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lundi 12 avril 2021

OU IL EST QUESTION D'AGE ET DE POLITIQUE.

 OU IL EST QUESTION D'AGE ET DE POLITIQUE...

Nous sommes le 13 Avril ...
La nature nous a faits anarchistes à l'adolescence quand nos rêves nous dépassent, que notre énergie déborde et que nous n'avons ni "dar ni douar"...
Elle nous a faits modérés à la moitié de notre vie quand nous nous rendons compte que le rêve est rêve et la réalité réalité, que nos forces sont limitées et que nous avons enfin notre "dar"...
Elle nous faits enfin conservateurs à 60 ans quand nous sentons nos forces nous abandonner, que nous prenons conscience, expérience de la vie aidant, que ce n'est pas en ruant dans les brancards que nous ferons avancer le schmilblick et que nous avons de dar en dar, construit tout un douar...
Il en va des individus comme des formations politiques... c'est ce qu'on peut appeler: l'irrésistible accession à la modération ou ascension vers la modération, pour ne pas dire la sagesse...
C'est ce processus qu'ont suivi le bon vieux Nahnah, Rabbi yerahmou et son Hamas... de coupeur de poteaux à l'âge des rêves fous, le leader de Hamas a rongé puis rangé son enthousiasme et sa volubilité pour se faire simple opposant et quand il atteignit l'âge de la sagesse politique, il rentra dans le rang en usant et abusant de l'entrisme, et le Hamas se fit HMS, perdant sa verve et son entrain pour devenir sigle parmi les sigles, réussissant même à donner à la république plusieurs ministres quand les partis de la même mouvance se faisaient exclure du festin.
C'est ce qui est arrivé au PRA de Boukrouh qui fit sa petite anarchie bcbg puis se calma et finit par accepter que son leader se fasse ministre...
C'est ce que fit Djaballah et ses partis... l'homme de 20 ans qui avait la rage au cœur et la hache dans le cartable adoucit ses mœurs et changea même de look, troquant sa tenue de combat islamiste contre un costume cravate, ne conservant que sa toque blanche peut-être plus pour camoufler sa calvitie que pour démontrer son obédience... Il finit par accepter le jeu en se faisant député en famille...


C'est ce qui est arrivé à Sadi et au RCD qui eurent une jeunesse mouvementée puis qui s'assagirent, acceptant de composer avec le système en se faisant élire à ses assemblées et lui offrant même, dans une idylle de quelques mois, des ministres qui se plurent tellement au sein du "pouvoir assassin" qu'ils restèrent dans son giron confortable jusqu'à aujourd'hui...
C'était tout à fait dans l'ordre des choses et seules les mauvaises langues pouvaient reprocher à ces hommes et à leurs formations ce processus naturel qui doit caractériser toute évolution...
Ce qui est moins naturel, c'est que les quatre formations et leurs leaders se refassent anarchistes à un âge si avancé et qu'ils se donnent en spectacle en investissant la rue comme des loubards de bas quartiers, prenant le risque de réveiller leurs arthroses et de rentrer en se tenant les lombes sans même se faire matraquer comme ils l'espèrent...
Sadi qui a démontré la pertinence de la théorie des âges en politique en cédant le flambeau au bon moment pourrait expliquer mieux que quiconque que l'excès de sagesse en adolescence n'est pas autant un signe de maturité précoce que d'inadaptation socio-psychologique...
Quant au démon de l'anarchie qui survient au 3e âge, il démontre que son porteur est un mauvais élève de l'Histoire et qu'il a tout intérêt à refaire ses cours ou à quitter les bancs de la politique...
13/4/2014

MOTS A MAUX

MOTS A MAUX

Contexte: nous sommes à 2 jours du scrutin présidentiel de la 4e ouh'da... Benflis fait une déclaration dans laquelle il met en garde les wali qui seraient tentés par le bourrage des urnes en leur disant: "pensez à vos enfants !"
Bouteflika qui reçoit le ministre des affaires étrangères espagnoles lui parle de "candidats terroristes"...
Et Sellal dans sa fougue surfaite qui réplique après sa bourde en pays chaoui: "3ammroul'ha djedd'ha !" que tout le monde comprendra comme un blanc seing à la fraude...
Ci dessous mon commentaire de la situation:
Y'a un truc qui m'échappe : Benflis qui dit aux Walis d'avoir peur pour leurs enfants s'ils venaient à manipuler les voix des électeurs...
Je ne sais pas, à franchement parler, si Benflis veut dire "maudissez Ibliss, car ça se retournera contre vos enfants" au nom du bon mot de chez nous qui dit: "ya33amlouha el waldine ou toukhroudj fi edherriya" (ce sont les parents qui fautent et c'est leur progéniture qui trinque)...
Ou s'il veut dire qu'il formera des commandos pour s'en prendre à leurs enfants...
C'est la deuxième version que Bouteflika aurait comprise et c'est ce "terrorisme potentiel" d’Abou Benflis qu’il aurait dénoncé à l’Ambassadeur d’ Espagne qui doit se tamponner éperdument l'orbite gauche du sort que doivent subir les enfants des walis bourreurs d'urnes...
Ce qui intrigue aussi c'est cette faculté qu'on donne brusquement au président sortant de faire ces lectures machiavéliques, lui qu'on disait cliniquement out...
Ca donne un peu raison à Amara Benyounes qui affirmait que le Président avait bien la tête sur les épaules et qu'il en usait plus que lui, mais ça, Amara n'avait pas besoin de le dire...
Faut donc qu'on nous dise !... Le Président est-il totalement out comme se plaisent à le répéter ceux qui s'y opposent ou est-il encore capable de manœuvrer comme il a toujours su si bien le faire ?...
Il reste à souligner que cette élection très originale nous aura démontré la pertinence de cette citation biblique qui dit qu'il faut tourner sept fois la langue avant de parler, afin de prendre le temps de bien réfléchir à ce qu'on va proférer...
Sellal ne semble pas l'avoir compris car après la création de son pauvre pluriel de "fakakir" puis la citation d'un proverbe sur les Chaouis qu'il est semble t'il, le seul à connaître et l'usage du "nannak !" sans à propos, il a encore récidivé en appelant hier à "bourrer son grand-père" (3amroul'ha djedd'ha !) sans dire ce qu'il visait, ce que d'aucuns pourraient interpréter comme une incitation au bourrage de l'urne...
Benyounès n'a, heureusement pas eu l'occasion de trop parler car il fut chahuté sur toutes les places où il a osé prendre un micro et la seule fois où il eut à s'exprimer, "il lui a tué son grand-père" (guetellelh'a djeddh'a) en insultant les pères de tous ceux qui ne sont pas avec le petit-père de la Nation dont il s'est fait le chantre...


Les partisans de Benflis ont usé à satiété de satire et d'ironie sur ces paroles en l'air...
Il était tout à fait noooooormal que le Président sortant se saisisse au vol du conseil-avertissement de leur gourou aux Walis pour le lire en forme de menace terroriste... A la guerre comme à la guerre !...
Et si Bouteflika s'est adressé directement à l'Ambassadeur d'Espagne et donc à l'Occident, c'est certainement parce qu'il sait qu'en mettant l'administration en garde contre la fraude, Benflis s'adressait lui aussi, indirectement à ce même Occident...
Il y'a plus de vingt ans Saoud, le planton de notre mairie disait de son air malicieux aux gens qui prenaient pour argent comptant ses paroles: "quand je parle de Palestro, c'est en réalité Bouira que je vise
14/4/2014

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...