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vendredi 16 avril 2021

LES MAUVAIS ELEVES DE L'HISTOIRE

 Nous sommes le 17 avril et il est 3h 50…

Le 17 avril est une date mémorable pour notre pays et notre peuple.
C’est en ce jour que, faute de mieux, nous avons massivement reconduit notre président et la cohorte de ses laudateurs, thuriféraires et autres tiques pour un 4ème et certainement dernier mandat…
Monsieur Bouteflika avait la partie facile puisqu’en face de son rouleau compresseur il n’y avait que des lièvres et une hase et tout le monde sait qu’on ne peut confier le destin d’une nation à des bêtes si inconstantes et qui n’ont que leurs dents longues comme faire valoir…et leurs oreilles !
Nous avons donc reconduit monsieur Bouteflika par un de ces scores fleuves dont nous avons le secret : 81.53 des 51.7% de nos votants l’auraient crédité de leur voix le 16 avril, jour consacré mondialement à… la voix…
Si on considère que notre population avoisine les 40 millions d’âmes en peine et que sur ces 40 millions 50% représentent le corps électoral, corps constitués compris, c'est-à-dire 20 millions et que sur ces 20 millions seuls 51.7% ont donné de leur voix, cela représenterait juste un peu plus de 10 millions et si sur ces 10 millions seuls 82% seraient d’accord pour reconduire Bouteflika et ses hommes (je ne dirais pas « sa politique » parce que cette politique change au gré de ses humeurs… ses hommes aussi d’ailleurs, sauf les inamovibles d’entre eux)… cela voudrait dire que notre président aurait été reconduit pour son 4e et, il faut le lui souhaiter, dernier mandat par 8 millions de personnes sur 40…soit 20% du peuple… on ne voit pas pourquoi alors crier au score brejnévien !...
Rappelons que c’est au moment où notre ministre de l’intérieur donnait les résultats du scrutin, le 17 avril 2014, que s’éteignait Gabriel Garcia Marquez, auteur entre autres de « l’automne du patriarche » d’où est extrait ce passage, que je cite de mémoire : « nous ne sûmes jamais qui il fut ni comment il fut et s’il fut autre chose qu’un bobard de l’imagination, un tyran pour rire »… et honni soit qui mal y pense !
Un bobard de l’imagination… c’est exactement cette expression qui qualifie le mieux ce qu’on a appelé « l’accident d’Aurora » survenu le 17 avril 1897 dans cette ville du Texas où on prétendit qu’un vaisseau extra-terrestre s’était écrasé tuant son pilote qui fut enterré dans un cimetière de la ville…
Des années plus tard, des auteurs de ce montage reconnurent leur canular qu’on explique aujourd’hui par la nécessaire diversion que les fondés de pouvoir de la ville devaient trouver face aux calamités qui s’abattirent sur leur cité et qui décimèrent sa population…
De toute manière, la diversion a toujours été pratiquée par les hommes au pouvoir pour détourner les yeux du peuple des difficultés que lui impose leur mal gérance…


C’est aussi ce souci de diversion qui expliquerait l’expulsion le 14 avril 1182 par Philippe Auguste des juifs de France et la confiscation de tous leurs biens… On ne parla pas d’antisémitisme à l’époque car c’est bien plus tard qu’on inventera ce terme pour imputer aux arabes, pourtant sémites eux aussi, la réparation des torts causés aux juifs à travers les âges par les européens devenus pénitents…
Des arabes qui célèbrent depuis 1946 chaque 17 avril la journée de l’Indépendance Totale de la Syrie qui vit sortir le dernier soldat français pour fin de mandat de la France sur ce pays… mais c’est sans compter sur les velléités tutélaires de Fafa, mauvais élève de l’Histoire, qui ne sort par la porte que pour revenir par la fenêtre pour poursuivre son oeuvre « civilisatrice » à l'aide de nouveaux Bugeaud portant le nom de BHL...
Mauvais élève est aussi « le grand Satan », coupable des pires cochonneries historiques et qui reçut en ce jour du 17 avril 1961 une belle leçon à Playa Giron… la Baie des Cochons… qui rentra dans l’Histoire pour avoir été le théâtre d’une tannée mémorable que les barbudos administrèrent à leur expédition anticastriste…
17/4/2017

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