Un "journaliste" d'un "journal" arabophone aurait été licencié par son journal suite à la publication par un facebooker d'une discussion privée dans laquelle ce journaliste s'est un peut "lâché" et a proféré des propos inadmissibles sur un chanteur tragiquement disparu...
Tout le monde est alors allé de son racisme contre ledit journaliste et il nous a été donné de lire de véritables appels au meurtre contre lui, sa race, sa religion, ses géniteurs et le jour où il est né...
C'est dire que si condamnation il doit y avoir, le journaliste devrait se retrouver avec une foultitude de racistes au banc des accusés.
Mais ma3lich. On peut accorder des circonstances atténuantes à ces insulteurs d'arabes et de musulmans en se disant qu'ils ne faisaient que répondre à une insulte et que leur délit n'était que légitime défense... heu... réponse !...
... Si délit il y'a car il semble que le terme "arabe" en lui même soit devenu un gros mot et que s'en affubler est par conséquent une tare.
Je ne m'étendrais pas outre- mesure sur cette réponse, me contentant de dire que ceux qui sont si jaloux de leur race présumée (car une race est toujours présumée dans le melting-pot génétique que vit l'humanité) doivent savoir que l'honneur de leur race ne tient pas à l'avis que s'en fait un homme, quel que soit son statut... et qu'on défend sa race beaucoup plus en négligeant ceux qui ne pourront rien changer à sa noblesse qu'en se salissant le verbe à les fustiger ou les mains à les lyncher !...
Ceci dit, je reviens à cette sanction de "licenciement" qui me paraît tout à fait illégale et que toute section sociale de tout tribunal, même celui de Dra Ben Khedda ou de Sidi Aich devrait invalider sur simple requête de la "victime" (qui, entre nous, l'a vraiment cherchée)...
Le licenciement est une sanction pour faute professionnelle... Où donc se situerait la faute commise par l'employé alors que l'employeur n'a jamais inscrit dans son règlement intérieur l'insulte d'autrui comme étant une faute lourde, lui qui en commet à chacune de ses unes...
Maintenant si l'employé a commis un délit passible des tribunaux, la Loi 90-11 qui régit seule les relations de travail est on ne peut plus claire concernant ce cas d'espèce puisqu'elle impose "la suspension de l'employé" jusqu'à ce que le tribunal confirme sa condamnation... libre à lui par la suite de prendre comme justificatif cette condamnation pour rompre en toute légalité le contrat de travail qui le lie à l'employé...
Mais il faut croire que les journalistes sont des employés un peu spéciaux et que les journaux sont des employeurs qui n'ont aucun compte à rendre aux lois de la République...
L'employé coupable de cette bourde qui nous rappelle qu'on doit toujours tourner 7 fois la langue avant de parler, sucer autant de fois son stylo avant d'écrire et taper autant de fois aussi son post ou son com sur FB avant de la valider, même si on est engagé dans une discussion privée, nous donne à réfléchir sur la confiance que nous devons avoir en nos interlocuteurs quand ils nous sollicitent en MP... Comme il nous incite à ne jamais user de notre identité car les pseudos sont fait justement pour nous permettre d'insulter "erraça nta3 dine yemmett ga3 ennass" sans avoir à nous inquiéter pour les conséquences...
Moi qui use de mon nom face à de furieux racistes usant de pseudos, j'en prendrai de la graine... même s'il n'est pas dans mes habitudes d'insulter la race des autres, me contentant en cas de forte colère d'une expression qui ne peut me valoir de retrouver les index pointés sur ma poitrine...
"- Yen3al dine la gare !"...
Faites comme moi... quand vous êtes à bout, prenez votre air le plus rougeaud et éclatez vous d'un libérateur "yen3al dine la gare !" pour vous soulager... en public ou en privé... car la gare, c'est connu ne peut répondre à votre insulte... ni par elle-même, ni par ses partisans... Qui aurait en effet l'idée de défendre la gare !
Voilà, et que ceux qui s'échinent toujours à lire entre les mots s'évitent cet exercice... Rani ma goult walou !
30/6/2016
