AU DIABLE... LE DIABLE !

AU DIABLE... LE DIABLE !

Nous avons l'habitude fi hadh el bled, afraden, djama3aten oua houkoumaten de toujours nous inventer un bouc émissaire pour lui imputer nos carences...

Ainsi quand un travailleur arrive en retard à son travail, il en impute la responsabilité infailliblement au conducteur de bus, au barrage filtrant ou à la montre qui s'est déréglée mais jamais à sa veillée aux dominos qui l'a empêché de se réveiller à temps... quand un groupe de citoyens voit ses ordures s'entasser, il montre du doigt et du menton le maire et ses agents de service en refusant de s'en prendre à l'incivisme qui lui fait sortir ses poubelles au mauvais moment et quand l'Etat doit faire face à la colère citoyenne, il invoque le complot ourdi en refusant de reconnaître la faillite de sa politique...

C'est cette propension à s'auto suggérer que l'enfer c'est toujours les autres qui n'a jamais permis et ne permettra jamais à ce pays de s'élever au dessus du niveau des pâquerettes...

Il est vrai que le religion y est pour beaucoup dans cette manière de voir les choses car c'est elle qui nous a imposé l'idée d'Ibliss, cet agent indépendant de notre volonté qui n'arrête pas de nous entraîner vers l'obscurité, nous qui marchons zaama résolument vers la lumière...

Quand l'individu identifie ses tares, il finira bien par les corriger... quand le groupe admet ses fautes, il peut leur trouver une solution et quand l'Etat admet ses dérives, il peut redresser la barre... quant à l'autre qui nous mine sournoisement notre quotidien, il est tellement vaporeux que quand nous cherchons à le prendre par le cou pour l'étrangler, nous nous retrouvons à serrer nos mains sur le vide...

Ana n'goul oublions donc bliss au lieu de la maudire en le tenant par la queue ... et que chacun assume et corrige ses erreurs, balak ça nous permettra d'avancer au lieu de continuer à tourner sur nous mêmes en pestant contre des boucs imaginaires tout en nous mordant rageusement la queue...

15/10/2014

DERNIER VENU PREMIER ARRIVE

 COMMENT TAIRE ?

J'ose vous dire une petite vérité... Que ceux qui se sentent visés se retirent de la trajectoire de mon tir et que les 4 ou 5 insulteurs habituels qui ne savent commenter qu'en prenant pour cible l'auteur des controverses suscitées n'y aillent pas trop fort de leurs grossièretés.

Cette petite vérité, vous pouvez tous la vérifier autour de vous (et peut-être en vous)...

Qu'est ce qu'elle dit cette petite vérité ?... Que les ultras de toutes les causes, leurs plus acharnés défenseurs, ceux et celles qui se construisent un mur sur FB pour les défendre, ceux et celles qui se croient missionné(e)s par Dieu pour en être les tuteurs et qui font les terribles rédempteurs médiatiques ou physiques pour faire rendre gorge aux "ennemis" qu'ils traitent de tous les noms d'oiseaux et qu'ils menacent de tous les supplices, ces tonitruants et fulminants révolutionnaires du slogan et du clavier sont généralement... les derniers arrivés dans ces causes !

Moi je l'ai vérifié avec les intégristes islamistes, les intégristes kabylistes, les intégristes arabistes, les intégristes onetoutristes, les intégristes régionalistes et même les intégristes corporatistes !...

Notre ami le Dr

Said Lounis

que personne ne peut accuser d'un quelconque intégrisme sinon celui de l'algérianisme disait dans un de ses posts qu'avant l'apparition d'un phénomène récent de "contestarisme" radical, le gros de la troupe ne savait contester que... l’entraîneur de l'EN et ses choix humains et tactiques... et depuis cette date, ce gros de la troupe s'est découvert un guévarisme clavieriste à qui il ne manque ni le discours ni le béret ni la barbe...

Cette propension à vouloir être le premier arrivé alors qu'on est le dernier venu s'est retrouvée chez les intégristes islamistes où on a vu que les plus virulents soldats de Dieu étaient les plus récents prosélytes, chez les intégristes kabylistes où les plus radicaux sont les militants de toute dernière génération etc...

Un peu comme si les "novices" avaient à cœur de rattraper leur retard et pour raison de démontrer que leur passé d'indifférence ne les rend pas moins engagés pour leur cause que les "anciens"...

A la vérité, les vieux loups de ces causes savent, comme Lénine, que le "gauchisme est une maladie infantile du communisme"... et leur expérience dans la confrontation sereine des idées leur a appris que ces gens qui crient plus fort que les autres sont plus des révoltés que des révolutionnaires et qu'ils seront les premiers à répudier la cause dès que cette cause se dépouillera de l'effet cinéma pour se poser en alternative ou en partenaire crédible des autres causes...

15/10/2019

• Ahmed Farrah

  Bravo

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  •  · 1 ans
• Ikram Ghioua

   merci beaucoup tout ce que je peux dire

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  •  · 1 ans
• Said Lounis

  Encore rak magoult walou ya si moh

  

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  •  · 1 ans
• Moncef Kala

  Ce 3achi des derniers quart d'heure est toujours aux aguets de la rapine et ''quand la table est desservie '' ces millionnaires du '' vendredi '' s'en vont porter une ''3abaya '' blanche '' qui leur va beaucoup mieux... (Aznavour) .... et caetera....

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  •  · 1 ans
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• Abdelouahab Derder

  La cinquième colonne de tous les mouvements est toujours la première à s'en défaire.

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  •  · 1 ans
• Zahia Zahou Benabid

  Il faut bien que nous soyons atteint de quelque chose et qu’on porte un « isme » quelque part, tant qu’il ne fait de mal à personne et que sa contagion est régulée, vive le isme qui nous distingue des loques humaines

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  •  · 1 ans
• Mohamed Adjou

  il n'y a pas de "loques humaines", il y'a une vision dévalorisante chez certains suprématistes qui se croient à tort détenteurs de noblesse, d'honneur et d'indépendance...

  

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  •  · 1 ans
• Youcef Guidoum

  ce texte ne fait que rendre justice a la vérité au grand dam des repus de toutes les causes......!

  

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  •  · 1 ans
• Mohammed Said Hammadi

  C’est comme les amoureux qui se déclarent de manière trop voyante leur fièvre, les m’as- tu vu; des qu’une opportunité se présente, ils sont les premiers à ignorer leur’ passion’ de l’heure d’avant et de célébrer en catimini leur soudain nouveau penchant.