lui faisant dire ce qu'il n'a jamais dit...
16/11/2015

ON SE PERD AUSSI PAR "DILUTION DANS L'UNIVERSEL"

 COMMENT TAIRE ?


ON SE PERD AUSSI PAR "DILUTION DANS L'UNIVERSEL"

La tradition, le culte des origines, la culture, la langue vernaculaire, le culte religieux et ses rites, bref, toutes les spécificités d'une communauté doivent être un souci exclusif de cette communauté... La gouvernance devant favoriser le développement de ces spécificités dans leurs terreaux et non leur généralisation à tout le territoire.
Elles ne peuvent être imposées aux autres communautés car c'est la meilleure façon de les dénaturer et de les perdre...
Rien n'empêche de vivre sa pleine citoyenneté et son plein respect de son identité... il n'y a pas antinomie entre le devoir de citoyenneté et le droit à l'identité, et tout pays qui se respecte doit se sentir riche est fier de sa multiculturalité plutôt que de sa monoculturalité...
Il faut se dire que cette spécificité n'a pu résister et se conserver durant des millénaires que parce qu'elle s'est renfermée plutôt qu'elle ne s'est ouverte...
De là à dire que ceux qui veulent généraliser le berbère (en fait, le kabyle), seront les fossoyeurs de cette spécificité, il n'y a qu'un pas que j'ose franchir, n'en déplaise aux berbéristes qui combattent pour son expansion sans savoir qu'ils participent à sa dilution, et aux autres, qui en l'étendant ne sont intéressés que par la suppression d'un "abcès de fixation"...
Voilà... et si d'aucuns se sentent révoltés par ce "comment taire ?" qu'ils fassent comme si ma goult walou.
15/11/2018

SI TU ACHETES LE SUPERFLU TU VENDRAS BIENTOT LE NECESSAIRE

 Cette photo résume à elle seule ce qui devrait être et ce qui est...



Elle illustre parfaitement notre propension à nous faire plus grands que nous le sommes réellement.
Elle témoigne clairement de notre manière de croire, caractérisée par l'oubli du Fardh et le respect tatillon de la Sunna...
Elle nous montre que nous sommes encore attachés au superflu et à la forme beaucoup plus qu'au nécessaire et au fond...
Elle est éloquente sur le sens que nous donnons à l'honnêteté et à l'éthique...
Elle est révélatrice de notre "américanisation" commencée avec El Paso et terminée avec Chakib et qui nous inculque le conseil du texan yankee à son fils: "make money honestly if you can, but make money !"
Elle nous explique comment des individus sans classe ni bagages deviennent VIP, s'achètent villas à Neuilly et s'ouvrent comptes en banques aux Bahamas...
Et par Dieu, nous ne deviendrons citoyens et croyants ni avec le vote ni avec le pèlerinage mais seulement quand nous ne verrons plus ce défi à la raison trôner sur nos étals...
15/11/2017

C'EST POUR CA QU ON L APPELLE ANE !

 C'EST POUR CA QU ON L APPELLE ANE !

Au village sans prétention, tout le monde a mauvaise réputation... que vous vous démeniez ou que vous restiez cois, vous passerez inévitablement pour un je ne sais quoi...


C'est ainsi qu'il vous suffit juste de vous détacher pour un moment du groupe qui trouve un refuge frais à l'ombre du frène de la place publique pour passer à votre tour pour ce "je ne sais quoi" alors que vous n'avez fait de mal à personne en voulant juste suivre votre chemin de petit bonhomme...
Ce jour de juillet des années 80, la chaleur était tellement forte que personne ne s'est trouvé le courage de quitter l'ombrage mais comme il fallait bien médire de quelqu'un ou de quelque chose, parler du président, à l'époque, étant risqué, on sentait qu'il manquait un catalyseur pour déclencher la réaction gouailleuse... et sans la gouaille que serait un rassemblement villageois ?
C'est alors que vint à passer l'âne de Si Slimane... bâté comme de bien entendu et le mors aux dents !
Il se dirigea de son pas d'âne vers l'abreuvoir municipal qui était à sec...
L'attention du groupe fut captée par l'animal et tout le monde se demanda quelle serait sa réaction quand il trouvera le bassin à sec...
L'âne aborda le bassin du côté bas et passa sa tête au dessus de la margelle puis la fit descendre au bas de l'abreuvoir... ne sentant et ne voyant aucune présence d'eau, il remonta pléonasmiquement vers le haut du bassin et refit la même chose sans comprendre parce qu'une bourrique c'est réputé pour son manque d'intelligence, que s'il n'y'avait pas d'eau du bas côté, il ne pouvait y en avoir du côté haut...
C'est ce qui fit hôcher la tête à Salah qui, la main sur le menton, l'index sur le nez eut cette reflexion dont nous usons jusqu'à aujourd'hui pour marquer notre compréhension devant certaines évidences:
"Sobhane Allah ! 3liha issemmouh el h'mar !
( Sobhane Allah, on comprend pourquoi il porte le nom d' âne !)
15/11/2014

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...