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samedi 16 octobre 2021

UN ALGERIEN TOUJOURS PRISONNIER DE LA FRANCE ET QU'IL FAUT LIBERER

 COMMENT TAIRE


UN ALGERIEN TOUJOURS PRISONNIER DE LA FRANCE ET QU'IL FAUT LIBERER.



Nous sommes donc le 17 octobre et c'est la journée de l'aubergine mais je ne vais pas trop m'y étaler car je n'ai pas d'affinités particulières avec ce légume que je n'apprécie que pour son prix de pleine saison, sa faculté à remplir le panier à provisions et son gratin... j en dirai aussi que si chez nous il est généralement noir, j'ai vu à l'ouest du pays qu'il est tout blanc...et j'arrête d'en parler pour aborder un événement qui colle tragiquement à cette journée: les manifestations des Algériens en France en 1961 et leur féroce répression sous la férule du préfet Papon que personnellement j'ai considéré innocent car la culpabilisation de ce simple commis de la France coloniale innocenterait du coup l'hexagone de la vaste et indigne entreprise assumée sans regrets jusqu'à ce jour, en faisant de ses ignominies systémiques des actes isolés pour ne pas dire des bavures...

Mais le sujet va être comme d'habitude l'objet de beaucoup d'écrits plus documentés et mieux illustrés que tout ce que je pourrais en dire; je le laisse donc à ceux qui peuvent mieux le traiter...

Je préfère pour ma part susciter un autre sujet d'histoire qui concerne un algérien oublié du peuple et de l'Etat... un prince nommé Mohamed Gherainia, né comme Ali la Pointe à Khemis Miliana et mort et enterré avec les honneurs à Slobozia, en lointaine Roumanie...

Cet homme, pharmacien de son état dort dans un cimetière de cette ville sous le drapeau tricolore de la France coloniale qui affirme qu'il a combattu pour elle alors que sa lutte contre les nazis visait à libérer l'homme et non la France...

Il serait juste qu'au lieu de condamner encore un Papon, simple éxécutant d'une politique d'Etat, nous réhabilitions la mémoire de ce héros issu de nos rangs en lui redonnant une algérianité qu'il n'a pas connue et en déniant à la France coloniale le droit d'en faire un héros de sa propre cause...

On devrait commencer par connaître son histoire et finir par lui réserver un mémorial digne de son combat et donner son nom à un village, une place, une cité, un bateau afin que la mémoire collective conserve son nom...

VOICI SON HISTOIRE

Lors de la Première Guerre mondiale, le royaume de Roumanie, un des pays Alliés, est envahi par les troupes allemandes en fin d’année 1916. Très vite, les ressources du pays sont exploitées par l’occupant (agriculture et pétrole). Afin d’assurer la production agricole, les Allemands y envoient de nombreux prisonniers de guerre français et plus particulièrement des troupes originaires d’Afrique du Nord.

Durant les hivers rigoureux de Roumanie, les prisonniers ne reçoivent de l’occupant que de la soupe claire et pas de vêtements chauds leur permettant de résister au froid . Malgré les réquisitions auxquelles ils sont eux-mêmes soumis, les Sloboziens tentent, par la Croix-Rouge locale, de nourrir et vêtir ces prisonniers affaiblis et frigorifiés, mais les soldats de garde prennent la moitié des dons, et la mortalité décime les prisonniers comme en témoignent les nombreux carrés militaires français de Roumanie, dans tous les lieux où les Allemands ont établi des camps de prisonniers.

Mohammed Ben Mohammed Ben Djilali Kerainiya est né le 5 juillet 1891 à Affreville, dans le département français d'Alger (aujourd'hui Khemis Miliana, en Algérie).

Il s'agirait d'un descendant de deys ou de kadis, le fait n'étant pas certain, mais pour les Roumains, cela équivaut à un titre princier.

Il a obtenu, avant la guerre, une licence de pharmacie à Paris mais, étant algérien, c'est en tant que soldat de deuxième classe qu'il est incorporé le 14 octobre 1914 dans un régiment de Tirailleurs algériens.

Il participe aux combats sur le front occidental et, en 1916, il est fait prisonnier puis envoyé en Roumanie.

En tant que pharmacien, les autorités allemandes le nomment médecin du camp de Slobozia, responsable de l’ensemble des prisonniers nord-africains et sénégalais.

Il pratique également en ville, sous escorte, compensant le manque de moyens médicaux pour les civils. Il gagne alors, par son implication, son surnom de « prince Algérien » auprès des Roumains.

En septembre 1918, il apprend par un officier autrichien que les troupes françaises approchent. Mohamed monte alors, avec Drăgan, chef de la résistance roumaine, un plan le libération du camp et de la ville pour le cas où l’Armée d’Orient arriverait en Roumanie.

C’est dans ce cadre qu’intervient sa mort, dont les détails ne sont pas établis.

D’après Cultul eroilor noștri paru en 1924, c’est lors d’une sortie pour rencontrer la résistance, qu’il est surpris par une patrouille allemande, probablement en chasse après lui. Blessé par un tir, il crie alors « Roumains ! Nos frères s’approchent ! Roumains ! ». Il est alors abattu, ou bien capturé et fusillé peu après par un peloton d'exécution.

Slobozia et son camp seront libérées par l'armée roumaine moins d'un mois après la mort du « Prince ».

Plusieurs monuments à la mémoire de Mahomed Gherainia sont visibles à Slobozia.

Sa tombe est située dans le cimetière des héros (aménagé en 1932), dans la rue Eternității (de l'Éternité) n° 2. Elle est surmontée d’un obélisque.

Un monument érigé en ville sur le lieu de son exécution est toujours visible. Celui-ci porte la mention suivante, en français et roumain :

« Ici a été fusillé par les Allemands le 14 octobre 1918, le prince arabe Mahomed Gherainia victime de son dévouement pour la France et la cause des alliés. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Gherainia

PAPON EST INNOSANG !

 COMMENT TAIRE


PAPON EST INNOSANG !

Lors du procès intenté au vieux fonctionnaire zélé de la République Française, des voix se sont élevées pour s'insurger qu'on lui reproche ses crimes nazis et qu'on oublie ses crimes coloniaux...

Cela m'avait inspiré cette petite réflexion que j'ai publiée dans un titre de la presse algérienne des années 90 du siècle passé et dans mon blog http://www.borhan.tchatcheblog.com/?p=13 aujourd'hui inaccessible.
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Les sionistes qui auraient inventé l'holocauste s'il n'avait eu effectivement lieu afin de cultiver un terrible complexe de culpabilité qui fait se baisser les têtes occidentales devant l'étoile jaune, de Tolède à St Pétersbourg, ont exploité le massacre réel ou présumé de six millions de juifs (pas tous sionistes) pour se faire reconnaître la terre promise de et par leurs croyances.

A sa défaite, le nazisme - assimilé trop simplistement à l'antisémitisme et par un détour peu innocent à l'anti-sionisme - fut taxé de crime d'État... et ce sont les États qui ont défendu la création de État sioniste puis qui l'ont comblé (et continuent à le combler) de bienfaits sonnants et trébuchants au nom de la " réparation des dommages subis "...

Ainsi, une simple idée née dans les circonvolutions cérébrales d'un idéaliste juif avant les pogroms nazis s'est concrétisé en État par la grâce d'une culpabilisation d'autres États et se trouve assisté et défendu grâce à eux ... et cet état se permet même de " pogrommer " un autre peuple en intimant un grand Chut!... à l'opinion occidentale si prompte à s'émouvoir dans d'autres circonstances, mais qui se tait piteusement, la conscience torturée par cette culpabilité régénérée et entretenue par des procès qui ne se terminent que pour laisser place à d'autres depuis Nuremberg.

Détenant la formidable puissance de l'information, le si-onisme module à sa guise les bons sentiments de l opinion à son profit et ses ressentiments à l'encontre des autres.

Le procès Papon qui a suivi celui de Barbie vient à propos pour réveiller l'Occident dès qu'il manifeste quelques velléités d'engourdissement ou qu'il commence à comprendre que le martyrologe n'est pas l'apanage du seul " peuple élu ".

Et l'extraordinaire médiatisation qui l'entoure pour les besoins de la cause, éclipse totalement les charniers de Bosnie, les carnages du Rwanda et du Burundi, la sauvagerie sans bornes d'Errais et Bentalha ... C'est qu'il faut garder pour le seul pauvre peuple hé-breux l'exclusivité de l'ho-locauste ...

Et puis, c'est si pratique, ces gros procès du sergent américain qui a décimé le village vietnamien de Mi Lai, de Maurice Papon qui a envoyé au four crématoire quelques centaines de juifs, de Karadzic qui a trucidé des milliers de musulmans Bosniaques... Les politiques qui ont crée ces monstres se font oublier en les plaçant au devant de la scène.

Le Sergent de Mi Lai, victime lui-même d'un infâme conditionnement qui en a fait une bête n'est pas plus coupable que le Colonel Tibets qui largua Litîle Boy sur Hiroshima d'un bombardier portant, comble de cynisme, le nom de sa mère: Enola Gay.

Karadzic qui bombe le torse devant les caméras n'est pas plus coupable que Milosevic du massacre programmé des Bosniaques pour les perfides besoins d'une cause appelée " épuration ethnique ".

Et Papon l'est moins que Bigeard, Massu ou Lacoste, Ce ne sont que des exécutants et s'ils n'avaient pas fait ce qu'ils ont fait, d'autres l'aurait fait... C'est l'évidence non pas " personnifiée " mais " monstruosé " puisque ce n'est plus de " personnes " qu'il s'agit.

Et puis, n'y a t'il pas comme une sorte de programmation pour faire durer le plus possible ces " rafraîchissements de mémoire collective " ? Ne peut-on pas décemment se demander comment il se fait que dans ces pays d'Europe qui sont si pointilleux sur l'histoire de l'holocauste au point qu'un musée ne suffirait pas pour les seules tribulations de la seule Anne Frank, ne peut on pas se demander comment avec tous leurs chasseurs de criminels qui ont retrouvé Barbie même aux confins de la Bolivie et je ne sais plus qui en Argentine, leurs fichiers qui sont remontés jusqu'à Waldheim quand il était lieutenant quelque part dans les Balkans ou ailleurs, comment ils ont pu laisser ce Papon de la farce faire le préfet, le ministre et presque le président de la République pendant tant d'années avant de découvrir en lui ce criminel contre leur humanité...

Mais si les sionistes ont intérêt à jeter l'opprobre à intervalles historiques réguliers sur les nazis et collaborateurs afin de régénérer ce complexe de culpabilité de l'Occident qui les a si bien servis, qu'allons nous en retirer, nous Algériens, qui, à leur traîne, voulons faire admettre que Papon fut un préfet tortionnaire et un ministre de l'intérieur jeteur d'immigrés dans la Seine... Mais tous les préfets de France et de Navarre durant la colonisation furent des Papon, Monsieur Boumaza ! Tous les ministres de France et de Navarre durant la colonisation furent des Papon ! Et Papon qui a compris son rôle de victime propitiatoire sur l'autel du sionisme et de déculpabilisateur de certaines causes l'a si bien dit: " tous les secrétaires généraux de préfectures de France ont fait ce que j'ai fait... "



Comprenez donc qu'en imputant à Papon les ratonnades et les noyades du 17 Octobre 1961 on rend un très grand service à la France coloniale qui voit une des pages les plus noires de son histoire réduite à une simple décision mal placée d'un de ses ministres...




A ce rythme, la colonisation finira par être assimilée à une suite de bavures et la Révolution à une suite de contrecoups de ces bavures, alors que ce furent des moments d'Histoire où des causes se sont opposées et où à l'injustice, la cruauté et l'inhumanité de l'une s'est opposé la justesse d'un combat et sa noblesse...

De grâce, arrêtez d'essuyer les couteaux sanglants des mauvaises causes sur les paletots poussiéreux de sénescents fonctionnaires qui n'ont fait que les servir en exécutant avec zèle les missions qui leur ont été confiées...

Ces gens-là n'ont fait que " leur travail " !

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

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