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samedi 23 avril 2011

LES CONSTANTES DE LA FITNA…

 LES CONSTANTES DE LA FITNA…

Voilà un pays auquel le Bon Dieu a tout donné pour réussir: un espace sidérant, des paysages magnifiques, des ressources inépuisables, une religion unique, une langue véhiculaire commune et des traditions et cultures vernaculaires millénaires qui ont démontré au cours des siècles qu'elles se complètent plus qu'elles ne s'opposent.



Voilà un pays où des apprentis sorciers se sont arrogés chacun le droit de s'accaparer une parcelle d'identité pour en faire non un morceau de ce grand puzzle qui fait un pays mais pour l'extraire et la brandir comme étendard opposé aux autres parcelles "étendardisées" dans une optique non pas "complémentariste" mais "exclusionniste" elles aussi.
*- La Révolution armée qui a libéré le Pays est aujourd'hui revendiquée exclusivement par ceux-là qui, hier seulement ont refusé manu militari que la devise "par le peuple et pour le peuple" soit descendue des frontons des institutions officielles.
Et comme pour bien montrer un droit de propriété sans partage, ils en sont arrivés à s'organiser de sorte à faire de la Révolution leur propre plate-bande qu'ils surveillent avec le sourcil froncé et le doigt sur la gâchette.
Regardez comment, dans les villages les plus reculés, c'est toujours un groupe restreint de "Moudjahidine" qui vous tire les salves d'honneur le 1er novembre, qui vous dépose les gerbes de fleurs sur les stèles commémoratives, le 5 Juillet, qui vous célèbre à guichets fermés la journée du Chahid...
Poussant plus loin cette terrible et horrible atteinte au caractère populaire et non élitiste de la Révolution, ils en sont arrivés à organiser les progénitures en corporations non pour défendre les principes mais pour se les accaparer et en profiter comme d'un butin de guerre...
La famille dite "révolutionnaire" est ainsi venue se constituer en bloc exclusionniste, en secte qui a ses gourous, en religion qui a ses dogmes et son clergé.
Pour s'auto convaincre du devoir de défense de la Révolution, la famille a inventé des tas d'ogres sournoisement antirévolutionnaires... Ses ennemis irréductibles ne sont pas très loin, ce sont les autres algériens qui croyant en leur droit à la citoyenneté, osent émettre d'autres avis que les avis autorisés...
*- L'islam dont personne n'a eu à douter depuis son avènement en ces terres et dont même les pères-blancs ont du faire leur deuil de le soustraire aux autochtones, pour se consacrer aux seules œuvres de charité chrétienne, abandonnant tout idée de missionnariat, cet Islam que chacun pratiquait selon sa propre lecture sans que l'autre ne trouvât à redire a été squatté par les "exclusionnistes".
Ils en ont fait un bloc compact, une secte avec de nouveaux dogmes, des tenues rituelles et un clergé qui à un doigt à l'œil et l'autre sur la détente.
Son universalisme a été réduit à un très restreint corporatisme; une sorte de KKK ou les messes-basses le disputent à la suspicion et ou la suffisance et l'absoluité ont détruit toute idée de modestie et de relativité.
Et les ennemis à combattre et à réduire furent trouvés dans ces algériens qui ne pêchent que par divergence d'avis avec le nouveau clergé...
Pour se donner bonne contenance, ses promoteurs ont appelé ce nouveau phénomène: Sah'wa !
*- L'arabe qui n'est qu'une langue très mal parlée et très peu utilisée par ceux là-mêmes qui s'en disent détenteurs de la légitimité originelle et qui aurait pu sans ses gardiens du temple, évoluer et investir les temples du savoir et de la technologie moderne, a été réduite à un simple faire-valoir.
Les arabistes qui s'en réclament ne le font qu'en opposition aux usagers des autres langues qui, elles, ont tout fait pour avancer au lieu de s'arrêter à la croisée des chemins pour se barricader contre des agresseurs que ses servants atteints de myopie ont toujours été seuls à voir.
Cette langue est devenue aujourd'hui un objet de culte; elle a son clergé et ses soldats et l'ennemi à réduire, c'est cet algérien qui, à son gré ou contre son gré, trouve qu'il lui est plus loisible de s'exprimer autrement...
Ils ont appelé cela: devoir sacré et ont mélangé un zeste de religion (c'est la langue du Coran hé! oh!) et un zeste de patriotisme (on ne va pas adopter la langue du colonialisme hé! ho!).
En fait, derrière ces gros coups de gueules bigotement patriodardiques se cache un tout petit motif terre à terre: ne maîtrisant que peu ou pas du tout les autres langues, ils cherchent à tout prix à se faire une place au soleil en utilisant l'Arabe comme monture...
*- La berbérité qui va des côtes atlantiques du Maroc aux confins des Oasis de l'Egypte et qui renferme en son sein autant de cultures que de dialectes se trouve revendiquée essentiellement par quelques inadaptés qui ne savent pas qu'en la coloriant en jaune kabyle, ils ne la font pas du tout grandir mais la réduisent à deux ou trois départements algériens (d'ailleurs partiellement "kabylisés").
Le tohu-bohu généré par ces défenseurs très restrictifs de l'identité partout où est mis à leur disposition (parfois très peu innocemment) un moyen d'information éclipse toute possibilité de raisonnement et de discussion.
Les tiraillements entre tendances prouvent si besoin est que le but à atteindre n'a jamais été la restauration ou le reconnaissance d'un statut pour la culture ou l'identité autant que pour les servants de cette cause comme il témoigne des oppositions entre toutes les forces instrumentalisantes et autres tireurs de ficelles qui ont trouvé selon le cas, dans la perfidie , dans l'ingénuité ou dans les ambitions de certains, un mercenariat très bon marché pour disloquer un pays sans recourir à d'autres opérations aussi risquées que coûteuses ou du moins pour l'occuper dans des combats d'arrière-garde afin qu'il ne contamine pas, par sa volonté de démocratisation, les pays réservoirs de la sous-région ou de la région...
Et le berbérisme s'est graduellement érigé en caste dans laquelle trônent les gourous et se fabriquent des mutants et où il n'arrête pas de tirer des plans sur la comète et de menacer de faire rendre gorge à ses ennemis que sont comme de bien entendu... les autres malheureux algériens qui n'ont pas pu ou su conserver leurs facultés berbérophones... que dis-je ? kabylophones !
*- La démocratie qui se veut être un moyen de conférer au peuple le choix de ses servants s'est laissé prendre dans les rets de certaines élites qui n'ont jamais admis qu'un peuple pouvait être autre chose qu'un ramassis de peuplades irresponsables.
Pour la sauver du peuple qui risquait de la malmener, Elles l'ont mise à l'abri et entourée de barbelés.
Et aujourd'hui, on constate en cette terre d'Algérie qu'il n'y a pas pire dictature que... la démocratie !
Elle s'est construit une tour d'ivoire d'où elle invective le Peuple par l'intermédiaire de ses fondés de pouvoir désignés ou autoproclamés.
La presse a tôt fait de lui dessiner les contours et de lui affecter ses servants qui se sont laissés prendre au jeu et se sont constitués eux aussi en secte où ils font les gourous et fourbissent les armes à des meutes de zélateurs prêts à aller en découdre avec l'ennemi.
Et l'ennemi, c'est toujours ce malheureux algérien qui a eu l'outrecuidance de douter des big brothers ou de faire la moue devant les rhétoriques fumeuses des démocrates de façade.
Chacune de ces sectes, outre les ennemis irréductibles qu'elle voit dans les autres sectes, n'arrête pas de vilipender les tenants du pouvoir, du système ou du régime, qualifiés de tous les adjectifs superlatifs.
A bien réfléchir, et puisque telle semble être notre fatalité, il est préférable d'avoir affaire à des noceurs et jouisseurs invétérés qui ont le mérite de ne chercher que les plaisirs du ventre et du bas-ventre, que de laisser passer l'une quelconque de ces sectes qui n'accepte la cohabitation que dans la réduction d'autrui et qui ne se repaît que du sang des autres.
Parce que, si par malheur on avait eu l'idée de permettre à l'une de ces sectes d'accéder au podium, ce pauvre pays aurait connu le sort de la Somalie, du Rwanda ou du Burundi...
Vous pouvez avoir un avant-goût de ce qui nous est réservé, en consommant les délicieux discours que nous donnent à entendre les dignes représentants de ces sectes, lavés, blanchis et nourris par leurs bienfaiteurs d'outre-mer...
23 Avril 2011

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