Pendant que des militaires peaufinaient des stratégies pour essayer de remporter une victoire incertaine sur un terrain miné et contre des adversaires qui ne jouaient pas franc jeu, des spectateurs aussi grincheux que les deux vieillards du muppet show, la sympathie en moins et la haine et plus, tiraient sur tout ce qui bougeait en criant leurs réserves et leur scepticisme... espérant parasiter le match, comme des supporters trop cyniques crient du haut des tribunes des slogans démoralisants et démobilisateurs, ils regardaient la scène de leur perchoir confortable et sécurisé, attendant la débâcle qui leur aurait permis de continuer à gloser sur les inconséquences, les inconsistances et les incohérences les incompétences dont ils ont fait un leitmotiv depuis 1962...
La victoire obtenue, ils ont tout fait pour la mettre à l'actif des joueurs en en excluant les dirigeants, juste pour désarticuler l'équipe car le souci essentiel de ces supporters perfides qui ne supportent que leurs intérêts reste le désagrégation de toute l'équipe !
Quand l'équipe algérienne est rentrée dans le vif du sujet de la CAN, ils ont réinvesti les tribunes médiatiques pour déstabiliser autant que faire se peut sa cohésion en faisant passer leurs piques pour un excès d'intérêt qu'ils lui accorderaient. Ne dit on pas qu'une gifle d'un ami est une pomme et que "qui aime bien châtie bien"?... et quand la rencontre s'est terminée comme toutes les rencontres sportives, par un score qui ne fut pas en notre faveur car le sport est ainsi fait qu'il se sanctionne toujours par une victoire, une défaite ou un score de parité, on les a vus se lever à l'unisson pour crier haro sur l'équipe, mais pas seulement sur les joueurs et leurs dirigeants !
L'occasion était trop belle, vu l'engouement populaire pour ce sport, de déclencher les feux de toutes les batteries sur le pays et ses institutions, comme si une défaite sportive pouvait être symptomatique de toute une forme de gouvernance...
23/1/2013
