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dimanche 2 août 2020

HIWAR QU'ILS DISENT !...

Mohamed Adjou


Dialogue:
1- Entretien entre deux (ou plusieurs) personnes.
synonymes : conversation

2- Ensemble des paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre, d'un film, d'un récit.


Vous vous souvenez certainement de mon post d'il y'a quelques jours, dans lequel j'avais affirmé que notre crise n'était ni politique ni économique ni khla dar echarr mais seulement étymologique ou plutôt, terminologique...

Pour vous prouver la pertinence de mon point de vue, je vous demanderais de focaliser un peu sur le mot "hiwar" (dialogue)...

Moi je vous le dis... ce "hiwar" n'a ni queue ni tête... on ne sait pas pourquoi on veut le tenir, on ne voit pas quels sont ses axes, on ne sait pas qui va l'animer, on ne comprend pas à quoi il devrait aboutir, on n'a aucune idée du lieu qui l'accueillera, on ignore qui posera les questions et qui y répondra, on réfute déjà l'égide sous laquelle il se tiendra, bref... on ne connait de ce "hiwar" que son nom et le comble, c'est que chacun donne un sens à ce mot...

Faute de définition des points à discuter, on s'en est inventé quelques questions... la libération de ce qu'on appelle "détenus d'opinion" et celle de Bouregaa, d'un côté... les questions à régler pour aller vers des présidentielles, de l'autre côté...

Sachant que ces questions sont les conséquences et non les causes de la crise, il est à craindre que ce dialogue ne débouchera sur rien et ne fera qu'exacerber les intransigeances des uns et des autres...

Pour vous dire toute la complexité de ce problème, il faut juste comprendre que certains hiwaristes considèrent que les négociations doivent se tenir entre eux et les Militaires...

Les Militaires pour leur part veulent à tout prix se situer hors du champs des confrontations et disent aux civils que la politique est une salade interne qu'ils doivent débattre entre eux...

Aucune troisième force n'existant, il y'a fort à parier que le Hiwar se transforme en négociations intra-hirakistes pour savoir exactement ce que veut ce Hirak et de qui il le veut...

On devine un peu l'incongruité de cette situation où un "pouvoir" qui ne peut rien concéder discute avec un hirak qui ne sait pas quoi exiger...

H'bel !


Commentaires
  • Abderrahmane Bouzouad Bonjour Mohamed

    J’espère que vous allez tous mieux.

    Concernant votre post, c’est exactement mon point de vue que j’ai partagé il y a une semaine .... j’ajoute que l’incompétence des politiciens algériens et d’ordre linguistique ....

    Et le mot Panel ne vous évoque rien ???

  • Aziz Mouats Très lucide et très pertinent...et quelle succulente chute!

  • Khaled Harrane " les militaires... veulent se tenir hors du champs..." tout le problème est là. Il ont le pouvoir, font la pluie et le beau temps, emprisonnant, réprimant, faisant et défaisant et tout cela sans avoir l'air d'y toucher, manipulant leurs marionnettes civiles. C'est cette hypocrisie revendiquée qui est l'obstacle majeur. Pour dialoguer il faut être deux et les militaires se contentent de donner des ordres.

    • Rezki Kherra Khaled Harrane cher ami nous ne sommes pas des marionnettes donc politesse oblige.

    • Khaled Harrane Rezki Kherra il ne me semblait pas vous avoir cité donc politesse oblige.
    • Rezki Kherra Khaled Harrane marionnettes civiles donc englobant toutes personnes qui ne partage pas votre avis juridiquement concerné (un juge d'instructions lui pourrait définir marionnettes civiles).
    • Mohamed Adjou les militaires ne donnent pas des ordres, ils balisent le terrain... Vous dites que pour dialoguer il faut être deux... non... le problème n'est pas bipolaire: civils-militaires... ou peuple-Anp... Les militaires ont annoncé la couleur: "nous ne sommes pas une partie du conflit... réglez ça entre vous et donnez nous vos conclusions consensuelles, nous nous chargeons de veiller à ce que rien ne s'oppose à leur mise en oeuvre"... je trouve que ce sont les civils qui ont peur de leur propre confrontation, sachant que le verdict reviendra à l'urne et qu'il y'a d'un côté une partie non médiatisée qui possède une majorité de voix et de l'autre une minorité dont la voix porte loin mais qui ne peux mobiliser qu'une portion congrue des voix quand il faudra que les voix s'expriment... si vous voulez un dessin, je vous le réalise tout de suite.
    • Khaled Harrane Rezki Kherra allons donc, les marionnettes sont connues. Elles ont servi d'autres maîtres et servent les maîtres du moment. En fait partie( entre autres) l’intérimaire qui signe les décrets qu'on lui présente et qui se fait désavouer à chaque discours du maître. C'est mon avis personnel, libre à vous de ne pas le suivre mais évitez les accusations gratuites.
    • Rezki Kherra Khaled Harrane marionnettes civiles indéterminées donc concerner tout civil.
    • Khaled Harrane Mohamed Adjou baliser le terrain, quel bel euphémisme. Le panel et Bensalah ont émis le vœux de voir libérer certains prisonniers d'opinion pour favoriser le dialogue : refus immédiat et rappel à l'ordre. On reste dans les balises décidées par les galonnés .
    • Rezki Kherra Khaled Harrane ce n'est pas à Bensalah de décider ... la justice juge le président peut accorder des grâces. Justice LIBRE indépendante de G.Salah ou Bensalah.

    • Rezki Kherra Khaled Harrane la société civile porterait plaintes pour insultes propos diffamatoires après impression de vos commentaires.
      Salutations les plus respectueuses.
    • Khaled Harrane Rezki Kherra salutations, mon ami. Je n'ai rien à craindre, la société civile est un mythe.
    • Mohamed Adjou Khaled Harrane ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé... le panel a émis le vœux de voir le "président" intervenir auprès de la Justice pour le cas de "certains prisonniers" et de M. Bouregaa... beau piège posé à un président qui a fait preuve de noviciat en assurant qu'il allait en discuter avec ... je ne sais qui... reconnaissant de manière flagrante qu'il allait "interférer" dans les affaires d'une justice dont le hirak n'arrête pas de réclamer l'indépendance... Sachant que toute libération sans jugement des prisonniers (dont M. Bouregaa) serait un camouflet lourd de conséquence qui sera administré à l'institution militaire, le CEM n'a pas autant désavoué le président qu'il lui a sauvé la face car la réponse de la justice aurait été certainement négative vu l'ombrageuse intransigeance dont elle fait preuve...
    • Rezki Kherra Khaled Harrane non inexacte ...définition: juridique erronée.
    • Rezki Kherra Khaled Harrane le juge d'instruction connaît la définition de société civile mythe ou réalité
    • Khaled Harrane Mohamed Adjou si j'ai bien compris, la justice est indépendante mais le camouflet de la libération de certains prisonniers d'opinion est pour l'institution militaire.
    • Rezki Kherra Khaled Harrane plutôt entité (association ou ensemble de citoyens et nous sommes un collectif de 18 tous intellect apolitiques; un conseil cherche un avocat des présent car les temps ont changé.
  • Nasr-eddine Aouni Bonjour Mohamed.
    J'adhère tout a fait a ta pertinente analyse. Toutes les parties intéressées devraient la lire et surtout prendre tes posts relatifs a cette problématique comme feuille de route pour résoudre cette crise de gamins chahuteurs.
    Bonne détente

  • Benmehidi Sami Et si on prenait au mot ce qui tient lieu de "pouvoir" actuellement en Algérie, juste pour voir ?
    Ils veulent des élections, si j'ai bien compris, et c'est je pense, clairement le vœu de AGS.
    Si le peuple "sait" ce qu'il veut (tout est là...), il élira à la majorité un gouvernement qui mettra en réalisation tout ce qui aura été promis durant la campagne électorale.
    Si tout se passe sans anicroche (élections propres surveillées par des comités populaires auto-organisés, média disponibles à égalité pour tous les partis d'importance, etc, bref comme cela se fait ailleurs sans trop de problème), alors, donc, à charge pour le gouvernement CHOISI par le peuple électeur, de mettre en branle tout ce qui aura été promis : renouvellement total ou partiel de la Constitution, positionnement de l'Algérie à l'International, budgets, organisation sociale et économique, éducation, etc etc etc etc.
    Si par contre, ça se passe mal, en ce sens que l'armée intervient pour saboter ceci, imposer cela, etc, alors, clairement et sans interprétation, on saura que l'armée EST LE POUVOIR ET QU'ELLE N'A PAS L'INTENTION QUE LES CHOSES S'ARRANGENT.
    Tebbe3 el kedheb 7etta l'beb darou...
    Alors, le peuple trahi et déçu, saura pourquoi il continuera son hirak jusqu'au bout (quel bout, je ne sais pas... :D )

  • Benmehidi Sami Et si les partis (ceux de l'Algérie, ceux que le destin nous a donnés... et il n'y en a pas d'autres à ma connaissance) refusent de faire des propositions au peuple, pour résoudre les problèmes du pays et le faire avancer, alors, je suis obligé de me dire que ces partis sont, pour le moins suspects : un parti qui ne propose pas un programme complet, bien ficelé, et clair, n'est pas un parti. C'est ... autre chose....

  • Benmehidi Sami J'entends beaucoup dire, chez les "anti-pouvoir extrémistes", qu'il ne faut surtout pas accepter des élections, parce que ... parce que ... (je cherche...) parce que l'armée, au final, va imposer une marionnette à elle, ou quelque chose dans le genre.
    D'abord, depuis le temps que AGS (il ne me paye pas, je ne suis pas son défenseur !...) demande que des élections se fassent et rapidement, on saurait tout de même QUI EST CETTE MARIONNETTE ! Il ne va pas la sortir 24h avant ces élections qu'il réclame à corps et à cri ! Ça se prépare, un "gros mauvais coup", et en Algérie, on a appris à lire entre les lignes (des années de lecture de "El Moudjahid" des années 60-70 ! :D ) et on sait repérer le mauvais coup qui se trame en coulisse ! Or là, les esprits sont tendus, les radars grand-ouverts, et je ne repère encore, pour ma part, aucune marionnette programmée. J'irai plus loin encore : En s'assurant que chaque bureau de vote sera surveillé (et c'est FACILE !!!!), on pourra même autoriser les deux partis honnis à se présenter ! Et alors ? Si le peuple, tombé sur la tête, les choisit, il est souverain, et personne dans la galaxie ne pourra contester ce choix. Si le peuple les réduit à 1% de voix, ils en tireront eux-même les conclusions : le 1er ira s'installer dans un musée, le 2eme s'auto-jettera dans une poubelle au coin d'une obscure ruelle sombre de l'histoire.
    J'entends dire aussi qu'il faudrait de nouveaux partis. Pourquoi pas... Mais ça fait 6 mois que le hirak existe, et je ne vois pas apparaître l'ombre d'un atome de nouveau parti. Alors ?... Sinon, une fois les choses stabilisées, l"Algérie gouvernée, les gens au travail, il y aura de toute façon tout le temps de les créer, ces nouveaux partis du futur. Elle n'est pas terminée, l'histoire de ce pays, que je sache !

  • Benmehidi Sami Désolé, Mohamed, je me suis un peu perdu en digressions ! :D

  • Abdelhak Benhadid Non je suis pas d'accord avec cette analyse de la situation politique, le pouvoir militaire temporise et compte sur l'effritement et l'émiettement du hirak ,il désigne des cachéristes choisis par ses soins en semblant faire des concessions politiques en invitant certaines personnalités à engager le dialogue des sourds , et on ne cédant sur rien sur le fond des revendications populaire a savoir, une deuxième république et un état civil où le peuple élira ses vrais représentants, Gaid Salah ne veut rien céder sur la question fondamentale . On est face au mur et la crise du pays perdure jusqu’à l'étranglement de l'économie.

    • Mohamed Adjou Abdelhak Benhadid le Hirak n'a pas besoin de se faire étrangler... Il cultive tous les ingrédients de sa propre implosion... Il a tout intérêt 0 s'organiser, se canaliser, réduire ses revendications à ce qui est réaliste, identifier ses adversaires, préciser ses objectifs et éviter de s’ériger en parti unique, en acceptant les autres forces composant la société sans leur laisser l'occasion de le récupérer...

    • Rezki Kherra Abdelhak Benhadid non inexact le hirak cherche à prendre le pouvoir sans passer par des élections LIBRES propres et sans tricherie ni QUOTA.

    • Abdelhak Benhadid Rezki Kherra La raison d'être du hirak ,c'est le changement du système politique de la manière la plus démocratique possible, le peuple par le biais du hirak réclame un état civil , rejetant l'état militaire en habit civil qui nous a gouverner depuis 1962. Basta , la mal gouvernance a trop durer, et nous nous trouvons en pleine crise du système mafieux . Nous espérons vivre une nouvelle expérience où le peuple serait réellement souverain et choisira par le passage a des élections libres et démocratiques a élir des vrais représentants sans trucage ni magouille politique.

    • Salah Amer-yahia La crise est celle du régime. Elle est a l'international depuis janvier 2013, attaque de Tiguentourine en passant par un président interné dans un asile de l'armée coloniale 3 mois durant en passant par le généraux narcotrafiquants, corrompus... Il y a de quoi balayer le système, ses régimes et ses potiches en place N fois !
  • آمال جيلاني Bien résumé ! 👏
    Voilà un angle de vue très clair sur cette crise transformée en crise d'ados. Je partage avec votre permission

  • Salima Mecif Pat Been Dialoguer pour aboutir à des élections le plutôt possible. C'est ce qu'attendent les militaires. Et les hirakistes pensent qu'en continuant la pression sans s'organiser, ils vont finir par gagner (juste rejeter les élections). On tourne en rond.
  • Zahia Zahou Benabid Il ne s’agit plus de dialogue, mais de négociations . Nous sommes face à des preneurs d’otages, des forcenés, avec lesquels il faut négocier notre libération
  • Dylan Sherif Pourquoi tourner autour du pot lorsque les choses sont claires, les algériens demandent aux militaires, détenteurs du vrai pouvoir de relever de leurs fonctions les actuels hauts responsables civils de l état et d installer un gouvernement de transition issu du hirak pour organiser les élections présidentielles .........le message est on ne peut plus clair.
    • Mohamed Adjou il me semble avoir entendu les hirakistes ou ceux qui s'en réclament dire aux militaires de rentrer dans leurs casernes et ne plus faire de politique et vous, vous demandez à ces militaires de s'impliquer davantage... Faut savoir ce que vous voulez !

    • Dylan Sherif Mohamed Adjou qu ils nous rendent le pouvoir avant de rejoindre les casernes .....comme cela se fait dans toutes les démocratie.
    • Mohamed Adjou Dylan Sherif présentez vous en rangs organisés et ils vous le rendront... mais vous ne pourrez jamais le faire... vos ambitions sont trop grandes et vos clivages trop profonds... et c'est "vous" qui avez demandé à l'armée de ne pas céder le pouvoir à vos adversaires civils et qui le lui demanderez encore et toujours en ayant en tète le proverbe: "yakoulni essba3 ou ma yakoulnich edhba3'
    • Dylan Sherif si tu trouves que les gens du hirak ne forment pas un front uni c'est peut être parce que tu n'es jamais dans la rue les vendredi et mardi lors des marches pour le constater.de visu....j.

    • Dylan Sherif Mohamed Adjou en disant vous ,, ciblez vous ou le hirak ? ou parlez vous d une autre entité dont j ignorerais l existence.

    • Mohamed Adjou Dylan Sherif toujours cette propension à diminuer l'autre en l'attaquant directement ... si vous considérez que les supporters du MCA, de la JSK ou du FC Porto forment des front unis parce qu'ils entonnent les mêmes chants et levent les mêmes étendards, je vous laisse à vos illusions !... les islamistes scandaient des choses plus sacrées et on a vu le front qu'ils ont constitué...

    • Mohamed Adjou Dylan Sherif essayez de contrôler ce que vous écrivez pour ne pas demander des éclaircissements aux réponses qu'on vous fait... vous avez écrit en toutes lettres "Qu'on NOUS rende le pouvoir.."... j'ai répondu "présentez VOUS en rangs organisés..." le VOUS s'adresse à VOUS...
    • Dylan Sherif Mohamed Adjou les gens du hirak toutes tendances confondues réclament le départ de ce système....islamistes compris...
    • Mohamed Adjou Dylan Sherif c'est ça le problème... Ce système "hybride" a peut être sauvé le pays du chaos... c'est une "système tampon" qui empêche le face a face fatal...et TU LE SAIS ...
    • Dylan Sherif Mohamed Adjou dans mon post j ai parle de gouvernement de transition issu du hirak ce qui veut dire que je reprends les revendications du hirak ....alors a qui vous adressez vous pour se présenter en rangs organises, je vous le demande. suivre le fil de la discussion.
    • Dylan Sherif Au nom de DIEU a qui voudrais tu que l armée rende le pouvoir si ce n est au peuple ?.

    • Mohamed Adjou Dylan Sherif nommez le ce gouvernement de transition issu du hirak et faites le travailler sans un président et sans une assemblée !... je parie que le choix du premier des ministres disloquera tout le hirak !

    • Mohamed Adjou il n'y a pas plus démagogique et plus populiste que le mot "peuple"... ya radjel le peuple est composé de 42 millions d’âmes parmi lesquels il y'a le civil et le militaire, le pompier et le pyromane, le voleur et sa victime, le docteur en sciences nucléaires et le vagabond.... je crois que vous êtes contaminé par le virus des articles 7 et 8

    • Dylan Sherif Mohamed Adjou il y a problème et même un grand problème l armée dont c est le rôle doit veiller a satisfaire les vœux des millions d algériens qui demandent le départ du régime en place et ce en formant un gouvernement de transition issu du peuple pour organiser des élections transparentes puis rejoindre ses casernes..
    • Dylan Sherif Mohamed Adjou j ai bien dit gouvernement de transition pour organiser des élections transparentes ou vas tu chercher ce gouvernement sans président dont tu parles ?.
    • Mohamed Adjou Dylan Sherif Faut que vous vous entendiez avec vous mêmes, l'armée vous écoutera ensuite... une partie des "tètes pensantes" qui parlent au nom du hirak dit que les militaires doivent laisser les affaires politiques aux civils et pour être plus convaincants, ils citent même...Abane !!!!... je ne sais pas ce que diront de vous les hirakistes s'ils vous entendent parler de gouvernement civil formé sous supervision des militaires...
    • Mohamed Adjou Dylan Sherif vous parlez d'un gouvernement... c'est à vous qu'on doit poser la question: où trouverez vous un président ?... car il en faut bien un... Quant à la transition, si c'est pour organiser l'élection présidentielles avec la constitution actuelle, les lois électorales actuelles etc... je doute fort que ça plaise aux formations politiques et aux indépendants qui vont les briguer...
    • Dylan Sherif Mohamed Adjou le hirak ne fait que réclamer ce gouvernement ce de transition ou ne doit figurer aucune personnalité de l'ancien Système c est ce que j ai toujours compris..
    • Dylan Sherif Mohamed Adjou le gouvernement provisoire organisera les élections présidentielle pour élire un président..
    • Abdelhak Benhadid Mohamed Adjou Le problème se trouve donc au niveau de la représentativité du hirak,je ne pense pas que le problème se situe a ce niveau. Justement les forces obscures du système bloquent la situation en voulant rester le maître a bord ,le coordinateur et le rédacteur de la feuille de route. Alors que le hirak exige le départ de la issaba, et est prêt a négocier les modalités de son dépard pour passer a une autre étape d'élaboration de la feuille de route pour un état civil.
    • Mohamed Adjou Un mouvement ne négocie pas...c'est encore une des mou3djizate de ce pays des miracles que de vouloir donner a un mouvement révolutionnaire qu'on dit composé de 22 millions de marcheurs, la faculté de négocier sans designer de représentants... La plaisanterie a assez duré, on joue avec le devenir d'un peuple et d'une nation, on ne joue pas avec un enfant gâté à l'ego surdimensionné et j'ai bien peur que ce hirak si prometteur pourtant ne finisse par être pris a partie par le peuple qui risque de se fâcher...
  • Said Lounis Le 'hirak' est otage aujourd'hui d'une minorité agissante qui a un autre agenda, soutenu par une force médiatique multinationale, qui complexe tous ceux qui ose trouver une solution avant le naufrage du pays..
  • Abderrachid Beggar-b le hirak ne s'émiette pas il se ""récupère" et se ""partisanne"" par des ONG très pro-gouvernementales et des pays directement liés à la crise et à la 3issaba , les services secrets de certains pays(qui trouvent parmi les hirakistes une pâte très "modelable"(malléable) sont (affairés)occupés 28h/24h à essayer de disséquer(désosser aussi) le pays

  • Abderrachid Beggar-b les hirakistes nous font penser qu'ils pensent, mais en vérité tout est pensé pour eux : là bas . . .

  • Mostafa Benyahia On devine un peu l'incongruité de cette situation où un "pouvoir" qui ne peut rien concéder( ??? )
    discute avec un hirak qui ne sait pas quoi exiger...

    Je penses que les revendications du Hirak sont très claire : tout le monde doit dégager et l Algérie dawla Madania machi aaskaria ( état civil et non militaire).
    • Mohamed Adjou si tout le monde dégage, il restera quoi et surtout qui, pour gérer les affres (je ne dirais pas "les affaires") du peuple en attendant que ces fameux "madaniyines" qui vont diriger la dawla madania soient désignés (par qui et comment ?) ... c'est du n'importe quoi... des clichés qu'on répète depuis 1962... Quant à la clarté des revendications du hirak, je voudrais bien vous croire si vous m'en citez une seule... mais clairement...pas du genre: yetnehaw ga3 ou dawla madaniya machi askariya...

    • Mostafa Benyahia Au fond, la rue est sortie spontanément dans la rue pour crier haut, Basta.
      Pour rejeter un président physiquement et politiquement mort et qui se présente pour présider encore .
      L arrogance excessive des dirigeants et le non respect du citoyen par l ensemble des politiques et sans parler de la corruption, c'était ça la base de la rupture avec le système et pour moi sont des revendications qui n ont pas étaient formulés officiellement ?
    • Mohamed Adjou la revendication première du Hirak était très claire, très simple, très précise: "pas de 5e mandat"... et nul algérien digne ne pouvait être contre cette revendication... mais cette revendication a été écoutée et les ambitions démesurées de ce président et les magouilles indignes de ses affidés ont été bloquées et personne ne parle du 5e mandat aujourd'hui...Ce hirak anti 5 devait se terminer dès l'annonce du départ définitif du président impotent et de ses hommes... D'autres hirak pouvaient et peuvent encore se mobiliser pour d'autres revendications: réorganiser le pays en comtés et non plus en communes... élire des shérifs pour les comtés, donner aux walis un autre nom moins sacré et les élire au suffrage universel parmi les habitants des lieux et ne pas les importer d'ailleurs... réduire la facture du gaz et de l'électricité à sa plus simple expression, supprimer la vignette et les radars, interdire la vente de l'eau en bouteilles de PET et la consommation de bière et alcools ailleurs que dans les bars.... faire porter l'appel à la prière par la seule puissance des cordes vocales...interdire le port du survêtement sur kamis, autoriser les casquettes comme on autorise les turbans dans les tribunaux... suivre le calcul astronomique pour la détermination du calendrier religieux, revenir au week-end universel... adopter les caractères latins pour écrire les noms propres etc...

    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      Est ce que vous êtes d accord que des dirigeants de l'ancien régime peuvent se permettre de manger avec dans le nouveau râtelier ?
    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      Il y a aussi un facteur commun, les militaires ont toujours tenus le même langage lors d épisodes pareil dans notre histoire depuis 1962, mais on est jamais sorti de l auberge ?
    • Mohamed Adjou Mostafa Benyahia d'abord, je ne conçois pas les gestionnaires d'un pays comme des bêtes qui ne sont là que pour manger dans un râtelier... Ensuite, je ne comprends pas qu'on puisse se succéder autour de la table à festins... et enfin, je ne mets jamais tous les gestionnaires dans un même sac... même en période de très grandes turpitudes, il y a des gens qui savent rester propres... et si vous concevez que le hirak va faire comme les jeunes chargés de diriger les fêtes familiales et qui remplacent ceux qui ont mangé par ceux qui ne l'ont pas encore fait, je plains ce hirak...
    • Mohamed Adjou Mostafa Benyahia je ne sais ps pourquoi vous voulez sortir de l'auberge et si les militaires tiennent toujours le même langage, c'est qu'ils sont conséquents avec eux même et refusent de faire les girouettes comme les civils.
    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      C est assez complexe et fragile , et c est très difficile de trouver les exemples et les expressions qui seront au goût de tout le monde :-pour exprimer sa frustration et son impatience devant situation assez chronique et très complexe .
      Le Hirak est plus grand et plus noble que ses mouches qui veulent Manger à toutes les râteliers.
    • Mohamed Adjou Mostafa Benyahia vous écrivez n'importe quoi et que n'importe qui peut écrire... et ça ne permet aucun 'hiwar" sérieux... je démissionne !
    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      Ceci dit que vous êtes satisfait de la manière dont la nation a été gérée durant plus 57 ans ??
    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      Désolé pour ça ,mais je vous avoue que j ai beaucoup apprécié le peu de temps que vous m avez accordé 🙂
      Merci et bonne journée et bonne continuation.

    • Mohamed Adjou Mostafa Benyahia il y'a eu du bon et du mauvais... un bilan s'établit sur 1 an, 5 ans... pas sur plus d'un demi siècle... il y'a eu des réalisations lumineuses et des ratés mémorables... c'est comme en France, aux USA, au Brésil, au Botswana...

    • Mostafa Benyahia Mohamed Adjou
      Entièrement d accord avec vous.

    • Saadi Smail Mohamed Adjou ...Un constitutionnaliste m'a confié que même si le peuple parvient à élire démocratiquement et dans la transparence la plus totale un président de la république avec des élections propres, libres, honnêtes et tout ce que vous voulez ... Au final, le président ne sera qu'un dictateur élu pour la simple raison que la constitution actuelle lui donne des pouvoirs exorbitants dont il peut user et abuser sans que personne puisse lui demander des comptes ...Ne croyez vous pas que c'est là ou le bât blesse ....?
    • Mohamed Adjou Saadi Smail la constitution actuelle est celle d'un régime présidentiel sans limitation de mandats...il est tout a fait clair comme le répétait souvent Bouteflika quand il avait la faculté de parler, que même un régime présidentiel ou une monarchie ne peuvent être dictatoriaux que s'ils manipulent la politique pour se doter de "partis" du genre FLN, RND, TADJ, ANR, MPA, les trucs présidés par Benhamou, Zaghdoud et tous ceux qui ont pollué la scène politique algérienne et de syndicats patronaux et ouvriers du genre FCE et UGTA...
      Pour empêcher le pouvoir autocratique, il faut éviter ces incongruités qui se font appeler partis et syndicats et on peut élire un Mussolini, il se comportera en gentil père de la nation plutôt qu'en big brother.
    • Saadi Smail Mohamed Adjou De Gaule n'aimait pas trop les partis, parait il ...
    • Mohamed Adjou Saadi Smail je veux dire que les hommes politiques, les hommes de religion, les activistes sociaux ne doivent pas focaliser sur le bon président mais qu'ils doivent orienter, former, sensibiliser les citoyens sur leurs droits et leurs devoirs au lieu de chevaucher les vieux canassons des différences identitaires et linguistiques, du racisme, de la religion, de l'histoire etc... C'est cette perversion de la politique qui a fini par saborder ce pays si prometteur par sa jeunesse, son étendue, ses richesses...
  • Dalila Bachene Là où je ne suis pas d'accord c'est lorsque vous dîtes que l'armée ne veut pas s'ingérer...... que fait AGS depuis le début?
    • Mohamed Adjou j'ai dit dans un de mes commentaires que la politique a horreur du vide...et c'est une vérité de tous les pays du monde que le vide politique est toujours rempli par les militaires dont le rôle statutaire consiste à veiller à ce que l'anarchie n'ait pas raison de l'Etat. Quand on réussira à doter le pays d'une élite politique les militaires s'y soumettront.

  • Mostafa Benyahia Ça a pris deux ans pour le Portugal pour se stabiliser après la révolution, combien ça va prendre chez nous ?
    • Mohamed Adjou il faut relire l'histoire de la révolution des œillets pour comprendre comment Spinola a doublé Antonio de Carvalho et surtout surtout, reconnaître que ce fut l'armée qui avait mené cette révolution, le "hirak" populaire ne faisant que l'accompagner...

  • Benmehidi Sami Un cas intéressant à méditer : l'Indonésie.
    Bien entendu, chaque cas est un cas particulier. Et certainement l'Indonésie est encore plus complexe que l'Algérie, ne serait-ce que par sa démographie très élevée. Mais il est intéressant de voir malgré tout une forme de démocratie s'installer, bon an mal an, dans un pays auparavant soumis à une dictature affairiste, avec un Islam qui essaye de s'imposer sous une forme politique... dans une société qui a décidé d'aller de l'avant, sans passer son temps à se gratter le nombril. Donc quelques éléments de comparaison intéressants...
    https://www.google.com/url...
    Indonésie : la puissance, l'islam et la démocratie (2/2) - Le géant en marche | ARTE
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    • Redouane Assari Mais si on enlevait les Chinois pour voir ?

    • Benmehidi Sami on a quelques Chinois, en Algérie, non ?...
    • Redouane Assari C'est comme pour la bombe atomique. Il faut atteindre la masse critique pour que la réaction en chaîne explosive se fasse. En Indonésie, ils sont combien ? 15% ? Ben voila, il faut importer 4 millions de Chinois pour qu'ils travaillent et réflechissent à notre place.

    • Benmehidi Sami horreur ! c'est ce que Haddad le 3issabi avait proposé !
      Aurait-t-il eu, soudain une vision géniale et fulgurante, qui n'a malheureusement provoqué que rires et quolibets ? :D
      (il avait, lors d'un voyage en Chine je crois, incité les Chinois à venir en masse prendre femme en Algérie, si mes souvenirs sont bons)

    • Redouane Assari Et bien il n’était pas si c... finalement.
  • Lamia Mi Où est l’élite du pays...!!! Est-elle, elle aussi touchée par le système ?? Cherche t’elle, elle aussi que ses intérêts financiers..??? OU BIEN,n’existe t’elle même pas ... car c’est elle qui aurait pu se concentrer en un pôle solide et raisonnable pour représenter ce Hirak ... hélas , les mentalités manquent encore de maturité , ‘objectivité et de neutralité .... l’intérêt du pays n’est toujours pas leur priorité.

  • Boudjemâ Lamri Jusqu'à présent je ne sais pas faire la différence entre dialoguer et faire une conversation.
  • Mohamed Adjou je m'excuse pour la suppression de quelques échanges qui n'apportent rien au débat.

  • Rafik Aribi Vous oubliez de dire que ce hiwar, sous cette forme, avec cet encadrement, il n'y a que le pouvoir qui l'a proposé pour ne pas dire imposé.

    • Mohamed Adjou c'est très sensé ce que vous écrivez... on devrait donc admettre qu'il s’éteindra comme feu de paille dès que le pouvoir se sera stabilisé après le "big one" qui l'a frappé... je prends !

    • Rafik Aribi C'est bien le risque, avec bcp de casse et une crise qui perdurera. Innover, concevoir et élaborer une autre voie serait salutaire.
    • Mohamed Adjou Rafik Aribi je ne comprends pas où se situe le risque... selon votre raisonnement, ce "grand dadais" de pouvoir aura construit un jouet de pacotille... quand il en a eu marre il l'a cassé... je ne vois pas qui ça pourrait déranger.
    • Rafik Aribi Il n'y a plus de pouvoir à "proprement" parler. Il ne reste qu'un état désarticulé. A reconstruire.
    • Mohamed Adjou Rafik Aribi je n'ai fait que vous suivre... c'est vous qui avez écrit: "ce hiwar, sous cette forme, avec cet encadrement, il n'y a que le pouvoir qui l'a proposé pour ne pas dire imposé."... moi j'ai toujours été sceptique sur l'existence de ce "pouvoir-régime-système" dans lequel on trouve la chose et son contraire...
    • Rafik Aribi Je dis pouvoir ici au sens autorité actuelle. Sinon, le pouvoir-régime-système a bien été une réalité, partagée, promue et pratiquée par beaucoup. Un mode de fonctionnement plutôt qu'une caste.
    • Mohamed Adjou Rafik Aribi on pourrait en parler jusqu'au prochain scrutin présidentiel qu'aucun de nous ne changera d'opinion à ce sujet... épargnons nous cette torture inutile... ana ma namench bel ghoul... nta tamene bih... Rabbi issahal 3la koull wahed !
    • Rafik Aribi Mohamed Adjou ce n'est pas du tout ce que j'ai essayé de préciser pourtant.
  • Hussein Yasmar Il en découle, clairement que les référentiels ne convergent nullement dès le départ! Et ce, faute des éléments, pertinemment indispensables au dialogue; " Hiwar" ! Tels qu'ils ont été énumérés; à savoir, Qui dialoguera? Avec qui? De quoi? Comment?
    Il saute aux yeux qu'il n'en est rien de tout ça: il n'émerge aucune réelle élite , digne de répondre aux exigences de la conjoncture!

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