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jeudi 28 octobre 2021

UNE TEMPETE DANS UN VERRE D'EAU

 Les ministres se mettent à l'arabe. C'est une bonne chose pour...le français, car, entre nous, les correspondances, notes, interventions etc qu'eux mêmes et leurs subalternes écrivent ou ânonnent en français, c'est une "mah'zala" qui ferait rougir de honte même Naima Salhi... 

Ceci pour la forme ... 

Pour le fond, y'a rien à dire... Car y'a rien à comprendre....leur travail administratif et médiatique n'est qu'une manière pour ces administrations de montrer qu'elles activent et qu'elles ont de la suite dans les idées... Sa portée pratique  elle, est de nul effet car a peine une décision est prise, un ordre édicté que vient la décision d'annulation ou le contrordre.

Nous pouvons donc affirmer sans risque de nous tromper que l'arabisation de ces administrations est un non événement, dans la forme comme dans le fond... Bel3arabiya: fi echchekli oua fi El maoudhou3i...في الشكل و في الموضوع

Si j'en parle, c'est donc en pensant à autre chose qu'à l'opportunité ou à l'utilité de ces sursauts de légalisme de nos ministres qui auraient  gagné a s'occuper de choses plus techniques...

Mais, a l'impossible nul n'est tenu? bien sûr !

Parlons de légalité de ces mesures... 

Je rappelle que la Loi qu'invoquent ces ministres est la 91-05...

C'est a dire la 5e loi de l'année 1991... Et souvenez vous de 1991... Au perchoir de l'APN il y avait l'inénarrable Belkhadem...et c'était le dernier mandat de l'APN  monopartite ou, si voulez, barbefelène selon le concept de M. Hamdi... 

Je peux me tromper mais il me semble que nos dignes députés ont toujours levé haut le bras pour faire passer toutes les lois élaborées par l'exécutif... Les seules loi que ces députés ont élaborées et votées bien sûr, ce furent cette loi 91-05 dite "portant généralisation de l'utilisation de la langue arabe" et la loi 91-16 sur le Moudjahid et le Chahid... deux lois très populistes qu'une APN du parti unique a laissées comme des bombes à retardement aux exécutifs qui allaient gérer le multipartisme et la démocratie dont ne s'accommodaient pas nos députés et qu'ils voulaient piéger ...

Le piège a d'ailleurs très bien fonctionné et fonctionne toujours puisque les exécutifs n'ont eu ni le courage de faire voter l'abrogation de ces lois ni celui de les rendre applicables par des décrets d'application...

Si la Loi 91-16 relative au Moudjahid et au Chahid fut "avortée" par la Loi 99-07 ou du moins vidée de certaines de ses dispositions controversées, la Loi 91-05 portant généralisation de l'utilisation de la langue arabe est restée "lettre morte" sans ses décrets d'application... 

Les ministres qui, à défaut de gérer les questions techniques de leurs secteurs ont choisi d'exécuter des dispositions de cette loi,  aujourd'hui, et en parfaite coordination, sans attendre les décrets d'application, n'ont certainement pas en tête l'idée d'efficience de leurs départements ministériels car l'arabisation des correspondances et des réunions ne résoudra aucun des problèmes qui se posent au pays... 

Leur "fuite en avant" car c'en est une n'est dictée que par un souci de diversion et par l'exploitation opportuniste de la brouille algéro-française faisant suite aux déclarations irresponsables et enfantines de Macron et aux aboiements racistes de Zemmour... 

Mais c'est aussi quelque part une manière de forcer la main à Tebboune pour qu'il dépoussière cette loi, si ce n'est une manœuvre de la présidence pour jauger les réactions avant de prendre la décision de la mettre en application, profitant de la réceptivité populaire en ces moments de haute tension franco-algérienne,  ou de montrer à la France qui s'est positionnée de manière franche et brutale contre notre pays que l'Algérie a résolument décidé du divorce pour arrêter les frais de ce mariage de dupes...

Nonobstant toutes les lectures qu'on fera de ces décisions ministérielles, et au risque de me répéter, je dirais qu'il y'a des évidences que nul ne peut contester...

La première de ces évidences est que le français est aujourd'hui relégué comme langue étrangère presque au même titre que l'anglais et que dans moins de 10 ans, il ne sera plus qu'un vieux souvenir que seuls pratiqueront encore les algériens de France et du Quebec...



La seconde évidence, c'est que nos administrations sont déjà très fortement arabisées et le français qu'elles utilisent (même dans les universités) n'a rien d'académique et s'apparente plus au charabia d'Ali Haddad qu'à la langue de Voltaire...

La troisième évidence c'est que les cris d'orfraie qui s'insurgent contre ces mesures d'arabisation n'émanent pas du peuple mais seulement des derniers des Mohicans de la francophonie qui subsistent encore dans certains médias agonisants...

J'espère vous avoir convaincus que ces mesures et le tollé qu'elles soulèvent ne sont qu'une tempête dans un verre d'eau et que ce n'est pas le français qu'on attaque ou qu'on défend mais qu'il s'agit d'abord d'une diversion des gouvernants pour détourner les regards des vrais problèmes qu'ils n'ont ni la compétence ni la volonté, ni le pouvoir, ni les moyens de gérer... et ensuite et c'est de bonne guerre, d'un soubresaut des gardiens du temples de la francophonie qui réagissent avec l'énergie du désespoir face à la fin de leur fonds de commerce dont l'Histoire va tourner imparablement la page...

C'est tout ce que j'avais à dire sur la question... si vous trouvez que j'ai vu juste, Allah ibarek, sinon dirou belli ma goult walou !

29/10/2021

LES SANS GENE



 Je suis sidéré par l'outrecuidance de ceux qui s'assimilent aujourd'hui aux français par le langage (et même l'accent), l'écriture, l'habillement, la bouffe, qui préfèrent vivre en France plutôt que dans "ce pays pourri" et qui reprochent à Ferhat Abbas son combat pour l'assimilation dans les années 30 du siècle passé, qui rendent Ben Badis coupable de ne pas être mort en Chahid entre 1954 et 1962 et qui disent ne pas reconnaître le combat de l'Emir Abdelkader car il aurait dû mourir les armes à la main...

28/10/2021


EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...