Nous sommes le 28 Novembre et il est 3h du matin...
C'est une journée que l'histoire n'a pas gâtée et que les hommes ont boudée en ne lui consacrant aucun fait marquant...
On aurait pu en faire la journée de l'échec par exemple car, à ma connaissance, c'est cet événement que chacun de nous les insignifiants, chaque poète, chaque écrivain, chaque artiste, chaque sportif, chaque homme politique etc... a connu.
En parlant d'hommes politiques, il en est qui ne connaissent que ça, à l'image d'un Sellal qui vient encore de connaître son dernier échec en organisant son rendez-vous de l'agriculture à Ain Defla, rendez-vous auquel un Alioui n'a pas pu mobiliser grand-monde et que les DSA ont dû suppléer en ameutant tout ce qu'ils ont pu avoir sous leurs mains pour les ramener écouter les promesses déplacées d'un chef de l'exécutif qui croit, au 21e siècle que la production agricole est toujours tributaire des grandes étendues et non des techniques culturales et d'élevage, des sciences génétiques et de la concentration plutôt que de l'éparpillement...
Un Sellal coincé dans les vieux clichés et qui ne sait pas que l'agriculture est devenue une industrie avec sa rigueur et ses principes de management et non un dilettantisme de laboureur et ses enfants...
C'est peut être pour sa fadeur que cette journée du 28 novembre a été consacrée au miel afin de l'édulcorer un peu par ce produit de l'agriculture qui démontre bien l'inanité de la relation entre grands espaces et production et productivité, le fameux slogan des années 80 qui sonne si bien la démagogie.
En arabe dans le texte: "el intadj wel intadjiya"...
Sellal et tous ceux qui possèdent des pieds à terre à Paris, directement ou par proches interposés, ne savent certainement pas que la production mellifère des jardins et terrasses de la seule capitale française ou une ruche donne jusqu'à 50 kg (pour 20 kg en campagne) doit dépasser toute celle que leur politique a pu donner dans les vastes étendues de nos terres à coups de subventions et de crédits non remboursables dont se sont sucrés les bureaucrates à tous les niveaux de responsabilités, au nom du principe reconnu un jour par Boumediene, qui veut que quand on travaille dans le
miel on doit bien se sucer le doigt...
Il est dit que: "A Berlin, Londres, New York ou Toronto, cela fait des années que vous avez des ruches en haut des buildings"... Sellal aurait dû, au lieu d'aller faire son numéro (électoral !) à Ain Defla, réunir les cadres de NetCom et leur imposer de développer l'apiculture urbaine en leur concédant le toit du palais du Gouvernement pour y installer leurs premières ruches...
Cela pourrait permettre de rentabiliser au moins l'extérieur de ces espaces puisqu'on n'y fait rien à l'intérieur...
Aya, n'harkoum 3sel...
28/11/2015
