Kayna hadja... quand on veut choisir un ministre, on ne doit pas trop regarder ses diplômes et ses distinctions et mérites académiques car on ne l'appelle pas à les faire prévaloir...
Parce qu'on peut se demander: que doit-on demander à un ministre ?
Si c'est imposer ses conceptions techniques, on doit libérer les ministères des autres compétences et des procédures de leur mise en oeuvre...
Et je trouve que le choix de nos ministres à nous est hybride et témoigne d'une absence totale de rationalité chez nos décideurs.
Louh est ministre de la justice parce qu'il fut juge, Gaid vice ministre des armées parce que militaire, Benghebrit ministre de l’éducation parce qu'elle fut prof, c'est Ok...
Mais que faisait donc Berkat à l'agriculture, lui qui était chirurgien dentiste et que faisait Belkhadem au AE, lui qui ne fut rien du tout, et que faisait Ould Abbas à la solidarite alors qu'il devait être incapable de donner la moindre aumône (sur son argent propre) ?
Ce qui est sûr, c'est que, à chaque fois qu'un connaisseur des spécificités de son ministère était nommé ministre nous avons du subir les effets désastreux du principe de Peter.
Souvenez vous du chirurgien Yahia Guidoum à la santé, de l'agronome Bahbouh à l'agriculture, de l'industriel Hamiani à la PMI, du pétrolier Chakib Khelil à l'énergie, du footeux Mouldi Aissaoui au sport, de la postière Derdouri au PTT, de l'imam Saci Lamouri aux affaires religieuses et de "l'expert en résistance des matériaux", Ghoul aux travaux publics...
15 Mai 2015
