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vendredi 20 novembre 2020

L’ARMÉE PREMIÈRE VICTIME DE BOUTEFLIKA

 COMMENT TAIRE

L’ARMÉE PREMIÈRE VICTIME DE BOUTEFLIKA

Ce n'est pas l’armée qui a ramené Bouteflika... Ce sont des généraux et des civils impliqués dans les grenouillages politiques de l’après 1990 qui ont trouvé en lui le charisme, la notoriété, l’autorité, la diplomatie etc qui en faisaient l'homme de la situation...
Il faut dire que l'homme s'est montré digne de ce qu'on lui accordait comme préjugés favorables durant son premier et 2e mandats, malgré sa théâtralité, ce qui a permis au pays de prospérer quand d'autres se faisaient laminer par les vents de l'histoire et les nouvelles règles économiques et géostratégiques...
Cette paix dans la tourmente résultait des capacités de l'homme à louvoyer et soudoyer (son seul mérite)... C'est en exagérant ses louvoiements internes et externes et en s'auto déifiant devant ses laudateurs qui s’étaient constitués en cour de monarque que l'homme a fini par tomber dans le piège de sa mégalomanie...
Le piège s'est refermé sur le pays, le peuple et l'armée avec son impotence qui a ouvert la voie à une gouvernance par procuration que la prédation a récupérée et ce fut le 3e mandat de trop; puis le fatal 4e et ce qui devait arriver arriva avec l'imbécile velléité des prédateurs de le reconduire pour un cinquième...
L’armée n'est pas seule responsable d'avoir ramené Bouteflika, elle ne faisait qu’entériner un choix populaire et politique quasi unanime et elle fut la première victime du bouteflikisme qui la considérait comme la première institution à abattre pour asseoir sa "toute-puissance" et qui fit tout pour l'abattre depuis qu'il posa ses fesses sur le siège présidentiel.
21/11/2019

UNE ALGERIE PUISSANTE N'ARRANGE PERSONNE

 COMMENT TAIRE

Nous allions vers de sombres années avec ou sans Bouteflika...
Personne n'admettra qu'une nouvelle puissance se mette en place dans ce pays continent qui possède des atouts le prédisposant à un décollage vertical...
Tout sera fait pour le diviser en bantoustans "gérables" et "exploitables" et ce ne sont pas les harkis locaux qui manquent pour concrétiser cette terrible option...
Une option que seul un retour énergique du benmhidisme pourra contrecarrer...
21/11/2020

LE BEURRE, L'ARGENT DU BEURRE ET LES FAVEURS DE LA ... RÉPUBLIQUE.

  LE BEURRE, L'ARGENT DU BEURRE ET LES FAVEURS DE LA ... RÉPUBLIQUE.

C’est le Mouloud… L’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam… je devrais écrire des Islams car il existe aujourd’hui autant d’écoles religieuses irréductibles que de castes et d’intérêts…
Des écoles qui font preuve d’une sacrée intolérance et qui se combattent à mort depuis la mort du Prophète, après que ses successeurs aient eu la sacrée idée de mêler la politique à la religion…
Car la religion qui se doit de rester spiritualité ne peut se confronter à la politique qui est volonté humaine de domination, sans s’y inféoder et s’y soumettre pour devenir opium des peuples à gouverner, c'est-à-dire à soumettre…
Cet avis ne plaira bien sûr pas à tous ceux qui croient au « parti de Dieu », qui pérorent sur la religion « Dine oua Dawla» et qui favorisent l’instauration d’un système hybride où les peuples gorgés de zaimisme et de bigotisme perdent l’état sans gagner la religion… comme on l’a vu depuis la nuit des temps à travers les âges et les continents…
…Et comme on le voit (et le subit) aujourd'hui chez nous où il nous est imposé de nous soumettre à Dieu à travers l’obéissance aveugle à (certain de) ses hommes…
Le Mouloud est célébré selon le calendrier hégirien, comme toutes les fêtes religieuses musulmanes et c’est une occasion pour le petit peuple de s’éclater en pétards et jeux pyrotechniques, faisant l’affaire des Chinois qui n’en ont cure des croyances des autres, pourvu qu’ils en tirent les bénéfices comme ils ont su le faire pour Noel en produisant la quasi-totalité des sapins artificiels et des guirlandes…
Chez certains peuples cette date ne donne pas l’occasion de festoyer et ils sont rares les pays où les employeurs sont astreints à libérer leurs travailleurs et à les rétribuer pour leur foi, comme chez nous où les croyants ont la chance de gagner leur « adjr » et leur « oudjra » durant cette fête comme durant les autres fêtes de la foi : Awwal Moharram, Achoura, Aid Esseghir et Aid El Kébir…
C’est peut être d’ailleurs parce qu’on rétribue l’exercice de la foi qu’elle se manifeste d’une aussi ostensible et d’une aussi improductive façon : prières durant le travail, absentéisme massif durant les enterrements, réduction des horaires de travail durant le Ramadhan, Aids et leurs lendemains chômés et payés …
Rabea El Adawiya n’est pas seulement une place du Caire où eut lieu le clash entre religion et politique, entre bigoterie et zaimisme…
Ce fut une grande dame du soufisme qui eut un jour l’idée de se munir d’un seau d’eau et d’un tison… Aux fervents « croyants » qui s’étonnèrent de ce qu’elle voulait faire, elle répondit qu’elle allait brûler le paradis et éteindre l’enfer pour voir qui, parmi eux allait continuer à prier Dieu pour le seul amour de Dieu et non par désir de récompense ou par crainte de sanction…
Je ne sais pas, dans le même ordre d’idée, combien de nos pieux citoyens accepteraient de célébrer les fêtes religieuses par le repos et le farniente si les jours de ces fêtes n’étaient pas chômés et payés…
Ça me tenait à cœur de vous dire ces mots… et si vous trouvez que j’ai trop dit, dirou belli ma goult walou…
20/11/2016

DROITS DE L'ENFANT

 

Vendredi 20 Novembre
C'est une journée pieuse qui va être mise à profit par les imams fonctionnaires pour dire en mettant l'emphase qu'il faut, les délices du paradis et les tourments de l'enfer à des adultes infantilisés jusqu'à la caricature, en expliquant les termes de l'examen qu'ils subissent en cet éphémère ici-bas pour accéder à l'éternel au-delà...
Et comme de bien entendu, on parlera encore des formes à mettre dans l'exécution des actes de foi, de la gestuelle appropriée, des mots à dire ou à ne pas dire, de l'habit à porter, des incantations à réciter et du nombre de bons points que chacune peut rapporter et on omettra encore la spiritualité pour ne se souvenir que des artifices...
Gageons que le Ministère qui établit les sujets des prêches oubliera pour sa part que ce jour est consacré aux droits de l'enfant, et qu'aucun imam n'aura la présence d'esprit de consacrer les dix minutes d'un de ses deux sermons à prêcher la bonne parole à ce sujet...
Rappelons que la déclaration des droits de l'enfant votée par l'ONU le 20 novembre 1989 a été écrite, comme toute bonne chose, non pas par un homme de religion mais par un pédiatre polonais, le Dr. Janusz Korczak, qui fut assassiné par les nazis, non pas pour son origine juive mais pour son engagement envers l'enfance.


C'est ce que j'ai appris ce matin en me documentant pour ma part sur ce sujet, même si je n'ai pas à faire une conférence à son propos, n'étant ni imam ni discoureur public...
J'ai appris aussi, mais je m'y attendais un peu, que les amis requins sont les seuls sur 193 pays à ne pas avoir ratifié cette convention après que la Somalie se soit décidée à le faire en janvier 2015...
Leur raison: certains de leurs états appliquent la peine de mort aux moins de 18 ans alors que la déclaration l'interdit...
La France quant à elle, a émis des réserves sur l'article 30 qui parle des droits des enfants des minorités culturelles et religieuses en réfutant que des "minorités" existeraient sur son territoire...
Ce que la réalité lui rappelle tragiquement chaque jour en faisant dire à ces minorités: we are here because you were there...
20/11/2015

LA RELEVE

 LA RELEVE



Un jour une grande société est venue s'installer chez nous pour effectuer de grands travaux...
Elle a ramené ses engins, ses baraques de chantier et ses hommes et a occupé à l’œil un terrain communal puis on a assisté à une noria de mastodontes déposant des grands tuyaux noirs partout où il était possible de les déposer...
Quelques jours plus tard des dizaines d'excavatrices ont commencé à creuser un grand fossé dans lequel des ouvriers se sont mis à poser les tuyaux sous la surveillance de contremaîtres en casquettes jaunes et lunettes de soleil...
Au début nos villageois ont été impressionnés et n'ont pas osé trop s'approcher puis petit à petit ils ont compris qu'il y avait peut-être un profit à tirer...
Un beau matin une bande de nos jeunes habituellement noctambules se posta face à la poste et à l'aide de gourdins, interdit l'accès aux usagers...
C'était un jeudi et tout le monde trouva que le mouvement de contestation était légitime même sans en connaître la raison car il donnait un alibi aux enseignants pour ne pas rejoindre les classes et pouvoir faire ainsi le marché de véhicules du village d'à côté et une bonne raison aux élèves d'aller ramasser les olives car c'était la saison...
Les gendarmes intervinrent pour constater puis s'en allèrent faire leur PV car depuis la démocratie ils avaient rangé leurs gourdins...
Vers 10h, après avoir fait sa grasse matinée, notre sous-préfet vint avec notre maire pour négocier l'ouverture de la route... l'élu et le représentant de l'Etat prirent connaissance des revendications des coupeurs de route: ces derniers voulaient du travail dans la grande société qui enterrait des grands tuyaux sous la supervision de contremaîtres en casquettes jaunes...
Les deux responsables trouvèrent que la revendication était légitime et chargèrent les jeunes d'établir une liste des demandeurs d'emploi qu'ils devaient déposer au service cartes grises de la daira qui était en attente de mise en service, afin que la société puisse étudier les possibilités de placement en fonction des compétences de chacun...
Quand il rentra en début de soirée, Bachir, cadre administratif qui était sorti avant la fermeture de la route, trouva un de ses beaux frères chez lui...
Il était exubérant et racontait à sa sœur l'événement du matin qui avait fait l'actualité du village...
Bachir regarda son beau frère avec sa casquette retournée et son jean tombant, qui montrait une grande partie de son slip rouge...
-" Ainsi tu veux travailler ! lui dit-il ...
- bien sûr répondit le jeune homme que ses amis avaient affublé du surnom de "djarboua" (la gerboise)... au moins pour me faire de quoi "flexy"...
- ce n'était pas la peine d'aller couper la route, je t'offre maintenant du travail et tu seras aux bons soins de ta sœur... tu vois le jardin ? Remue le et je t'offre 4000 DA ...
C'était un tout petit jardin potager de moins de 20m2...
- 4000 DA, ça ne m'arrange pas... faut un peu plus !
- Va pour 5000 !...
- Marché conclu... demain matin je suis occupé, et puis c'est le vendredi et je ne peux rater ma prière, samedi je fais le marché... dimanche tu trouveras ton terrain labouré... je peux avoir une avance ?
Bachir lui remit un billet de 1000 DA puis rejoignit ses amis à la place du village...
Le soir du dimanche Bachir trouva qu'El Djarboua avait effectivement entamé les travaux, mais sa femme l'informa qu'après 3/4 d'heure il était venu lui annoncer sa démission en lui faisant comprendre qu'il ne demanderait rien en contrepartie du travail qu'il avait accompli, qu'il jugeait payé par l'avance qu'il avait reçue...
Bachir m'a juré, en me racontant cette histoire, qu'El djarboua n'avait pas traité une surface supérieure au toit de sa quatrelle !...
On apprit par la suite que la liste des postulant à un emploi au sein de la grande société qui plaçait des grands tuyaux dans de profonds fossés sous la supervision de contremaîtres en casquettes jaunes contenait 27 noms...
Celui qui l'avait écrite sur deux pages d'un cahier d'écolier n'a pas eu besoin de transcrire en toutes lettres l'emploi désiré... de simples tirets sous l'emploi voulu par le premier inscrit montraient que les 27 coupeurs de route demandaient tous à être recrutés comme... gardiens de nuit !
20/11/2014

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...