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samedi 16 janvier 2021

JE SUIS...MOI

JE SUIS...MOI

Ana je ne dirai jamais en bombant le torse: "je suis l'Homme" même à un ver même luisant...



Je ne mettrai jamais en parallèle le Coran et une feuille de chou...
Un chef islamiste auquel on disait que le son des hauts parleurs des mosquées était trop fort et qu'il importunait plus qu'il n'incitait à la méditation répondit un jour sur la Tv algérienne: "vous n'entendez que le Coran et vos concerts de Rai ?"...
Moi dont la foi est rudimentaire, j'étais effaré qu'on fasse cette comparaison entre la voix de Dieu et celle de Cheb Khaled...
Aujourd’hui que les clameurs s'élèvent de partout pour revendiquer n'importe quoi, moi je ne dirai pas "je suis Charlie" même si j'aimais bien Wolinski, parce que Charlie est récupéré par une faune d'intolérants au nom de la tolérance mais tout en continuant à respecter le Prophète de l'Islam, je dirai sans hésitation: "Je suis Mohamed...
... Adjou !"...
Sans avoir peur de blasphémer.
17/1/2015

NTIC POUR LA FRIME

  Sorti a 6h30, je suis rentré à 7h10... Il faisait 6 degrés chez nous et 2 degrés en ville, à seulement 25 km... La circulation était fluide et aucun barrage ne l'obstruait.

Aux infos, on a parlé de la commune... Nous en avions moins de 750 en 1967, nous en avons plus de 1500 en 2019... C’était dicté par la volonté de décentralisation et de rapprochement de l'administration du citoyen...
On a vu ce que ça a donné... Un surcroit de bureaucratisme qui connut son apogée sous Zerhouni avec le S12, les erreurs d'état civil et les mouvements de populations générés par l'insécurité ou la construction de ces plaies appelées ensembles résidentiels où on parque des milliers de citoyens de cultures, de dialectes, de conditions sociales, de tribus différents... Ensembles résidentiels qui vont constituer dans un avenir proche de véritables plaies purulentes qu'il sera impossible de soigner...
En inaugurant aujourd'hui le e-commune, le pouvoir qui gère le pays sans prospective ni perspectives devrait penser à ne plus parler de rapprochement de l'administré de son administration car les NTIC règlent sans pléthore de ronds de cuir et sans frais de déplacement ce souci, si on les utilise à bon escient.
Si on les utilise à bon escient...
Non pas si on en use juste pour se gargariser de modernité surfaite, un peu comme on use de l'ordinateur dans nombre d'administrations et d'entreprises pour la seule fonction "traitement de textes" entre deux parties de "solitaire"...
Aya, je ne vous gâche pas plus votre journée en allant plus loin et je nous dis n'harna zine et que rien ne vienne perturber notre ronron...

17/1/2019

LA FRANCE PROVIDENTIELLE...

 LA FRANCE PROVIDENTIELLE...

On accuse depuis la signature du "Sissi le fou" la trilogie infernale "Pouvoir-Régime-Système" de tirer sa légitimité de la "légitimité révolutionnaire" pour imposer sa mainmise politique, sociale, militaire et économique au peuple au lieu de la tirer justement de ce peuple, en insistant sur le fait que "la Révolution, c'est le Peuple" et que la France, c'est la France...
On lui reproche cette "légitimité révolutionnaire" qui se nourrit de manière récurrente de la diabolisation de la France même si Kassamen a énoncé à peu-près dans une de ses strophes que "nous avons replié ces histoires là comme on replie un livre"...
La France est restée "coloniale" quand il s'agit de galvaniser le "patriotardisme" enflammé des orateurs en mal d'arguments mais constitue un "partenaire comme les autres" quand il s'agit de lui acheter des armes, des livres ou des voitures...
La France est la puissance impérialiste quand il s'agit de se donner des faire-valoir populaires mais est un pays de bonne villégiature et une destination privilégiée pour notre gériatrie politique, du pouvoir et de l'opposition, pour ses mondanités et ses soins...
C'est un peu comme s'il existait deux Frances: celle de Massu et celle de Chevènement qu'on utiliserait selon les besoins de nos causes...



L'opposition a toujours fait du refus de cette légitimation par la Révolution un cheval de toutes ses batailles pour désarçonner ce "Pouvoir-Régime-Système" en faisant prévaloir l'idée que la colonisation c'est du passé et que la France d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier, que la guerre est terminée depuis 1962 et qu'il y'a lieu d'écouter Brassens chanter "les deux oncles" au lieu de se gargariser encore de "Hizb Ethouar" de Deriassa...
Or que se passe-t'il depuis quelques jours ?
Le "Pouvoir-Régime-Système" qui a osé traiter avec la France et autoriser ses avions à transiter par l'espace aérien algérien, démontrant incidemment sa souveraineté sur son espace et son droit à autoriser ou refuser son survol, se voit pris à partie par tous ceux qui lui refusaient sa culpabilisation intéressée de la France coloniale parce que... il ne tiendrait pas compte du passé colonial de la France !!!!...
Comme quoi, Pouvoir et Opposition en ce pays trouvent en la France l'argument démagogique commode pour légitimer leurs actes ou diaboliser ceux du vis-à-vis donnant à croire que la France, ils l'auraient inventée si elle n'avait pas existé!...
17/1/2013

EDDENYA BENT EL KELB

 EDDENYA BENT EL KELB




"Ya Eddenya ya bent el kelb goulili wa3lach wahed ta3tilou ou lakhor t'goulilou makache !" (Ô vie d'ici bas, fille de chienne ! Dis moi pourquoi tu es si dispendieuse pour certains et si avare pour d'autres !)... vieux proverbe de chez nous que je me suis remémoré ce matin...
En fait, la vie n'est pas aussi injuste qu'on le dit...
Kassam Larzak, le distributeur de bienfaits, n'est pas aveugle comme Plutus, le Dieu-Argent des Grecs...
Quand il vous donne la fortune, il peut vous enlever la santé; et quand vous prenez la santé, il vous retient la beauté mais quand il vous offre la beauté, il ne vous accorde pas l'honneur et quand il vous gratifie de l'honneur il vous enlève la fortune...
Heureux sont ceux qui, de chaque bienfait ont une portion et qui savent s'en contenter car il n'y'a de bonheur que dans l'acceptation de son dû...
17/1/2014

REPRESSION FECONDE...

REPRESSION FECONDE...


Nous sommes le 17 Janvier ... Il est 4h du matin et le froid est mordant dès qu'on sort l'orteil de sous la couette...
La pluie et la neige sont tombées, évitant de contraindre notre ministre de l'agriculture à donner suite à sa menace de décréter la sécheresse et de mobiliser les fonds publics faméliques pour conjurer les effets de la catastrophe…
Des précipitations salvatrices qui devraient empêcher les Bonateros de tous bords et en tous genres de nous culpabiliser devant ce phénomène tout à fait naturel sous d'autres cieux et qu'ils imputent chez nous à notre dévergondage, réussissant graduellement à faire de notre pays une banquise ou se meuvent uniquement des pingouins en noir et blanc en interdisant toute manifestation de bonne humeur, l’assimilant à un pêché capital...
C'est certainement pour "dévergondage" sur la voie publique que la force publique qui n'a vraiment rien trouvé à faire s'en est prise à un chanteur de rue qui égaillait la rue à sa manière...
La réaction de la rue fut à la mesure de l'iniquité de cette mesure et tout est rentré dans l'ordre, permettant à cette manifestation artistique exceptionnelle de fleurir et, il faut l'espérer, d'investir toutes les rues en y répandant tous les arts sauf celui de la pantomime qui, lui, est un art national depuis la généralisation du téléphone portable...
Mais il y'a de forts doutes que l'intervention policière ne soit plutôt calculée que fortuite... Ce "pouvoir assassin" étant capable de tout comme on a toujours eu à l'entendre dire dans les manifestations de rues des démocratistes autant que des théocratistes qui affirment sa bêtise tout en lui reconnaissant un machiavélisme de grande intelligence...
On dit que pour inciter les français à cultiver la pomme de terre qu'ils ne voulaient pas adopter, Parmentier fit planter des champs qu'il faisait garder par l'armée... C'était suffisant pour faire comprendre à la canaille l'importance de ce tubercule... le principe est connu, il remonte à la pomme d'Adam et au fruit défendu: "tout ce qu'on vous interdit vous parait toujours plus désirable"...


On peut penser que l'interpellation de ce jeune guitariste ait été dictée par ce souci de générer un mouvement de sympathie pour ce genre d'amusement de foules...
Le résultat plaide pour pareille hypothèse et nous devons nous réjouir si nos stratèges décidaient de généraliser cette option en interpellant les pêcheurs à la ligne, les randonneurs, les cyclistes, les troubadours, les fleuristes, les vendeurs de livres et les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics et qu'ils laissent faire les prêcheurs en eaux troubles, les charlatans chasseurs de djinns et pourvoyeurs en amulettes et talismans et les hommes politiques et les syndicalistes au langage vert...
Je crois pour ma part que c'est cette stratégie qui a déjà été adoptée puisque ce n'est pas Bellahmar ni Sidi Said ni Tliba qu'on est allé inquiéter mais le jeune guitariste de la place Audin...
17/1/2016

UNE ABSURDE CONCEPTION DE L'INDEPENDANCE ENERGETIQUE

UNE ABSURDE CONCEPTION DE L'INDEPENDANCE ENERGETIQUE 


je suis rentré de la ville, l’œil droit rivé sur le tableau de bord parce que le voyant carburant s'est allumé et celui de l'échéance vidange aussi...

L’œil gauche, je n'en use plus pour cause de cataracte avancée...
Mais ce n'est pas parce que mon attention était concentrée dans mon œil qu'elle avait déserté mes oreilles...
Et tout en surveillant les sétifiens qui me doublaient allègrement, les bougiotes qui tentaient vainement de le faire et les m'sili que je dépassais en jubilant, je tendais mes deux oreilles à ce que disait la radio...
Et j'ai entendu monsieur le directeur de Sonatrach, de Tiguentourine qui se remémore l'attaque terroriste subie il y'a 5 ans, affirmer avec une profonde auto-conviction que sa société allait s'investir dans le raffinage...
J'ai pensé: "et c'est maintenant qu'ils y pensent ?"... puis j'ai écouté la suite et appris qu'en réalité, Monsieur le Président Directeur Général ne parlait pas de construire des raffineries mais de prendre des participations dans des raffineries existantes outre-mer et de recourir au processing: "nous allons transporter notre pétrole vers des raffineries étrangères, le transformer moyennant paiement, en essence et gasoil et le ramener"...
Moi je ne connais pas grand chose à ces histoires mais je peux présumer qu'on tire à côté quand on adopte ces deux méthodes et qu'on les justifie par notre volonté d'indépendance énergétique car je ne crois pas qu'il y'ait méthodes plus sûres d'inféodation et de dépendance que celles-ci...


Je ne suis pas au courant des prix du transport du pétrole brut et de celui des carburants en retour pour dire à combien reviendra la charge de transport du litre de ce carburant mais je présume que ce sera au moins égal au prix du brut auquel on ajoutera la charge du process...
Et je ne comprends pas pourquoi on veut faire toute cette gymnastique alors qu'il est plus facile et plus sécurisant de construire nos raffineries chez nous, quitte à nous associer à 49/51% avec des étrangers...
Je suis persuadé que nous amortirons ainsi en une poignée d'années ces raffineries uniquement en ne concédant pas les charges de transport du brut et de son retour raffiné... et que ça nous permettra, au lieu de mobiliser nos tankers dans ces navettes inutiles, à les utiliser pour livrer nous-mêmes le carburant de nos raffineries aux autres au lieu d'aller le chercher de chez eux...
Arrivé à ce stade de ma réflexion, j'ai maudit Ibliss et je me suis dit: "wach dakhall djeddek ? Nta hayer fel plein dialek ou tel3ab'ha Nicolas Sarkis !"...
Ce qui donne à peu près: "de quoi tu te mêles ? Règle d'abord le problème de ton plein de carburant au lieu de jouer au Nicolas Sarkis !"
17/1/2018

L'ORIGINE DES BENI KELBOUNE

 BENI KELBOUNE... LEUR ORIGINE.

Beni Kelboune"... qui ne connaît pas ces vilains prédateurs ?


Les yeux toujours à l'affût de l'affaire, la truffe au vent pour sentir d'où proviennent les odeurs d'argent qu'on dit pourtant inodore, les oreilles tendues vers les centres de décision, ils attendent loin du tumultes des guerres des clans que se fassent les décantations pour rejoindre les tables des festins... alors l'œil torve et la bave à la gueule, ils aboient à l'unisson à la gloire du plus fort pour se faire gratifier des os à ronger...
Les béni Kelboune ont une origine... leur généalogie remonte au déluge... si vous voulez savoir de qui ils descendent, lisez cette histoire de Noé et de son arche...
Il est admis que Noé, le patriarche sauvé des eaux pour sa piété, avait une fille d’une rare beauté.
Quand l’ordre divin lui fut donné de préparer son arche, il sollicita les services d’un bûcheron, d’un menuisier et d’un forgeron.
Les hommes, depuis la nuit des temps ne donnent rien pour rien; aussi, chacun des trois artisans s’empressa-t-il de réclamer la meilleure contrepartie pour son travail; et de meilleure contrepartie il n’y en avait point qui valût cette belle jeune fille.
Noé, n’ayant pas d’autre alternative dut faire la même promesse aux trois hommes.
Quand ils eurent terminé le travail, ils se présentèrent pour prendre leur dû - comme quoi la femme a toujours constitué une monnaie d’échange ! - Mais, devant les trois prétendants, Noé qui n’avait qu’une main à donner ne sut quoi faire.
Il s’en remit à Dieu.
Et Dieu, dans son immense mansuétude pour son fidèle serviteur le sauva de cette impasse consommée en faisant sortir de sa modeste demeure trois jeunes demoiselles d’une beauté de houris !
Quand chaque artisan eût prit possession en se frottant les mains de la moitié qui lui revenait, Noé rentra chez lui.
Il ne fut qu’à moitié surpris en remarquant l’absence de sa fille, comme de bien entendu, mais aussi de son ânesse et de sa chienne.
Il comprit que Dieu lui avait permis de tenir sa promesse, en transformant ses deux animaux de compagnie en jolies filles.
Quelques jours plus tard, l’histoire ne dit pas si c’est avant ou après le déluge, il rendit visite à ses beaux fils.
En s’enquérant de ce qui faisait défaut à ses filles, il se vit répondre par la première qu’elle désirait ardemment une belle parcelle de terre battue afin d’y passer quelque temps à s y ébattre; il comprit qu’il s’agissait de son ancienne ânesse; la deuxième le supplia de lui procurer quelques morceaux de viandes à se mettre sous la dent; c’était à l ’ évidence son ancienne chienne et la troisième demanda à vivre en société afin de pouvoir donner de ses biens et de son temps à ses semblables; il comprit que c’était sa propre fille.
Certains n’ont pas hésité à sérier les gens en trois catégories: les descendants de l’ânesse, de la chienne ou de la femme.
Les premiers sont sobres, bornés, obstinés et travailleurs; les seconds sont carnassiers, cupides, serviles, avides de sang et les troisièmes sont calculateurs, bavards, versatiles même s’ils sont délicats et raffinés.
Les grands bâtisseurs de ce monde se recrutent parmi les premiers, les goujats de tous acabits se retrouvent dans les seconds et les politiciens et autres manipulateurs de foules dans la troisième...
Cette histoire nous montre ce que le monde doit à l’âne, comme elle permet à chacun de nous, en fonction de ses pulsions et de ses prédispositions, de mettre enfin une racine originelle à son arbre généalogique.
17/1/2014

NOTRE PROBLEME EST TERMINOLOGIQUE

 COMMENT TAIRE ?

Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais je vous ai dit un jour que notre problème n'est ni politique, ni théologique, ni idéologique, ni économique,ni sociologique...
Il est simplement... terminologique !




Chez nous, ici, comme chez nous ailleurs, car là où nous nous trouvons nous nous croyons chez nous, nous amalgamons allègrement les concepts... je ne sais pas si nous le faisons exprès ou par ignorance...
Nous pensons par exemple que tout Démocrate est Républicain et réciproquement, que la Laïcité c'est l'Athéisme, que la Liberté rime avec l'Anarchie, que la Piété colle à la Prière et vice versa, que l'Identité est une condition unique de Citoyenneté, que la Langue est indissociable de la Religion, que le Dialecte signifie la Race, que le Diplôme est Compétence, que la Loi fait l'Ordre, que l'Amour est Pêché, que la Classe c'est la Fortune et que le Kamis c'est l'Imam...
Dieu dit dans le Coran que la première leçon qui fut donnée à Adam c'était l'apprentissage des noms...
وَعَلَّمَ آدَمَ الْأَسْمَاءَ كُلَّهَا ثُمَّ عَرَضَهُمْ عَلَى الْمَلَائِكَةِ فَقَالَ أَنبِئُونِي بِأَسْمَاءِ هَٰؤُلَاءِ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ
Il faut croire que nous n'avons retenu de cette leçon de vocabulaire que de vagues notions...
Ou qu'elle ne nous fut jamais enseignée... et ça conforte l'affirmation selon laquelle nous ne sommes pas des "Beni Adam" vu que notre géniteur originel serait venu avant le père de l'Humanité...
17/1/2020

SURCHARGE INUTILE DU JORADP

 SURCHARGE INUTILE DU JORADP




Le président Tebboune a donc instruit ses faiseurs de lois de lui en élaborer une pour mettre un terme à la haine, au racisme, à la violence et à l'intolérance et certainement aussi au sexisme, à la diffamation etc...
"Hadja m'liha !' comme diront les téléspectateurs auxquels les chaines de télé pointeront l'objectif des cameras et tendront le micro dans les prochains jours...
Ana thani je dis que "hadja m'liha! " mais avec une moue de scepticisme car j'ai appris kima gal quelqu'un qu'on reconnait une bonne gouvernance non pas au nombre de lois qu'elle promulgue mais au nombre de lois qu'elle applique...
Et je ne crois pas qu'en matière de délits que j'ose qualifier d'imbéciles : "incitation à la haine, au racisme et à la violence, intolérance, sexisme, diffamations etc..." nous soyons en panne de lois... c'est plutôt d'expectative que nous souffrons... et il n'y'a pas lieu, à mon avis, de dupliquer le Code Pénal pour espérer mettre un terme à ces délits.
Je pense que Monsieur Tebboune, trop pris par ses charges, n'a pas eu le temps de lire le Code Pénal; mais le tort revient à ses conseillers juridiques qui ne lui ont pas dit qu'il renferme déjà toutes les dispositions qu'il veut faire coucher dans une nouvelle loi...
Ce serait en effet un comble que nos recueils de textes de loi ne réprimassent pas ces graves atteintes à l'honneur des personnes et qu'il eût fallu que nous attendions Tebboune pour qu'il y ordonnât leur insertion !
Ci dessous, trois articles du Code Pénal qui, s'ils avaient été appliqués nous auraient épargné le cinéma que nous vivons actuellement et qui nous vaut de perdre encore notre temps dans l'élaboration de lois qui ne feront que surcharger notre JORADP auquel nous avons plutôt intérêt à faire un CHKDSK que de lui ajouter d'autres fichiers inutiles...
Art. 298. - Toute diffamation commise envers des particuliers est punie d'un emprisonnement de 2 à 6 mois et d'une amende de 25.000 DA à 50.000 DA ou de l'une de ces deux peines seulement. Le pardon de la victime met fin aux poursuites pénales.
Toute diffamation commise envers une ou plusieurs personnes qui appartiennent à un groupe ethnique ou philosophique, ou à une religion déterminée est punie d’un emprisonnement d’ 1 mois à 1 an et d’une amende de 10.000) DA à 100.000 DA ou de l’une de ces deux peines seulement, lorsqu’elle a pour but d’inciter à la haine entre les citoyens ou habitants.
Art. 298 bis. - Toute injure commise envers une ou plusieurs personnes qui appartiennent à un groupe ethnique ou philosophique, ou à une religion déterminée est punie d’un emprisonnement de cinq jours à six mois et d’une amende de 5.000 DA à 50.000 DA ou de l’une de ces deux peines seulement.
J'ose espérer que mon texte ne servira pas de prétexte à M. Tebboune pour actionner à mon encontre l'article 144 bis de ce même Code qui dit: "Est punie d’une amende de 100.000 DA à 500.000 DA toute personne qui offense le Président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire, que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de déclaration, ou de tout autre support de la parole ou de l’image, ou que ce soit par tout autre support électronique, informatique ou informationnel..."
Ana ma goult walou par rapport à wach rahoum igoulou...
17/1/2020

FOOTUS RACCOURCIS

 FOOTUS RACCOURCIS

(Pour actualiser, il suffit de remplacer Bouteflika par Tebboune et Rawrawa par Zatchi... le reste sans changement ou presque).
Je vous avoue que je ne suis plus très foot...
Ma désaffection pour ce défoulement collectif a commencé il y'a longtemps... D'abord quand j'ai vu tout l'intérêt que lui porte la gouvernance pour son effet opium illustré à Um Durman puis avec Ghrib et sa quenelle à Sellal puis encore avec la coupe de cheveux de ses acteurs et les airs qu'ils prennent et qui montrent parfois qu'il y'a plus de virilité dans le football féminin et enfin, avec mes concitoyens qui se font tous fatawistes entre deux vendredis et entraîneurs, sélectionneurs et stratèges entre deux rencontres de l'équipe nationale, amalgamant islamo-conservateurs et laïco-assimilationnistes dans un seul moule, celui des footeux-fatawistes...
Mais ce qui m'a totalement déconnecté de ce semblant de sport, c'est surtout la manie de faire du terme "foot" un synonyme de "Rawrawa" et de porter aux nues ce dernier ou de le traîner dans la boue en fonction des résultats des rencontres de l'EN... quoique je ne me fasse pas de gros soucis pour ce monsieur car il est très bien payé pour admettre le sort qu'on lui réserve...


Ce qui m'embête un peu plus, c'est de constater que tous nos commentateurs footballistiques n'hésitent pas à louer les mérites des joueurs et des entraîneurs et cas de victoire et à fustiger... Bouteflika en cas de défaite !
Et hier, à l'occasion du match nul sur toute la ligne avec l'équipe de Mugabe, j'ai encore lu avec effarement ce raccourci entre football et présidence...
Je me suis dit que si le foot est indicateur du degré de bonne gouvernance, celle du Zimbabwe devrait, selon cette logique, être d'une louable teneur politique puisque son équipe, classée 103e dans le monde aura tenu tête à celle de Bouteflika, classée 39e...
Mais c'est vrai, que quand on impute à Bouteflika et sa politique les chutes de neige sur Takhoukht, les accidents de bus à El Oued, le prix de la tomate à Ain Defla, la qualité de la bière d'importation à Magtaa Kheira, la prolifération des étourneaux à Melbou, l'absence de l'infirmier chaque lundi matin au dispensaire de Ouled Antar, les embouteillages du mardi à Aomar-Gare on est en droit de le rendre responsable d'une fausse interception de M'Bolhi ou d'un tir raté de ... rappelez moi le nom d'un joueur !...
16/1/2017

NATIONAL RELIGIOUS FREEDOM DAY

 Nous sommes le 16 janvier ...



L’Amérique de Donald Trump fête aujourd’hui le National Religious Freedom Day (Journée nationale de la liberté religieuse), qui commémore l'adoption des principes de Thomas Jefferson sur la liberté religieuse, en 1786…
L’histoire nous apprend qu’il y’a longtemps, l’Amérique qui s’était construite sur le génocide des indiens et l’esclavage des noirs s’était donnée quand même des idéaux de liberté et de justice et qu’elle fut dirigée par des hommes de valeur qui n’ont rien à voir avec les forbans du genre Nixon, Reagan et surtout Bush dont l’intolérance marquait le visage et guidait les pas et qui ont généré des vocations chez des bandits du genre Donald Trump…
Monsieur Jefferson fut le rédacteur de la déclaration d’indépendance des Etats Unis et participa à la rédaction de la Constitution de son pays… Il aurait pu briguer un troisième et peut être un quatrième mandat de président sans amender la Constitution car elle le permettait mais il s’en était abstenu parce qu’il pensait qu’il devait laisser sa place à d’autres…
Bien doit lui en avoir pris car s’il avait succombé à la tentation, il aurait certainement gagné d’autres mandats mais perdu l’estime de son peuple…
Comme cela se fait toujours et en toutes choses quand on oublie de s’arrêter à temps…
Il était tout le contraire de monsieur Mitterrand dont le médecin personnel, le Dr Claude Gubler affirmait une semaine après sa mort, le 16 janvier 1996, dans un livre intitulé Le Grand Secret, qui fut interdit de diffusion, qu’il se savait atteint d'un cancer depuis novembre 1981 et qu'il n'était plus en état d'assumer ses fonctions depuis novembre 1994, ce qui donne à comprendre que la France avait navigué à vue durant 7 mois, jusqu’au 17 mai 1995…
Vous devinez que j’use un peu du principe de Saoud*** et que je ne parle de ces destins que parce qu'en leur filigrane se dessinent d’autres destins…
Autre destin, mais tragique celui là, celui de Boudiaf qui prit ses fonctions le 16 janvier 1992 sous l’impulsion des janviéristes… Des janviéristes qui se tirent aujourd’hui dans les pattes face aux assauts des kitukistes ce qui arrange bien l’affaire des islamistes et des … expectativistes dont personne ne parle et qui sont en réalité les principaux bénéficiaires de ces règlements de comptes…
- Principe de Saoud : art de parler par allusions. Saoud était le planton de notre mairie ; bavard comme un barbier, il disait en clignant de l’œil à ceux qui l’écoutaient que quand il parlait de Bouira, c’est Palestro qu’il visait.
16/1/2016

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...