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samedi 2 mars 2013

DERIVES…

 DERIVES…

C’est devenu une habitude !



Des contestataires attitrés, gonflés à bloc par des médias mercenarisés, pour un oui, pour un non, pour le pas de porte d’une garçonnière ou un poste de gardien de nuit, pour un délestage ou une panne d’AEP, pour exiger une prime de rendement sans rendement ou le retrait d’une obligation de ponctualité, ferment les routes, dressent des barricades, détruisent ce que d’autres ont construit, ferment des services publics, sanctionnent une population qui ne leur a rien fait, polluent l’atmosphère en brûlant des pneus...
Et c’est devenu une habitude aussi que de toujours approuver la revendication et applaudir les contestataires en imputant tout à l’Etat, au point où la « chikaya » est devenue une mode qu'on conjugue à tous les sexes, à tous les âges, à tous les temps, à tous les tons et en tous les lieux…
Une « chikaya » que n’arrêtent pas de relayer les chaînes de télés et les journaux privés au nom du principe de liberté d’expression… une liberté d’expression galvaudée et réduite à son seul aspect pleurnicheries, jérémiades et réclamations…
L’assistanat castrant du « socialisme spécifique » a crée ces classes de citoyens amorphes qui ne retiennent de l’idée de citoyenneté que le droit et en excluent tout devoir, qui pensent que la gouvernance est strictement distributive et que la rente est inépuisable.
Le libéralisme bureaucratisé et l’ouverture politique et médiatique ont complété ce tableau en créant arrivisme arrogant et fortunes indues et des partis politiques dont les programmes populistes ne parlent que de répartition et non de création des richesses et des médias qui croient que l’art de bien informer est tributaire du seul acte de dénigrer et de se faire porte-parole et parfois instigateur de toutes les contestations, de toutes les réclamations, de toutes les subversions…
Si on ajoute les cohortes de faux dévots qui conçoivent l’Etat comme ogre tyrannique à abattre et professent à ciel ouvert la désobéissance civile, on mesure un peu l’incivilité générée par cette course en avant qu'applaudissent sournoisement ceux qui nous conduisent vers les impasses en nous faisant accroire qu'ils nous ouvrent les portes du modernisme, de la liberté et de la démocratie.
Tétanisée par un occident qui a découvert les droits de l’homme après les avoir allègrement piétinés durant des siècles, la classe gouvernante n’use plus de cet autoritarisme qui faisait ordre et discipline mais d’une complaisance qui éloigne d’elle le spectre des sanctions économiques collectives et surtout celui, encore plus dissuasif parce que individuel, d’un Tribunal Pénal International qui favorise l’anarchie sous prétexte de veiller sur les libertés des peuples.
Devant le dilemme de l’opium ou du bâton, elle prend naturellement option pour la complaisance en distribuant à tout va des biens qui ne sont de toute manière pas les siens et en répondant à chaque contestation par une obole, créant ainsi cet réflexe social conditionné qui veut que quand on veut une route on en coupe une autre et quand on cherche un travail en empêche l’autre d’aller travailler…
Et c’est ainsi qu'on a restauré par petites touches les atavismes hilaliens en développant une forme de gouvernance qui ne prévoit pas, n’anticipe pas, ne planifie pas… qui se renferme dans l’expectative et la léthargie et pour faire taire ceux qui dérangent son hibernation leur remplit la bouche à chaque fois qu'ils font les grandes gueules pour se faire entendre…
C’est cette pratique qui n’a pu être adoptée que grâce à la rente pétrolière qui a fait qu'en ce pays si riche et si généreux, tout un peuple réputé stoïque et laborieux se complaît dans le trafic aux frontières, le vol des câbles électriques et téléphoniques, le squat des espaces publics, l’affairisme immobilier, la fraude fiscale, la corruption, le trafic d’influence, l’achat des diplômes, la fuite des capitaux, le népotisme, l’arbitraire, la spéculation, les rapts, le terrorisme routier, le hold-up, l’abus de droits, de privilèges, de pouvoir et d’autorité, la drogue et tous les autres fléaux qui, il y’a seulement vingt années, étaient tout à fait inimaginables pour des citoyens à qui les nécessités de la sociabilité, le culte des vraies valeurs et la peur du gendarme avaient appris à respecter l’autre autant que Dieu, le pain autant que le Livre, la parole et l’honneur autant que la vie, la loi autant que la foi, à ne considérer halal que les fruits de l’effort et à sacraliser le bien public…
C’est vrai qu’en ces temps là, les modestes cheikhs qui nous expliquaient la foi nous persuadaient que le bien mal acquis ne profite jamais, alors que les aigrefins poilus d’ici et d’ailleurs, qui se sont faits directeurs de nos consciences au jour d’aujourd’hui nous « halalisent » tout moyen d’arriver à notre fin et nous légalisent toute rapine en l’assimilant à une ghanima (butin de guerre) prélevée sur notre Etat contre lequel ils nous ont convaincus de mener une guerre sans merci…
3/3/2013

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