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lundi 1 mai 2017

LES MEMES CAUSES PRODUISENT LES MEMES EFFETS

 C'est parce que Bouteflika, Ouyahia, Oldabes, Rebrab, Haddad etc ne lisaient pas mes chroniques qu'ils n'ont pas anticipé la tempête qui les emporte... Ne faites pas comme eux, lisez moi !... c'est gratuit !...

Voici ma chronique du 2 mais 2017... je vous laisse en mesurer la pertinence.
Nous sommes le 2 mai .
La situation du pays a beaucoup de points communs avec celle que vivait un autre pays proche de nous, à une certaine époque et dont voici un aperçu :
« L'accélération de l'exode rural et de l'urbanisation, l'augmentation considérable du niveau de vie, la massification de l'éducation nationale et de l'université, l'avènement de la culture des loisirs, du spectacle et des médias de masse, représentent des changements accélérés et sans précédents en moins d'une génération. »…
Pour parfaire la similitude, il faut dire que leur président avait 78 ans et qu’il était considéré comme trop vieux pour une jeunesse qui représentait 70% de la population, le nôtre a 80 ans et notre jeunesse se situe dans la même proportion et a les mêmes idées sur son président…
De plus, « depuis quelques mois, voire une année, des symptômes importants d'une détérioration de la situation économique ont fait leur apparition. Deux millions de travailleurs sont payés au SMIG et se sentent exclus de la prospérité. Les salaires réels commencent à baisser et les travailleurs s'inquiètent pour leurs conditions de travail… Même les catégories les plus privilégiées ne sont pas sans motifs d'inquiétude…»
Cette description qui colle parfaitement à notre réalité était, vous l’avez deviné, celle de la France en 1968 et qui avait débouché comme on le sait, à partir du 2 mai sur ce qu’il sera convenu d’appeler « Mai 68 »…
Les ingrédients sont tous là pour qu’un remake de cette situation se reproduise chez nous et ce ne sera ni le personnel politique vermoulu qui officie dans la majorité comme dans l’opposition, ni les syndicats rentiers, ni les hommes de religion compromis qui pourraient restaurer l’ordre si, à Dieu ne plaise, il est ébranlé…
Touchons du bois dont on fait les urnes pour que cette élection législative, conduite comme une provocation n’ait pas raison de la sagesse du peuple et que nous nous soit évité un autre plongeon dans une des tourmentes cycliques qu’on nous impose et que l’armée devrait encore avoir à gérer comme elle l’a fait pour toutes les tempêtes que les politiques ont causées par leur courte vue, leur obstination, leur mépris des règles de la gouvernance, leur ignorance des réalités sociologiques, leur autisme et leur arrogance…
J'arrêterai ma matinale ici... J'aurais aimé parler de Mohamed Dib, auteur de "l'Incendie" que nous devons conjurer, mort le 2 mai 2003, ou de Ben Laden jeté comme une serpillière qui aurait trop servi, un 2 mai 2011 ou de Joseph Mc Carthy, mort sans gloire le 2 mai 1957 après avoir laissé pour sa postérité un concept effrayant dont nous connûmes un avant goût du temps de notre parti unique et dont nous espérons avoir été immunisés, même si la chasse aux sorcières représente la meilleure diversion pour les pouvoirs en panne d'alternatives...
2 mai 2017

HERESIE

 En passant devant cette mosquée, je n'ai pas pu m'empêcher de penser encore une fois à la manière dont sont choisis les noms de nos lieux de culte...

Mosquée Djaber Ibnou Hayane El Koufi...

Pour voir qui fut ce personnage, je suis allé à sa recherche et j'ai découvert qu'en réalité ce monsieur n'est pas de Koufa... Il aurait seulement vécu là bas comme disciple du sixième imam chiite Jaafar As Siddiq et il ne tire pas du tout sa notoriété de ses sciences religieuses ni de son djihad, ni des hadiths qu'il aurait assemblés, ni de sa dextérité dans le maniement de l'épée, ni du nombre d'infidèles qu'il aurait envoyés en enfer...



Ce monsieur fut un savant émérite... Connu sous le nom de Gaber en occident, il est considéré comme le père de la chimie et aurait à son actif la découverte de l'acide chlorhydrique, de l'acide nitrique, de l'acide citrique et de l'acide tartrique et pour un peu, il aurait précédé Mendeleïev dans l'élaboration du tableau de classification des éléments... On lui attribue même la fabrication de l'acier, la prévention de la rouille et le tannage du cuir...
En prenant connaissance du génie de cet homme, je me suis dit que la "Ledjna Diniya" de cette mosquée a été très bien inspirée de choisir ce nom qui réconcilie la religion avec la science alors que la quasi totalité des autres noms de mosquées ne réconcilie la religion qu'avec...elle-même !
Mais je me suis dit aussi que ce n'est peut être pas autant sa science profane qui a participé à la consécration du nom de ce savant autant que la consonance très arabe de son nom et que l'on ferait aujourd'hui preuve d'une hérésie passible de lapidation si on s'amusait à extraire la religion de la religion en préconisant même du bout de la langue de donner le nom d'un scientifique à une salle de prière... Surtout si ce nom sonne seulement algérien !
2/5/2017

LE DROIT A LA PARESSE

 Nous sommes le 1er mai.

C’est la journée du sainfoin, succulente plante qui décore nos champs de belles taches violettes… on l’appelle "sella" dans notre langage fleuri et son nom scientifique est Onobrychis du grec onos qui veut dire l’âne et bryko qui veut dire manger avec avidité…
J’aurais pour ma part juré que Onos signifie gloutonnerie (ou noss : et « une moitié en plus ! » et bryko ; « âne », car ça se rapproche de « bourricot ») mais ça ne tient pas à moi de donner leur signification aux mots grecs et je me le tiens pour dit…
Je reconnais toutefois la pertinence de ce nom… le sainfoin étant une plante dont je ne peux me rassasier, moi qui suis aussi, tout comme certains d’entre vous, un âne bâté par ma condition d’homme de somme...
C’est ce qui m’amène tout naturellement à parler de la fête des travailleurs que les travailleurs célèbrent en cette journée en bossant chez eux, n’étant pas astreints à rejoindre leurs postes de travail…
Parce que ce n’est pas certain que le gros de la troupe puisse consacrer la fête du travail à ne rien faire tant il est pénible et coûteux de ne pas s’occuper, même si le droit à la paresse a été arraché à ceux qui vivent du travail des autres par le sang…


«Le droit à la paresse» est, rappelons-le, un pamphlet écrit par un des hommes qui ont fait le 1er mai… Paul Lafargue, gendre de Karl Marx et qui fut l’un des organisateurs de la manifestation ouvrière qui déboucha sur les "fusillades de Fourmies" qui réprimèrent dans le sang les revendications pacifiques par lesquelles les travailleurs réclamaient des droits élémentaires…
Cela s’est passé le 1er mai 1891 dans la ville de Fourmies au nord de la France… une ville qui, en changeant légèrement son orthographe prendrait un nom bête mais qui symbolise le labeur littéralement stakhanoviste…
Stakhanov fut, pour rappel, un mineur soviétique qui constitua l’exemple du travailleur en réussissant à extraire 14 fois plus de minerais qu’un mineur devait extraire, ce qui en fit le symbole du bon travailleur mais qui n’allait pas de pair avec la symbolique du 1er mai qui vise bien plus les droits que les devoirs du travailleur, son repos plutôt que ses efforts…
On notera que malgré l’indignation qui suivit la tragédie des fusillades des Fourmies qui fit neuf morts parmi les manifestants, ce n’est pas les gendarmes tueurs qui furent condamnés pour meurtre mais les organisateurs de la manifestation dont M. Lafargue, qui furent emprisonnés pour « provocation au meurtre ».
Cette manifestation ouvrière fut organisée en souvenir de celle du 1er mai 1886 qui se déroula à Chicago pour demander la journée de 8h et qui dérapa pour se renouveler dans la tragédie le 4 mai…
Là aussi, ce ne sont pas les policiers qui avaient pourtant reçu l’ordre de « tirer pour tuer » qui furent condamnés mais les organisateurs de la manifestation qui furent condamnés à mort et dont quatre d’entre eux furent exécutés le « black Friday » du 11 novembre 1887, par pendaison à laquelle assistèrent les capitaines d’industrie qui y furent invités…
Cette injustice fit écrire à G.B.Shaw : « Si le monde doit absolument pendre huit de ses habitants, il serait bon qu'il s'agisse des huit juges de la Cour suprême de l'Illinois»…
Retour au 1er mai pour signaler que c’est en ce jour de l’année 1962 qu’eut lieu « l’accident de Béryl » que connut notre Sahara suite à l’essai nucléaire commis par la France et qui contamina une zone de plus de 300 km de diamètre en présence du chef des Armées M. Mesmer et du ministre de la recherche scientifique, M. Palewski… qui furent irradiés et moururent tous les deux de cancer à plus de 80 ans mais dont on n’est pas sûr de la relation de cause à effet entre leurs cancer et cet accident…
Comme de bien entendu, personne ne peut dire, jusqu'à aujourd'hui, les conséquences de cet accident sur les populations de la région pour la bonne et simple raison que ces populations comptaient pour du beurre…
Ce sera tout pour ce premier mai que nous allons encore fêter par un discours de notre président que nous lira laborieusement une présentatrice du JT et qui nous parlera des acquis des travailleurs mais ne touchera mot sur ceux des oligarques... et, comme il faut s'y attendre aussi, par une réception au palais du peuple d'où Monsieur Sidi Saïd n'hésitera pas à nous réciter ses litanies habituelles en terminant par une exhortation à aller voter...
1/5/2017

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...