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samedi 12 juillet 2014

LIAISONS DANGEREUSES

 J'ai lu de bon matin un post de quelqu'un parmi ceux que j'appelle "diversionistes"; post qui fustige comme de bien entendu les "dirigeants arabes" en les accusant d'être les seuls responsables de ce qu'il conçoit comme une faiblesse de nos pays, faiblesse que par ailleurs il qualifie de congénitale en d'autres posts et coms, et qu'il compare à la "force" d'Israël en omettant allègrement de dire qu'Israël n'existe que par son statut d'appendice des puissances alliées qui ont vaincu (momentanément ?) les forces de l'Axe.

En réalité, la force d'Israël provient de la cohésion de son peuple qui croit que son destin est entre ses mains... la faiblesse de ses adversaires qu'on nomme (à tort) "arabes" provient de peuplades qui croient que leur destin est entre les mains de leurs dirigeants et dont les dirigeants consacrent leur temps à éviter le tribalisme auquel ces peuplades se retourneraient à la moindre occasion qui leur serait donnée...
Et le jour où ces "arabes" se décideront à jouer un rôle dans la prise en main de leur destin, leurs dirigeants ne pourront en aucune façon s'y opposer...
A entendre les éternels ronchonneurs contre "les dirigeants", on serait enclins à comprendre que nos pays seraient à l'image de nos équipes de foot et qu'il faudrait que nous revenions à l'importation de présidents d'outre-mer pour nous assurer une bonne gouvernance, un peu comme on ramène un Gurcouf parce qu'on ne veut pas de Khalef... et pas que nos présidents... nos ministres, nos préfets, nos maires, nos directeurs d'entreprises, nos imams et nos postiers, et bientôt nos ouvriers agricoles...
Cette critique récurrente et soutenue de toute autorité (et de toute compétence) émanant de nos rangs est à mon sens l'une des plus perfides formes du révisionnisme que nous vivons en ces terres où prit forme une des plus formidables épopées révolutionnaires des temps modernes...
Habitués à vivre sous curatelle étrangère depuis des siècles, nous avons développé une sorte de syndrome de Stockholm ou, si vous voulez, de complexe du colonisé, qui nous rend inaptes à nous assumer sans la baguette du régisseur venu d'ailleurs.
Et avec l'entrée tonitruante en démocratie, nous avons exacerbé ce rejet de nos fondés de pouvoir au point où tout planton de la plus insignifiante de nos entreprises se croit capable de juger non seulement son PDG mais le Président de la République et de posséder la solution idoine au "redressement": le changement des dirigeants !...
Ce grief tenace a été adopté par les partis politiques dits démocrates et par ceux pour qui le salut ne vient que de la foi, qui développent tous les deux le même argumentaire et parviennent aujourd'hui à se retrouver dans les mêmes meetings pour clamer le même slogan: nos problèmes viennent du "pouvoir"...
Et nous sommes peut-être le seul pays au monde où sans crainte du ridicule, des présidents de la république: Ben Bella, Chadli, Zeroual, Kafi (et bientôt Bouteflika) s'unissent à des premiers ministres: Abdelhamid Brahimi, Hamrouche, Ghozali, Belaid Abdeslam, Mokdad Sifi, Ali Benflis et j'en oublie, pour se faire applaudir aux tribunes quand ils fustigent le "pouvoir"... 3djeb !
Aya bonne journée, sbah Rabbi bnadem rah tayerlou el karmoud ! et ma goult walou !...
13/7/2014

MORTS POUR LA FRANCE DISENT-ILS....

A lire mon ami Jean Puech, les 28 000 morts algériens et ceux qui ont survécu à la guerre de 14-18 (voir El Watan d'aujourd'hui) doivent passer pour pertes et profits de Madame la France !...

Ces hommes mourraient deux fois si leur pays d'origine ne reconnaissait pas, aujourd'hui qu'il est libre, leur algérianité et n'honorait pas leur mémoire...

Ces hommes ne sont pas morts pour la France et n'auraient jamais accepté de mourir pour une France qui les considérait comme des sous-hommes...

Ils sont morts volontaires ou forcés, pour un idéal qu'on présente aujourd'hui comme un idéal de justice mais une justice qui ne leur fut rendue que quand leurs descendants surent l'arracher...

Ils ont participé de leurs vies à une victoire dont ils ne tirèrent aucun profit...

Ces hommes sont nos pères et grands pères et c'est à nous d'honorer leurs mémoires... leurs mémoires d'Algériens !... et puisqu'il existe aujourd'hui un pays nommé Algérie, ce sont aussi ses couleurs qui doivent être levées quand retentiront les coups de canon en leur mémoire...

Je suis persuadé que de là où ils sont, ils seront fiers d'être reconnus pour ce qu'ils étaient et non pour ce qu'on les a forcés à être ou ce que certains veulent encore qu'ils soient...

" Spahis, Chasseurs d’Afrique et Zouaves d’Algérie " unités totalement mixtes ( Français de souche et français musulmans ) toutes encadrées par des sous officiers formateurs et des officiers français. Faire à postériori de tout ce monde des Algériens au sens actuel du qualificatif est une imposture. Les troupes coloniales étaient toutes des troupes FRANCAISES. Le drapeau vert et blanc représente pouvoir FLN qui n'a pas sa place en France dans une parade militaire dévoyée, qui tourne au cinéma politique. L'hommage aux morts des guerres, c'est devant nos Monuments aux Morts qu'il se rend le 1° Novembre, pas le 14 Juillet qui a une autre raison, ainsi que dans les multiples nécropoles qui jalonnent les champs de bataille ....
Commentaires
  • Belkis Saba Esprit colonial quand tu ns tiens c est ce qui ressort de l écrit de Jean Puech pfff
  • Nasr-eddine Aouni no comment je me refere a mon ami adjou tres proche de ma façon de voir 
  • Abdelhak Baatouche tt a ete dit
  • Aziz Side tout a fait !

TARES ARABES CONGENITALES

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L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes deboutBonjour s'habi ou s'habati (si ça se trouve !)

J'ai lu de bon matin un post de quelqu'un parmi ceux que j'appelle "diversionistes"; post qui fustige comme de bien entendu les "dirigeants arabes" en les accusant d'être les seuls responsables de ce qu'il conçoit comme une faiblesse de nos pays que par ailleurs il qualifie de congénitale en d'autres posts et coms et qu'il compare à la "force" d'Israel en omettant allègrement de dire qu'Israel n'existe que par son statut d'appendice des puissances alliées qui ont vaincu (momentanément ?) les forces de l'Axe.

En réalité, la force d'Israel provient de la cohésion de son peuple qui croit que son destin est entre ses mains... la faiblesse de ses adversaires qu'on nomme "arabes" provient de peuplades qui croient que leur destin est entre les mains de leurs dirigeants et dont les dirigeants consacrent leur temps à éviter le tribalisme auquel ces peuplades se retourneraient à la moindre occasion qui leur serait donnée...

Et le jour où ces "arabes" se décideront à jouer un rôle dans la prise en main de leur destin, leurs dirigeants ne pourront en aucune façon s'y opposer...

A entendre les éternels ronchonneurs contre "les dirigeants", on serait enclins à comprendre que nos pays seraient à l'image de nos équipes de foot et qu'il faudrait que nous revenions à l'importation de présidents d'outre-mer pour nous assurer une bonne gouvernance, un peu comme on ramène un Gurcouf parce qu'on ne veut pas de Khalef... et pas que nos présidents... nos ministres, nos préfets, nos maires, nos directeurs d'entreprises, nos imams et nos postiers, et bientôt nos ouvriers agricoles...

Cette critique récurrente et soutenue de toute autorité (et de toute compétence) émanant de nos rangs est à mon sens l'une des plus perfides formes du révisionnisme que nous vivons en ces terres ou prit forme une des plus formidables épopées révolutionnaires des temps modernes... Habitués à vivre sous curatelle étrangère depuis des siècles, nous avons développé une sorte de syndrome de Stockholm ou, si vous voulez, de complexe du colonisé, qui nous rend inaptes à nous assumer sans la baguette du régisseur venu d'ailleurs.

Et avec l'entrée tonitruante en démocratie, nous avons exacerbé ce rejet de nos fondés de pouvoir au point où tout planton de la plus insignifiante de nos entreprises se croit capable de juger non seulement son PDG mais le Président de la République et de posséder la solution idoine au "redressement": le changement des dirigeants !...

Cette solution a été adoptée par les partis politiques dits démocrates et par ceux pour qui le salut ne vient que de la foi qui développent tous les deux le même argumentaire et parviennent aujourd'hui à se retrouver dans les mêmes meetings: nos problèmes viennent du "pouvoir"...

Et nous sommes peut-être le seul pays au monde où sans crainte du ridicule, des présidents de la république: Ben Bella, Chadli, Zeroual, Kafi et bientôt Bouteflika se sont unis ou s'unissent encore à des premiers ministres: Abdelhamid Brahimi, Hamrouche, Ghozali, Belaid Abdeslam, Mokdad Sifi, Ali Benflis et j'en oublie, pour se faire applaudir aux tribunes quand ils fustigent le "pouvoir"... 3djeb !

Aya bonne journée, sbah Rabbi bnadem rah tayerlou el karmoud ! et ma goult walou !...


2014
Commentaires
  • Benmehidi Sami Nous recherchons éperdument notre voie. C'est un moment de l'Histoire cyclique des civilisations pendant lequel la sphère "civilisationnelle" à laquelle nous appartenons bon an mal an, est au plus bas. Les cycles passent et, peut-être demain (dans quelques siècles ?...) il fera plus beau.... El Lah Ya3lam...
  • Aline Lancel Mohamed Adjou a ( en partie) raison... cette propension à toujours expliquer notre faiblesse par la faute du " pouvoir", des "dirigeants tous pourris", cette façon de toujours ramener tout au régime politique est ridicule. cela devient une formule incantatoire qui permet aux gens de se défouler, sans plus
  • Mohamed Adjou Vous avez raison de noter: "en partie". Ce serait terrible si je devais avoir "entièrement raison" !
  • Mess Adjou En l’état actuel des choses, moi je revendique et j’assume le statut de diversioniste que je ne considère nullement comme péjoratif bien au contraire. Comme il faut bien trouver l’antonyme à ce terme, je propose donc le terme de penchioniste.
    Et si s’o
    pposer aux régimes d’Assad, Kadhafi, Moubarek, Salah, Ben Ali et consorts c’est être diversioniste, alors, oui je suis un ultra diversioniste !
    Comment peut on, un instant, trouver des excuses à ces régimes qui ont asservis leurs peuples et les ont réduits à des peuplades primitives juste bonnes à courber l’échine et à jouer du baise mains ? Sans honte aucune ils édifient leurs régimes oligarchiques qu’ils sanctifient par la force des armes ne laissant à leurs peuplades qu’un choix Cornélien : Eux ou le chaos !
    Pour faire bonne figure, Ils organisent un semblant de démocratie dont ils s’auto satisfassent en appelant à la rescousse sonnante et trébuchantes des personnalités et des organisations dont la renommée ne passe pas le seuil de leur maison.
    Les responsables arabes, qu’ils soient au pouvoir ou dans la pseudo opposition, sont à mon avis les seuls et uniques responsables (peut être pas à 100% mais à 95% -pour rester dans les taux staliniens-) de l’état de déliquescence de leurs pays et de l’absence quasi suicidaire de visions prospectives.
    Le premier principe que j’ai appris Lors de mon très bref passage dans l’enseignement est qu’il n’y a point de mauvais élèves mais il y a de mauvais maîtres »
    Je ne suis pas de ceux qui disent que notre faiblesse est congénitale et affublent l’arabe de mille autres sobriquets peu convenants. La preuve, tout un chacun de nous peut la trouver dans son environnement immédiat. Pour ma part je vous citerai 2 cas que je connais parfaitement. Le premier concerne un collègue qui occupait un poste de directeur central au sein d’une EPE, qui avait des capacités avérées mais que le système maintenait dans un abrutissoir inqualifiable. Finalement on l’a fait démissionner pour incompétence. Il intègre une grosse entreprise étrangère dont il prend la direction Algérie, en un laps de temps très court il est promu au rang de DG Afrique de la même multinationale. Le deuxième concerne un proche, un cadre de très haute valeur, toujours dans une EPE, qu’on ne jugeait pas sur ce qu’il faisait ou pouvait faire, mais sur son indocilité au pointage. Le jour où on lui donna un coup de pieds au cul j’étais le premier à…le féliciter ! 3 mois après, débarrassé de son carcan, il devient un expert de niveau international que tout le monde s’arrache.
    Ces exemples peuvent être multipliés à l’infini (à l'image de nos concitoyens installés à l'étranger) et démontrent que l’individu évoluant dans un système valorisant peut aller très loin et tirer vers le haut son pays.
    Et au frangin de poursuivre « Et le jour où ces "arabes" se décideront à jouer un rôle dans la prise en main de leur destin, leurs dirigeants ne pourront en aucune façon s'y opposer »
    Ya si Mohamed, là, on est en plein délire ! Honnêtement tu vois ces dirigeants remettre les clefs de la cité aussi facilement que ça ? Ouallah qu’ils mettront à feu et à sang tout le pays pour assurer leur trône et préserver les leurs en inventant mille et un subterfuges et en réinventant le méchant ogre qui hantait notre enfance. Les exemples sont toujours d’actualité (Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Asad, Salah !)
    L’exemple vient du leader, un dirigeant ne peut être fort que lorsqu’il est juste et intransigeant d’abord envers lui, ensuite envers ses proches et enfin envers le peuple. La politique de faites ce que je dis mais pas ce que je fais est une mascarade à laquelle les peuples ne croient plus !

    « A entendre les éternels ronchonneurs contre "les dirigeants", on serait enclins à comprendre que nos pays seraient à l'image de nos équipes de foot et qu'il faudrait que nous revenions à l'importation de présidents ».
    En supposant ya sidi que ces gens sont arrivés au pouvoir par la voie démocratique, comment après 15/20 et plus de règne, aucune figure politique n’a émergée pour assurer la transition ? Ces pays sont ils aussi arides que leur climat ? Ou pousse t-on à faire admettre que le salut n’est qu’entre les mains de flen ou d’un des proches de flen pour assurer la pérennité à la nation (comprendre la prébende) ? Partir de ce postulat c’est vraiment insulter l’intelligence humaine.
    A suivre
  • 2016
    Commentaires
    2017
    • Farida Ould Hocine Effarant !bien dit mon ami Mohamed Adjou!!me va droit au coeur!!!!merci.

    • Laïd Azzi Bonjour ! Autrefois notre professeur nous disait " un bon ingénieur ne vaut que ce que valent ses contre-maîtres."....

    • لمياء حمودي Très bien dit...C tjrs la faute à l autre et qd on a plus personne chez nous pour lui faire porter le chapeau on sort la fameuse ayadi ajnabya
    • Essaid Taib Je ronchonne quand je découvre la fortune personnelle des dirigeants arabes emportés par les vents de l'histoire : benali, gueddafi et moubarek, 70 milliards de dollars chacun.

      • Mohamed Adjou emportés "par les vents de l'histoire" non... par la collusion des sionistes et arabo-monarchistes... ces présidents "républicains" étaient une avancée par rapport aux potentats ubuesques... ils constituaient les derniers obstacles avant la libération des peuples... les "révolutions" menées contre eux au nom de la théologie politique sous l' impulsion des rois et des émirs constitue un recul terrible de la volonté d'émancipation des peuples... Il faut ronchonner plutôt contre la reprise en mains des destinées des peuples par les monarques et assimilés qui n'ont pas de fortunes propres et quantifiables car ils considèrent les pays qu'ils régentent comme leurs propriétés propres avec leurs terres, leurs richesses et ... leurs hommes...
      • Essaid Taib Une malédiction, hier aujourd'hui, et demain. Soyons des pessimistes actifs.
      • 2018
      Commentaires
      • Djamel Eddine Belhadj N'ta dhel t'gouLe we tzide d'goule ma goult walou. Kache haja magoul'tche 3liha ?
        Rake wellit ki bellemou...!
      • Ulysse Pandora C'est bien analysé bravo
        Un espagnol amoureux de l'Algérie et fervent supporter de l'indépendance est resté après 62.
        Un jour quelques années après , il a plié bagages et a laissé une expression que tout le répète jusqu'à nos jours : el arbi ma aydir el baylek.
      • Farid Longo Merci, Mr Adjou. Vous nous rappelez que nous avons pris le mauvais chemin et qu'il n'est peut-être pas trop tard.
      • Amar Bendiab Situation très claire
      • 2019

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  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...