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samedi 6 octobre 2018

DEUX PLAIES PURULENTES DE NOTRE GOUVERNANCE

 COMMENT TAIRE ?

Le 6 octobre 2012 , 7 ans avant le "hirak el moubarek", j'écrivais sur ces pages:
Mohamed Boulifa est mort des suites d'un arrêt cardiaque à l'hôpital Mustapha.
Il n ' a été transféré dans nulle clinique Belge, Suisse, de France ou de Navarre.
Il aura droit au Jt de 20H à deux mots affectés et le mot d'adieu sera clos par Inna liLlah oua inna ilayhi radji3oun...

Et Mme Toumi qui en a entendu parler se fendra d'un panégyrique digne du "génie du défunt " elli kan h'na ou ra7...
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Je dirais aujourd'hui qu'il y'a deux plaies qui suintent de notre gouvernance ou si vous voulez, deux hérésies "gouvernancières" pour ne pas dire ignominies:

1- les soins des VIP et des oligarques à l'étranger pour tout bobo alors que le commun du peuple n'y est pas admis même pour des maladies rares... Cette imposture de nos gouvernants est la plus incommensurable pour ne pas dire "la plus pire", parce que... ça ne se dit pas !

Et si au moins les adeptes de ces pratiques se taisaient au lieu de venir, l'air indigné, nous expliquer que c'est "avec leur argent qu'ils se font soigner et non avec l'argent public"... comme si les fortunes qu'ils perçoivent provenaient des sueurs qu'ils exsudent ou des œuvres d'esprit qu'ils produisent et non des larcins qu'ils commettent en se permettant de puiser dans les coffres de la République ou de se faire gratifier par des salaires et à-côtés mirobolants pour des services insignifiants rendus au pays et au peuple...

2- les pèlerinages à répétition qu'ils médiatisent parfois par des selfies en draps blancs qu'ils osent publier sur leurs pages , sans penser d'abord à cette laideur qu'il nous contraignent à regarder et sans se rendre compte ensuite et surtout de l'affront qu'ils osent faire au peuple en lui montrant que l'argent du pays est utilisé par des prédateurs pour solliciter le pardon de Dieu pour les prédations commises...

Et si au moins les adeptes de ces pratiques se taisaient au lieu de venir, l'air indigné, nous expliquer que c'est "avec leur argent qu'ils se font blanchir et non avec l'argent public"... comme si les fortunes qu'ils perçoivent provenaient des sueurs qu'ils exsudent ou des œuvres d'esprit qu'ils produisent et non des larcins qu'ils commettent en se permettant de puiser dans les coffres de la République ou de se faire gratifier par des salaires et à-côtés mirobolants pour des services insignifiants rendus au pays et au peuple...

Voilà... c'est mon coup de gueule de ce matin... et s'ils se trouvent parmi vous qui pensent que ces gens là ont bien le droit de se soigner où ils veulent et de pratiquer leur religion comme ils veulent, qu'ils se disent que ma goult walou...
6/10/2018

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