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dimanche 14 mars 2021

LES MARCHANDS DE REVES

La gouvernance idéale est une vue de l'esprit...



Le peuple qui s'autogère est une utopie...
La République de Platon tout comme le "Meilleur des Mondes" de A.Huxley sont des oeuvres de fiction...
L'Etat Islamique construit par le Prophète ne peut être reconstruit car le Prophète ne peut être ressuscité..
En chassant Adam du Paradis, Dieu n'a pas promis à l'Homme de le lui refaire sur Terre... sinon Il ne l'en aurait pas expulsé...
Les manipulateurs politiques et religieux qui font croire aux masses populaires et juvéniles qu'il existe une gouvernance idéale où "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" ne sont que des crapules qui se construisent statuts et statues en exploitant l'ignorance, l'ingénuité, les frustrations, les espérances et les illusions ...
15/3/2020

LES BONS, LES BRUTES ET LES TRUANDS...

 LES BONS, LES BRUTES ET LES TRUANDS...

Le 23 juillet 2012 j'écrivais cette réponse à un ami qui me faisait remarquer qu'il était pour l'Algérie du bon peuple et non pour celle de ses mauvais dirigeants...un peu comme veulent le faire accroire aujourd'hui les opposants statutaires ou ceux qui, chassés par la centrifugeuse, se sont découverts des vertus démocratophiles...
" Je n'ai à aucun moment parlé de pouvoir, de régime ou de système car les pouvoirs, les régimes et les systèmes sont des termes qui revêtent des interprétations trop vagues et trop généralisantes...
Il y'a tout de même une évidence dans notre cas, c'est cette fixation sur l'idée de Mafia qu'on accole aux responsables chargés de notre gouvernance...
Je connais, et tu connais des généraux qui n'ont pas la fortune de trabendistes...
je connais et tu connais des maires moins riches et plus honnêtes que leurs plantons...
Je connais et tu connais des opposants plus gloutons que des "affidés du pouvoir"...
Il n'y a pas d'un côté les bons, de l'autre les brutes et du 3e coté les truands...
Il y'a un amalgame populaire où on peut rencontrer des gouvernants honnêtes jusqu'au bout des ongles et des contestataires qui sont capables de couper les poils à un chacal en pleine course (ih'affou ledhib ou houa yedjri).



Cette division entre peuple respectable et dirigeants flibustiers n'a jamais été ma conception... Je préfère juger les hommes en fonction de leur valeur propre et non du pseudo-clan auquel on les apparente.
Et je conçois un PAYS, une PATRIE, comme une entité qui doit absolument transcender les pouvoirs qui la régissent car ces pouvoirs passent mais la Patrie doit rester.
Ceci dit, vous avez le droit d'adhérer ou de ne pas adhérer à toute initiative citoyenne; vous êtes libre d'interpréter comme bon vous semble votre devoir citoyen; mais soyez tolérants envers ceux qui peuvent ne pas penser comme vous et de grâce, évitez les raccourcis et les généralisations...
Le POUVOIR-REGIME-SYSTÈME est une nébuleuse bien pratique qui permet de mettre n'importe qui et n'importe quoi dedans et qui nous déresponsabilise de notre propre inertie en lui imputant la responsabilité de tous nos déboires et de nos malheurs..."

PRINCIPES ET ALIBIS

 "JE SUIS CESAR ET NON PAS ROI !"

Nous sommes le 15 Mars .... Il est 3h 10... Kerry a rencontré Lavrov tout à l'heure à Londres... Ils ont parlé d'Ukraine et de Crimée et se sont séparés en se promettant de se revoir... Quand on voit deux "grands" décider du sort des petits, on a toujours cette impression que ce qui les réunit, c'est seulement la manière de les cuisiner pour qu'ils soient au goût du premier et ne pas rester en travers de la gorge du second...
Quid de l'intérêt des peuples dont on ne conçoit les pays que dans le seul rôle géo-stratégique même si on ose parler avec grosse émotion de liberté et de droits annexes !....
C'est le 15 mars 1963 que les "Amis-requins" proposèrent pour la première fois un téléphone rouge entre Moscou et Washington pour éviter tout conflit "accidentel" et il est certain que ce téléphone fut utilisé avant que les Russes ne prennent l'initiative du référendum en Crimée... les rencontres à Londres ou ailleurs ne servent qu'à amuser la galerie et Kerry qui n'a pas le charisme ni la fermeté de Lavrov a fait une déclaration à la Sellal à l'issue des entretiens, en menaçant puis se rétractant à deux reprises pour préciser que ses menaces n'étaient pas... des menaces !
Il faut être sacrément ingénu pour croire un seul instant aux principes déclarés des deux parties en faveur des peuples de ce pays où la subversion a tout fait pour détruire les équilibres précaires qui permettaient la cohabitation entre ethnies différentes, linguistiquement, racialement, religieusement et politiquement, différences qu'avait mises sous le boisseau le communisme...



Les principes sont faits pour le seul besoin de se donner des alibis...
En Crimée comme en Syrie qui en est en ce jour, à sa troisième année(1) de massacres; c'est l'intérêt des intervenants qui prime sur les droits des masses qu'ils prétendent aider à s'émanciper.
En Crimée comme en Algérie aussi où partisans et adversaires de la 4eme 3ouhda ne jurent que par les principes quand on sait que ces principes ne se sont jamais manifestés avant l'annonce des élections et qu'ils s'estomperont vite fait dès que les jeux seront faits...
Le peuple dont on découvre avec un paternalisme trop attentionné pour être sincère le droit au bonheur n'est pas dupe et c'est en spectateur indifférent qu'il regarde gesticuler des deux côtés de la barrière ses deux brusques bienfaiteurs qui ignoraient jusqu'au 3 mars ses misères et ses douleurs et que leurs représentants encostumés et encravatés toisaient de haut de derrière leurs lunettes noires...



Ces dignes bienfaiteurs ont trouvé, d'un côté comme de l'autre le moyen de rallier à leurs causes ce bon petit peuple qui ne demande que la paix : le chantage au chaos !
Le chaos quoi qu'il fasse... en reconduisant un Bouteflika impotent disent ses adversaires, en faisant un saut dans l'inconnu dit Ahmed Ouyahia et les partenaire d'un président dont la chaise roulante fait office de trône impérial...
C'est le 15 mars 44 avant JC que César mourut sous le glaive de Brutus et de 22 autres députés conspirateurs qui voulaient l'empêcher de devenir roi alors que quelques temps avant, devant la foule qui l'acclamait, il avait crié: "je suis César et non pas Roi !"...
L'histoire affirme qu'aucun des 23 conjurés ne lui survécut plus de 3 ans et que certains d'entre eux périrent par les mêmes épées qui le frappèrent.
Toute comparaison avec notre empereur est bien sûr malvenue car nos députés à nous, s'ils ont la perfidie de Brutus, n'ont pas son courage... Il reste à signaler que Rome connut après la conjuration des "libérateurs" et la mort de César 15 années de guerre civile...
Bien plus tard, toujours un 15 mars et précisément en 624, se déroula la bataille de Badr qui vit les Musulmans remporter leur première victoire, ce qui aiguisa leur appétit... et c'est 6 ans plus tard, jour pour jour, que le Prophète QSSSL quitta la Mecque pour Médine, montrant la pertinence du proverbe qui affirme que "nul n'est prophète en son pays"; Médine où il reçut un accueil digne de son rang de Prophète sous les airs de "tala3a el badrou 3alayna"...
C'est certainement avec faste que fut reçu aussi Christophe Colomb de retour des Amériques en ce 15 mars 1493 car il devait avoir les soutes de ses bateaux pleines de présents pour son roi...
Christophe Colomb sans qui le monde ne serait pas aujourd'hui si tristement inféodé aux génocideurs des amérindiens et de leurs bisons, devenus gendarmes du monde et qui se sont convertis en défenseurs des droits de l'Homme sur lesquels ils estiment avoir un droit de regard, de l'Algérie à l'Ukraine, en passant par la Syrie...
C'est triste...
Triste et tragique fut ce 15 mars 1962, quatre jours seulement avant le cessez-le feu, quand la sinistre OAS dans sa folie sanguinaire de bête blessée, assassina sans raison cet homme de paix que fut Mouloud Feraoun et 5 de ses collègues, dans le noble exercice de leurs fonctions...
(1)- Cette chronique date du 15/3/2014... aujourd'hui les syriens ont leurs 9 ans de guerre et aussi leurs millions de martyrs... tous confondus.

LA GOUVERNANCE PAR LA COMPLAISANCE

 LA GOUVERNANCE PAR LA COMPLAISANCE

En usant de circonspection, de complaisance et de souplesse dans la prise en main du Covid19, Tebboune et Djerrad veulent faire des économies et s'assurer des sympathies...



Ils ignorent que s'ils ne paient pas le vrai prix au stade 1, ils paieront le centuple au stade 2 et s'ils ne paient pas ce centuple au stade 2 (et ils ne pourront pas le payer), il ne pourront rien faire au stade 3 car tout sera vain...
Au lieu de penser économie et sympathies, ils devraient penser diligence et efficacité et user d'autorité et de fermeté en bannissant hésitations, populisme et démagogie...
Mais en sont-ils capables, non... car ils ont été formés dans cette gouvernance de l'approximation et de l'improvisation...

HEXAKOSIOIHEXEKONTAHEXAPHOBIE

 Hexakosioihexekontahexaphobique toi-même !...

Nous sommes le 14 mars... la journée de Pi (3.14) qui aime nous faire tourner en rond ce qui n'est pas pour nous déplaire car c'est un sport national que nous n'arrêtons que pour nous consacrer à un autre sport, national lui aussi, faire du sur-place...



Le 14 mars est aussi dédié à la pâquerette...
Elle est belle cette fleur qui dessine un gros soleil jaune lançant ses rayons blancs; mais elle se fait raser à l'excès en ces terres où on a cure des fleurs, de leur beauté ou de leur symbolique, car on a d'autres préoccupations bien plus terre à terre...


Et aujourd'hui, la préoccupation essentielle de l'algérien consiste à s'échiner à discuter de Bouteflika en rasant toujours les pâquerettes... comme nous le faisons en cette chronique...
Bouteflika qui vient de recevoir un petit coup de fouet avec l'incursion de Ouyahia et Belkhadem dans la course qu'il mène en chaise roulante face aux lièvres et à la hase habituelle... course dont la liste des compétiteurs vient d'être officialisée par Medelci...
Ils sont six... six comme le numéro maléfique du FIS en 1990, 6 comme le nombre de candidats de grande pointure qui se sont retirés en 1999 pour le laisser seul en piste...
6 comme le chiffre de la bête et qui risque d'instaurer une hexakosioihexekontahexaphobie *** populaire en notre pays où nous sacrons plutôt le 7 et usons du 5 pour éliminer maléfices et mauvais œil mais où cette année on focalise très fort sur le 4...



Medelsix qui ne doit pas être hexakosioihexekontahexaphobe, ménageant le chouchou et les lièvres a préféré honorer celui qui l'a fait arbitre plutôt que de profiter de cette chance qui ne se reproduira plus, d'inscrire dans l'honneur son entrée dans l'Histoire en tirant le carton rouge à Bouteflika pour l'expulser du terrain de la confrontation et signer ainsi l'arrêt de mort d'un système qui, en s'acharnant à perdurer quand l'Histoire l'a condamné, risque de condamner à mort le pays...
Après cette annonce du Conseil Constitutionnel qui tire le diable par la queue, nous allons assister à une accélération des événements... espérons que les appels au ralliement au panache d'un blanc douteux des deux candidats principaux ne débordera pas vers la violence physique après les abus verbaux et écrits qui caractérisèrent toutes les rencontres sur les plateaux des télés, les colonnes des tabloïdes ou les vidéos, posts et coms des réseaux sociaux...
C'est le 14 mars 1590 qu'Henri IV, tonitruant roi guerrier lança à l'adresse des indécis son cri de ralliement « Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l'honneur et de la victoire ! »... Cri de ralliement qui a valu à son auteur de voir s'inscrire pour la postérité la couleur de son panache qui fait l'objet depuis cette date, d'une question aussi difficile que celles qu'on pose parfois dans les jeux au ras des pâquerettes de notre télé: "quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV"...
C'est ce cri que serait tenté de lancer Bouteflika et que lance pour lui Ahmed Ouyahia par procuration pour compenser son aphasie mais aussi et surtout pour montrer que les "décideurs", au bout de tractations qu'on devine difficiles ont fait leur choix...
Un cri que Sellal, désigné chef de campagne, est appelé à répercuter, à sa façon, vers les soutiens qui vont affluer, "spontanément" maintenant que les "jeux sont faits"...
En guise de réponse à la question "lapalissieuse" de la couleur du panache blanc d'Henri IV, Louiza Hanoune pour sa part aurait certainement répondu "rouge !", juste pour montrer sa fidélité à son obédience marxiste qu'elle n'a pourtant cessé de décolorer d'abord par ses compromissions avec les verts islamistes, ensuite par ses accointances avec le noir "pouvoir assassin"...
Marx en est mort au moins deux fois... d'abord le 14 mars 1883 puis en voyant se revendiquer de sa doctrine une Louiza Hanoune qui s'acoquine indécemment avec des addicts déclarés à l'opium du peuple qu'elle a rencontrés comble de l'hérésie sous la chapelle de San't Egidio et qui flirte aujourd'hui avec un président qui était réputé libéral même du temps du "socialisme spécifique"...
Marx qui se serait écrié à Alger où il était venu vivre une aventure amoureuse en 1831-1832, en voyant nos ancêtres indigènes plier sous le poids des faix après s'être laissé dominer suite à leurs dissensions internes: "ils iront au diable sans un mouvement révolutionnaire !"...
Et nous retrouvons encore ce diable cornu à pattes de bouc du début de notre chronique, un bouc que notre taghannant suicidaire fait voler... à l'instar d'un Ahmed Ouyahia qui insiste pour nous faire admettre que l'invalide des Invalides peut validement nous régenter alors que nous avons constaté de visu qu'il ne lui reste que "l'eau qui chauffe"...
Mais tout est relatif aurait dit Albert Einstein qui naquit le 14 mars 1879 et mourut le 18 Avril 1955... 6 décennies avant la date de renaissance de la République ou celle du début d'une de ces apocalypses cycliques que nous ramènent nos urnes en laissant fuser un diable hilare à leur ouverture...
*** L' hexakosioihexekontahexaphobie, comme personne ne l'ignore, c'est bien sûr la peur du 666 considéré comme "chiffre du diable"... mot plus long que "anticonstitutionnellement" qui qualifie selon certains, la manière dont on s'est arrogé un 3e mandat... et un 4eme aussi !
14/3/2014

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...