Ayant posté un texte sur le gaz de schiste, ce monstre qui devrait détruire notre pays que nous avons si bien préservé jusqu'à aujourd'hui du béton et de la pollution et qui resplendit de santé avec ses forêts luxuriantes aux sous-bois indemnes de canettes de bière, ses rivières limpides où barbotent allègrement les maquereaux, ses places publiques resplendissantes de propreté et ses bancs publics où viennent se bécoter si sympathiquement les amoureux sans essuyer de regards obliques... ça m'a valu des holà indignés... d'aucuns m'accusant même... d'excentricité (!!!!!)...
A ceux qui font comme nos décideurs et qui lisent seulement l'objet des doléances des administrés sans lire le reste de leurs lettres, je dis sans passion: relisez moi et vous comprendrez que je n'ai pas évacué le risque du gaz de schiste ni cautionné la démarche mais juste fustigé un catastrophisme trop véhément pour être sincère...
Il en fut ainsi des potiches de mercure du port d'Alger... la levée de boucliers était si tonitruante que nous avions pensé que la Capitale allait perdre son nom pour prendre celui de Minamata...
La grosse sensation ayant fait son œuvre de diversion à quelque perfidie plus patente ou ayant permis de régler quelques comptes politiques latents, les potiches ont retrouvé le calme des fonds marins comme si de rien ne fût...
Et c'est cette mode de la diversion programmée que je dénonce aussi... ana je ne suis pas géologue pour pouvoir influer sur les débats que suscite cette énergie et mon écrit n'a pas à être confronté aux avis d'experts ou à se faire lire avec des lorgnettes techniques...
Ce n'est qu'une légère dérision face à une grosse exagération…
22/11/2014
