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vendredi 26 février 2021

UN PAYS RICHE... EN PAUVRES !

 UN PAYS RICHE... EN PAUVRES !

De l'automoute de l'Est, une bretelle conduit vers Boumerdès. Je l'ai empruntée hier.
A hauteur de Ouled Moussa, un pont se fait renforcer laborieusement depuis des dizaines de mois, ce qui occasionne de gros bouchons et par voie de conséquence des insultes, de l'hypertension, de l'hypoglycémie et beaucoup de dégâts aux disques d'embrayage et aux radiateurs des véhicules...
Mais ce bouchon n'est pas nocif pour tout le monde puisqu'il sert de source de profit à une nuée de gosses.
Ils sont là par tous les temps, qu'il pleuve ou qu'il neige, qu'il fasse soleil ou qu'il vente. Slalomant entre les voitures, ils proposent gâteaux, gaufrettes, chocolat et eau dite "minérale"...
Dignes dans leur dénuement, ils ne harcèlent pas les automobilistes comme ça se fait ailleurs...
On y trouve aussi un "sudiste" qui propose thé et cacahuètes.



Les gobelets en plastique qui parsèment la route témoignent un peu des profits qu'il doit retirer de son commerce...
Mais les gosses et le sudiste ne sont pas les seuls à occuper la route pour rendre son passage agréable aux usagers forcés de ronger leur frein et celui de leurs véhicules... Deux jeunes femmes sont là à mendier... elles portent chacune un bébé emmitouflé dans ses langes...
Au moment où je suis passé par les lieux, le conseiller de M. Leksaci s'entretenait avec une journaliste à la radio.
Euphorique, il expliquait à la dame et aux auditeurs que la maîtrise des opérations financières du pays, conjuguée à une bonne conjoncture du marché des hydrocarbures avaient permis d'engranger 191 milliards de dollars...
A voir les gosses courir entre les voitures, le sudiste faire le cafetier ambulant et surtout les bébés servir de moyens de compassion à des femmes faisant la manche, on se demanderait de quel pays parlait le conseiller du gouverneur de la banque centrale...
27/2/2013

DES MURS QUI PARLENT

 Je ne sais pas comment on doit appeler toute cette littérature qui foisonne sur les murs qui soutiennent les hitistes: tags, dazibaos... Ce que je sais c'est qu'on y trouve de la perspicacité, de l'humour, des vérités, de la tendresse, du bon sens, de la générosité, de la poésie...




Je ne sais pas ce qui pousse les gens à écrire sur les murs et qu'est ce qu'ils peuvent bien éprouver en reculant de deux pas pour voir leurs œuvres, et est ce qu'ils font toujours leurs, ces cris qu'ils dessinent plus qu'ils n'écrivent, quand il leur arrive de repasser devant les murs qui se sont prêtés à leurs pinceaux..
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Ce que je sais c'est que si les gens avaient la liberté et la capacité de s'exprimer sous d'autres formes, ils n'auraient certainement pas gaspillé leur temps et leur énergie, leur espoir aussi, à jeter ces bouteilles à la mer...
Ce que je sais aussi c'est que je ne peux passer devant cette forme d'expression sans lui accorder mon attention car elle m'interpelle autant si ce n'est plus que toutes les autres formes d'expression par sa spontanéité, sa franchise et sa sincérité..
27/2/2013

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...