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samedi 2 janvier 2021

SECOUSSES RESIDUELLES

 Bonjour…Nous sommes le 3 janvier 2016… il est 4h du matin. Le weekend fut difficile sur les routes. Le retour de vacances des élèves s’est conjugué avec les travaux haddadiens qui s’éternisent et les barrages filtrants, ce qui a donné des bouchons mémorables...

L’augmentation des prix des carburants celui des voitures, de la vignette, des assurances, celui des contraventions et l’introduction du péage devraient favoriser une décrue dans le déferlement routier mais rien n’est moins sûr car la relation entre le citoyen et la voiture est devenue littéralement charnelle avec la décennie des concessionnaires dont le pouvoir politique n’a pas pu et surtout pas voulu limiter la boulimie et qui ont noyé le pays sous une ferraille hétéroclite que nous avons payée très cher en devises fortes, dont nous payons le prix en morts et blessés et en charges de maintenance et dont nous paierons un autre prix dans 3 à 5 ans en épaves…
L’enterrement de monsieur Ait Ahmed a permis la décrue des hommages presque sans fausses notes dont il fut l’objet durant une dizaine de jours… Ces hommages ont atteint le seuil de l’idolâtrie et on n’a pas compris si cette adulation provenait de ses faits d’armes durant la guerre qu’il a menée plutôt en diplomate qu’en guerrier ou de ses intrigues postindépendance qui l’ont mis à l’abri de la fournaise ou de son ninisme qui lui a assuré le confort d’une neutralité versatile qui lui a permis d’engranger plus de sympathie que d’animosité de la part d’un pouvoir qui a fini par comprendre qu’il n’en avait rien à craindre hormis ses sorties médiatiques et d’une opposition islamiste qu’il a toujours su caresser dans le sens du poil (de la barbe)…
Décrue aussi dans les vitupérations et les gesticulations des marionnettes du FLN et du PT, décrue imposée sans doute par quelques compromis entre les tireurs de ficelles qui, derrière le paravent doivent avoir conclu un cessez-le feu (de tous bois) et une trêve prélude à un nouveau deal après la rupture de leur cohabitation pacifique pour incursion d’une partie dans la chasse gardée de l’autre…
La normalisation est en marche et ce ne sera pas la « divulgation » prochaine des amendements constitutionnels qui pourrait déclencher quelque holà généralisé car les cerbères politiques veillent au grain et annihileront toute velléité de contestation majeure…
La tectonique des plaques des groupes d’intérêt qui à été mise à mal par un gros bouleversement conséquent à la crise des revenus pétroliers et qui a failli nous donner un mémorable big one, se remet en équilibre… les séismes résiduels que nous ressentons de proche en proche participent à dissiper toute l’énergie sociopolitique accumulée et surtout à remettre en place le puzzle dérangé…
En attendant une autre crise, en ce pays que l’histoire aurait condamné à n’avancer qu’à coups de crises depuis la crise de 1962…
03/12/2016

HAQ SIDI GACEM

 Je rappelle que Sidi Gacem Ben Haroun est le saint protecteur de notre région et qu'il nous a assurés, parce qu'il nous aime bien que quand la sécheresse touchera tout le pays, notre contrée en sera épargnée.



C'est pour ca que nos mères ne jurent que par lui: Haq Sidi Gacem el Ghali ... Ourass Sidi Gacem el Aziz...
Pour lui permettre d'intercéder auprès du Bon Dieu afin que sa promesse soit tenue, nous l'aidions quand il le fallait par un "boughandja" très coloré et nous tuions un bœuf prés de son mausolée ; mais la pratique fut décrétée "bid3a" (hérésie) par ceux qui disent qu'il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'a Ses Saints et qui ont décidé d'organiser quand le besoin s'en fait sentir, des prières collectives à l'air libre.
Mais comme le Bon Dieu a prévenu que la présence d'un seul hypocrite dans les rangs rendait l'incantation vaine, ces prières ne donnent généralement rien qui ne soit prévu par l'ONM...
3/1/2013

OU IL EST QUESTION DE CH'TARA ET DE CH'KARA

 



Chez nous, la révolte ne se limite pas à des actes de destruction gratuite... derrière les pyromanes marchent à l'ombre des rues des hyènes qui en profitent pour faire des razzias sur tout ce qui peut servir...

Je me souviens d'Octobre 88 et des boîtes de tomates en conserves et des sacs de semoule et des paquets de biscuits que des familles indignes ont engrangés dans leurs cuisines sans craindre la malédiction que la tradition promet à tous ceux qui introduisent dans leurs foyers ce qu'ils n'ont pas gagné par leur propre sueur...
Et quand je vois les cohortes de jeunes profiter de la moindre cohue pour courir se servir, je ne peux m'empêcher de penser à la dignité de nos pères qui refusaient que nous introduisions une branche de pois chiches verts enlevée du champ d'un autre en nous invectivant par un sévère: "ghress'ha babak ? " (c'est ton père qui l'a plantée ?)...
Mais doit on s'étonner que nous en soyons arrivés là quand en haut de la pyramide on retrouve les plus fieffés voleurs, que des députés de la honte se dotent en fin de mandat de ce qu'un père de famille ne peut amasser en une vie de labeur et que le pouvoir ait introduit dans les subconscients l'idée que la réussite est le fruit de la rapine et que c'est seulement par la"chtara" qu'on peut se remplir la "ch'kara" ?
Doit on s'étonner quand dans les salles de prière archi-combles les croyants se trouvent obligés de se munir de sachets en plastique pour y mettre leurs souliers de peur de se les faire voler ?...
Doit on s'étonner quand les enseignants qui se disent du rang des Prophètes échangent la noblesse de leur mission pour l'aisance de leurs poches ?
Doit on s'étonner devant la déliquescence à laquelle sont arrivées robes blanches et robes noires qui privilégient l'affairisme à la sacralité de leur rôle ?
Doit on s'étonner quand les imams se font payer pour prêcher la bonne parole et qu'ils utilisent la parole de Dieu pour espérer jouir non pas de la félicité post mortem mais du lucre d'ici bas ?
Doit on s'étonner quand des journaleux attardés de mai 68 et d'octobre 88, la suffisance en bandoulière, crient leur conviction que c'est le pouvoir machiavélique qui fomente les troubles tout en encourageant les émeutiers à plus d'ardeur dans la vandalisation des biens publics ?...
Que non ! ... Il n' y a pas de génération spontanée !...
3 juin 2017

LES VRAIS PAUVRES NE SONT PAS CEUX QU'ON CLASSE COMME TELS

 COMMENT TAIRE ?




J'entends souvent parler de "carte sociale", de détermination des niveaux de revenus, de pauvres et de riches... je dis, et vous excuserez l'usage de ce terme: foutaises que toutes ces théories ... et ces pratiques !
Dans un pays où l'informel domine l'économie à 90%, comment identifier qui est qui et qui a quoi ?...
L'Etat a un seul moyen de déterminer les revenus des citoyens: ses fichiers... celui des salaires, celui du commerce et celui du fisc... C'est à dire qu'il peut classer ceux qui sont inscrits dans le formalisme qu'il a instauré... tout le reste de la population qui brasse 90% des richesses du pays et qui agit dans l'extraordinaire et opaque nébuleuse informelle est totalement hors de son contrôle et de ses possibilités d'inventaire...
En ne maîtrisant que 10% de l'information,l'Etat a encore aggravé les déséquilibres car son "mécénat" démagogique qu'il use pour se garantir la paix sociale lui fait distribuer avantages et prébendes à la masse informelle en attribuant des logements, des primes de scolarité, des allocations familiales, des paniers du Ramadhan, des seuils de réduction dans le prix du gaz, de l'électricité et de l'eau, un soutien des prix des produits de première nécessité, une aide à la construction etc... aux populations qui échappent à son contrôle, favorisant ainsi des fortunes informelles colossales et encourageant des pans entiers de la population à se retirer du formalisme afin d'éviter d'être fichés et donc exclus de ces avantages...
Cette manière de faire a une conséquence désastreuse sur la classe moyenne qui se recrute dans les services publics de l'Etat: enseignants, policiers, militaires, cadres industriels, médecin, petits métiers et commerces, professions libérales... qui se retrouvent classés comme aisés et donc non seulement exclus des subsides mais soumis aux ponctions à l'instar des gros fortunés des affaires et de la politique, ce qui les oblige à recourir aux faux pauvres pour louer les appartements dont ces derniers ont bénéficié sans besoin ou leur acheter de leurs commerces informels leurs habits, nourritures, fournitures etc... non déclarés...
Avec cette gouvernance qui n'a ni le courage de généraliser le formalisme ni l'intelligence de gérer l'informel, nous nous retrouvons dans la pire des situations économiques qu'un pays puisse subir: l'économie de bazar agrémentée de transferts sociaux...
Ou roh effriha n'ta !
3/1/2019

LES KABYLES NE MERITENT NI EXCES D'HONNEUR NI INDIGNITE

 COMMENT TAIRE ?

A chaque fois qu'il se passe quelque chose en "Kabylies", quelque chose de méritoire ou d'abject, de glorieux ou de lâche, de beau ou de vilain, de tendre ou de cruel, je me tape selon le cas un gros rire ou une grosse colère...
Une fillette venue d'Oran est enlevée puis tuée de manière bestiale, une campagne d'assainissement menée par des jeunes dans un haut village de montagne, une défaite de la JSK, une victoire de la JSK, un Kabyle qui se fait presque nobéliser pour son génie, un Kabyle qui se fait lyncher pour son crime, une route qui se fait couper par un village en colère, une route que se fait ouvrir par des villageois isolés, une hyène tachetée qui se fait abattre puis exhiber par des chasseurs qui se trompent de cibles, une rencontre qui se tient pour sauvegarder le "chebirdou" des montagnes... et c'est à chaque fois, selon le cas:
- la fierté ostensible des kabyles et des autres, devant le mérite généralisé des "Kabyles" pour leur sens élevé de la sociabilité et leur prépondérance sur les autres composantes de cette Algérie, plurielle en toutes circonstances et qui ne devient singulière que lors des confrontations victorieuses de son équipe de football où des catastrophes naturelles de grande ampleur pour le temps d'une fête, d'un élan de solidarité ou d'un deuil...
- la colère ostensible des kabyles et des autres, devant cette sauvagerie et cette rébellion des "Kabyles" , leur propension au tribalisme et leur manière de se distinguer si effrontément des autres composantes de cette Algérie, plurielle en toutes circonstances et qui ne devient singulière que lors des confrontations victorieuses de son équipe de football où des catastrophes naturelles de grande ampleur pour le temps d'une fête, d'un élan de solidarité ou d'un deuil...
Et personne ne prend la peine de se dire que le peuple dit "kabyle" assemblage de groupes ou d'individus disséminés sur des îlots de kabylité, en Algérie et ailleurs, comme toutes les autres composantes de ce peuple et de tous les peuples, ne peut en aucun cas être rendu noble dans son ensemble pour la noblesse d'un individu ou d'un groupe en faisant partie et méritant excès d'honneur... ni avili dans son ensemble pour la vilenie d'un individu ou d'un groupe en faisant partie et méritant indignité...
3/1/2019

LA TECHNOCRATIE, UNE ERREUR CAPITALE

 COMMENT TAIRE ?




L'erreur, à mon avis, c'est d'accréditer l'idée que le mieux pour le pays c'est un gouvernement de jeunes technocrates alors que les problèmes que connaissent tous les secteurs sont plus politiques que techniques et imposent plutôt des vieux loups que des jeunes premiers...
On s'insurgera bien sur devant cet avis "gérontocratique" mais si je dois réprimer mes avis par peur de voir s'insurger ceux qui me lisent, je ne dirais plus rien...
Alors je dis ce que je pense et que ceux qui pensent que je pense mal se disent que je n'ai rien dit...

3/1/2020

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...