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dimanche 14 juin 2015

UNE PEDAGOGIE BIEN ENCADREE

 On met ce qu'on veut dans un cadre...



La photo du père avec ses moustaches, une toile de Etienne Dinet conforme avec son islamité, le portrait de Bouteflika quand il était plus fringant, le dôme doré d'El Qods, une calligraphie arabe artistiquement torturée, son diplôme ou un dessin chinois dépouillé, montrant une guirlande de fleurs d'amandiers...
Je me souviens d'un cadre qui détonait avec tout ce qu'on pouvait trouver accroché aux murs...
C'était au CEG de Bouira, de 1965 à 1968...
Il y'a avait là un directeur comme on n'en fait plus.
Son bureau se situait à l'entrée du couloir et non au fond et c'était un modèle d'ordre et de propreté...
Et devant la porte, il y'avait ce cadre...
Ni fleur, ni papillon, ni hadith ni verset, ni slogan ni sermon... Une phrase en écriture stylisée... et en bas, une signature...
"On ne dit pas à un malheureux de quel pays ou de quelle religion es-tu... On lui dit: "tu souffres, cela suffit, tu m'appartiens et je te soulagerai..." Pasteur.
Je ne sais pas si ce cadre existe toujours... j'en doute très fort...
Je pense qu'aujourd'hui, à l'heure des resto de la Rahma, on ne fait preuve de solidarité qu'après s'être assuré de la religion du malheureux qui la sollicite car la miséricorde n'est plus cette qualité humaine accordée sans calcul à l'homme et à la bête mais un acte de foi pour lequel on compte bien être rétribué...
D... 15 Juin 2015

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...