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mercredi 13 janvier 2021

J'SUIS PAS MISOGYNE MAIS...

 J'SUIS PAS MISOGYNE MAIS...

J'suis pas misogyne moi aussi mais il m'arrive d'en vouloir à mort aux femmes... d'abord pour leurs manières de vous faire comprendre que vous êtes le phénix des hôtes de FB alors qu'elles rient sous cape de toutes les contorsions que vous faites pour leur plaire...


J'suis pas misogyne mais il m'arrive de vouloir étrangler les femmes pour leur versatilité qui leur fait faire volte face sans crier gare pour vous laisser là, à regarder s'effondrer vos illusions dans ces fleurs que vous laissez tomber sur vos souliers que vous avez pourtant vernis...
J'suis pas misogyne mais il m'arrive de vouloir faire de l'épuration sexuelle quand je compare la beauté et l'intelligence des femmes avec la laideur et l'imbécillité de mes congénères hommes, ce qui me fait comprendre que j'appartiens bien à une race inférieure...
Fort heureusement notre bon président a eu la bonne idée de me réconcilier avec ma masculinité en prenant la bonne décision de favoriser la promotion des femmes en politique, me permettant de comprendre, à voir nombre de celles qui montent au perchoir, que l'égalité des sexes est une réalité rassurante...
14/1/2018

LE CHANTAGE AU CHAOS

 LE CHANTAGE AU CHAOS...

C'est en n'arrêtant pas de faire craindre la catastrophe qu'on a conditionné tout un peuple sur "l'incontournabilité" d'un homme dans le destin d'une nation...



Slimane Amirat disait un jour qu'un pays n'est pas une Société commerciale pour faire faillite, déposer son bilan et licencier ses citoyens... Henry Kissinger affirmait qu'un pays se condamne à mort s'il doit s'inventer un homme providentiel toutes les dix années et Chadli répliquait qu'un pays qui n'a pas de difficultés n'est pas un pays et que nous, el hamdou liLlah nous avons plein de difficultés...
Les trois ont peut être raison un tant soit peu...
On a pourtant vu ce pays émerger de crises majeures... d'abord de la nuit coloniale, ensuite de la guerre civile fratricide des lendemains de l'indépendance, puis de la gestion infantile et baroque de Ben Bella, puis de la crise du pétrole, de la mort de Boumediene, du chadlisme à la sauce brahimienne, du parti inique dans tous les sens que revêt le terme ou l'intonation, de la révolution d'octobre, de l'insurrection islamiste, de l'exécution en direct de Boudiaf, de la démission de Zeroual, du big one d'El Khalifa, du séisme d'el Asnam et des inondations de Bab El Oued, du printemps berbère, du printemps arabe, de l'hiver 2004, de la vingtaine d'années de ministère de Benbouzid, de la défaite face au Malawi, du passage de Yahia Guidoum au ministère de la santé et de Khalida Toumi à celui de la culture, des mangeurs du Ramadhan, des redressements récurrents du FLN et du RND, des boycotts du FFS, de la pénurie de lait et de liquidités, de l'état des billets de 200 DA...
Je crois que ceux qui accréditent l'idée que les prochaines élections risquent d'être fatales à notre pays ne font qu'accréditer une autre idée qu'ils prétendent combattre en conditionnant le peuple et ses élites à reconduire un système qu'il n'arrêtent pas de vilipender, reprenant pour cela une antienne éculée qui dit: c'est ça ou le chaos !
14/1/2014

FORMALISME OUTRANCIER

 Hier en rentrant chez moi, j'ai pris en auto-stop un travailleur d'une usine... nous avons parlé de ce mauvais temps qui empêche la pluie de tomber puis, de fil en aiguille, il m'a raconté la misère du smicard mais en la relativisant car il y'a pire: c'est celle du commerçant...



Il en connaissait un bout car avant de devenir salarié, il s'était essayé au commerce...
il m'a parlé de la caisse d'assurance et de ses lourdes cotisations sans véritables contreparties et de l'angoisse et de la détresse qui prennent l'assujetti au moment où il lui faut trouver de quoi s'acquitter de cette charge...
Il m'a parlé de l'impôt qu'il faut verser quel que soit le volume d'affaires réalisé et des insomnies de 3h du matin quand dettes et créances commencent à jouer la sarabande dans la tête du commerçant qui n'est sûr de rien et qui regarde dormir ses enfants en ne sachant pas de quoi sera fait demain...
Un jour m'a t'il dit, je suis allé au Souk de Sidi Aissa pour approvisionner mon épicerie... n'ayant pas trouvé grand chose, j'ai ramené pour 4000 Da de jouets en plastique, juste pour amortir en partie les frais du voyage et donner quelques couleurs à ma bicoque...
Au retour, je suis tombé sur un barrage... Comme c'était presque la fin de l'année, je savais que j'allais être verbalisé car c'est une période où on ne pardonne pas ; les carnets de contravention en fin de validité ne devant pas être remisés inutilement...
J'aurais aimé avoir un feu qui ne marchait pas... j'en aurais eu pour 2000 DA seulement... j'aurais consenti une dépense quatre fois plus forte que ce que j'escomptais tirer de ma journée mais c'est un aléa si habituel qu'il en était devenu acceptable...
Tout étant en ordre, on alla trouver d'autres motifs à contravention... le registre de commerce était au nom de mon frère et on m'en dressa PV, puis on m'exigea la facture d'achat des jouets; ne pouvant la produire parce que tout le monde sait que personne ne délivre de factures en souk ou ailleurs, on m'en dressa aussi PV...
Le tribunal me convoqua quelques jours plus tard... je me suis retrouvé en salle d'audience avec des dizaines de petits commerçants de ma catégorie et qui avaient gravement enfreint les lois de la république...
Le défaut de présentation de factures d'achat était payé ce jour là à 30000 DA pour les absents et 20000 da pour les présents... j'écopais de ma peine sans sourciller parce que je me considérais logé à la même enseigne que mes pairs...
Je restais en salle attendant ma seconde comparution...
Quand vint mon tour, la juge s'essaya a un trait d'humour en me voyant pour la seconde fois.
"Dhork n'ta wach n'dir bik !" (et maintenant que dois je faire
de toi ?) me dit-elle avec le sourire...
Lassé par l'épreuve, je lui répondis;" zidili zoudj okhrine ou khallini n'roh ! (Ajoutez moi deux autres millions et laissez moi partir !)
Elle eut pitié de moi et m'infligea une amende de 1000 DA…
21000 DA alors que ce que j’espérais tirer de cette journée ne dépassait pas 800 DA…
J’ai décidé ce jour là de mettre fin à toutes mes ambitions de liberté et d'auto suffisance et de me trouver un travail salarié et depuis que j’ai réussi à me caser au SMIG, j’ai perdu mes insomnies. Il m’a juste fallu moduler mes dépenses en fonction de mon salaire… C’est difficile mais pas impossible…
Je voulais vous raconter cette histoire qui résume l’immense entreprise de castration collective que commet l’administration avec l’aide de la justice en se déconnectant totalement d’une réalité pourtant connue de tout le monde et dont elles sont en très grande partie responsables…
C’est en exagérant un formalisme qu’elles savent pourtant de simple façade qu’elles favorisent l’informel et l’économie parallèle…
Dans un pays qui ne pratique pas la politique de ses moyens et refuse de se doter des moyens de sa politique, la répression ne peut absolument pas faire basculer les citoyens vers le respect des Lois…
Elle ne peut en faire que des salariés amorphes ou des trabendistes entreprenants…
Et si vous détectez un blasphème dans ce que je dis, astaghfirou Allah !... rani ma goult walou !
14/1/2016

YENNAYER ENTRE AGRARISME DÉPASSÉ ET SHASHNAQUISME RIDICULE

YENNAYER ENTRE AGRARISME DÉPASSÉ ET SHASHNAQUISME RIDICULE 


Mère disait: "ila d'khal yennayer koul guemh'ek ksayer ou ma t'louhouch fel m'tayer"... Quand Yennayer rentre, tu as intérêt à manger ton blé en galette au lieu de le jeter dans tes labours"...

Ce proverbe signifie que le blé semé après le 12 janvier ne donnera rien...
Je pense pour ma part qu'avec les chamboulements climatiques et avec les semences génétiquement programmées par Monsanto, ce proverbe agricole n'a plus aucune pertinence...
Quand on trouve du blé développant des épis à côté d'un autre blé qui n'a pas encore germé, on peut dire que la folie humaine a déjà contaminé la bête et la plante et qu'il nous faut peut-être arrêter d'étaler notre fierté de posséder notre propre calendrier agraire dont nous avons officialisé la célébration depuis 2 jours... Car ce calendrier est devenu obsolète sous les coups de boutoir des manipulations génétiques conjuguées aux techniques modernes (serres à climat conditionné, élevages intensifs en milieu aseptisé, aliments concentrés... )
Contentons-nous donc de profiter de l'existence du début de ce calendrier et du climat de fête que nous lui avons collé, sans nous ridiculiser à parler de sa pertinence !
Mais retirer à Yennayer sa caractéristique agricole, c'est lui conserver seulement son shashnaquisme.
Et à mon avis, il est préférable de lui coller un caractère d'utilité publique même rendue peu évidente qu'une référence légendaire sans rapport avec un quelconque mérite de notre peuple et sans aucun impact sur son passé tragique, sa difficile réalité actuelle et son illusoire devenir..
Et merci à tous ceux qui n'ont jamais planté chou ni élevé chèvre et qui tirent une gloriole déplacée de l'existence d'un calendrier dont ils ont juste entendu parler ou qui honorent un pharaon dont ils sont les premiers à douter de m'éviter les sempiternels procès d'intention qu'ils me font subir à chaque fois que je me permets de donner un avis sur les sujets communs dont ils ont fait indûment leurs chasses gardées...

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...