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dimanche 22 novembre 2020

ENTRE H'MAR ET HALLOUF

 ENTRE H'MAR ET HALLOUF

Dans une de mes publications j'ai partagé une chanson de Nina Simone que j'ai traitée de "Halloufa" (truie ou laie)...
J'ai expliqué que cette référence animalière n'a aucun caractère péjoratif et ne doit absolument pas être assimilée à l'insulte proférée contre une ministre française de couleur par quelqu'un qui l'aurait traitée de guenon...
Les comparaisons animalières sont légion chez nous... la jument et sa croupe, la gazelle et sa gracilité, la poule et sa poltronnerie, le dindon et sa fatuité, le lézard vert (bouryoune) et sa cécité, le mulet et sa force, le chacal (Si M'hammed ) et sa ruse... bref, chaque animal est un objet de comparaison pour son trait dominant...
Deux animaux se distinguent quand même du lot: l'âne (el h'mar, eddebb) et le sanglier (el hallouf)...
Le premier symbolise comme de bien entendu l'entêtement à juste titre et la bêtise, injustement à mon avis... et je ne sais pas pourquoi aussi, les mauvaises prestations en tous genres...


On dira de tel mauvais joueur: "yel3ab ki el h'mar", de tel mauvais chanteur: "ighanni ki el h'mar"... de tel mauvais conducteur: "issoug ki el h'mar" et de tel mauvais maçon: "yebni ki el h'mar"... comme si notre digne ami l'âne avait prétendu un jour savoir jouer, chanter, conduire ou maçonner...
El Hallouf et contrairement à ce qu'on pourrait croire inspire le respect et qualifie curieusement l'art, la virtuosité, la maîtrise de son sujet... on dit d'un bon joueur: "hadhak yel3ab hallouf !", d'une bonne interprète: "hadhik halloufa fel gh'na !", d'un conducteur émérite: wallah ghi hallouf fi la conduite ou d'un bon maçon; "massou hallouf !"... comme si, la aussi, le gros hôte de nos forêts avait la possibilité et la volonté de se faire footballeur, chanteur, chauffeur ou maçon...
C'est seulement dans ce strict contexte comparatif que j'ai dit de Nina Simone qu'elle était une halloufa, comme j'aurais pu dire que Ahmed Ouyahia "hallouf fel boulitik" ou que Yahia Guidoum "kane hallouf fi la chirurgie bessah h'mar fi la politique" que DOA hallouf fettbal3it et que Haddad h'mar fel français...
23/11/2013

LA VIE

 Il y'a une vie avant et après la politique, avant et après nos susceptibilités, avant et après le prix de la loubia, avant et après nos angoisses existentielles et nos questionnements métaphysiques, avant et après le football, avant et après nos contraintes vitales, avant et après les froidures hivernales, avant et après les obligations familiales et professionnelles, avant et après les devoirs religieux et les convenances sociales, avant et après la pertinence des chroniques de la presse et l'impertinence de ses caricatures, avant et après les tribulations de Chab Khaled, les truculences de Sellal, les redressements récurrents du FLN et la maladie du président...



Cette vie, il suffit de la chercher pour la trouver, dans le galbe d'une olive, le chant d'un grillon, dans une feuille qu'un cruel automne détache irrémédiablement de sa branche, une goutte de pluie qui fait plier une tige sous son poids, une fourmi ailée qui, d'un coup de pattes s'arrache les ailes, un nuage qui joue avec le vent, un chemin muletier qui slalome entre les oliviers, un bébé qui sourit à sa maman...
23/11/2013

2013

Nadjib Stambouli :- Mohamed, tu réconcilies chacun et chacune d'entre nous avec l'être sain et pur qui sommeille en lui et en elle

Iassina Amrani:-Autant de rappels à la Vie que de réalités incontournables , propres à nous tous, "pôvres bêtes humaines"! Merci pour la poésie de votre texte, Mohamed!

Yacine Megherbi:-Tant de stress et tant d'angoisse comme si la vie allait s'arrêter en nous jouant un mauvais tour en nous laissant au bord de "sa" route. Comme vous le dites si bien, il y a une suite à tout. Il suffit juste d'ouvrir les yeux, de dépoussiérer notre vision de nos alentours pour s'apercevoir que le fil d'Ariane qu'est la vie est aussi mystérieux et plein de promesses que le généreux sein d'une mère débordant d'amour envers ses petits.

Fadila Bouattoura:-il faut prendre le temps de daigner prêter attention à la fourmis ailée qui s'arrache une aile, pour comprendre que la vie est partout autour de nous, qu’elle est belle aussi

Mikette Bou :- notre ami ADJOU Mohamed devient poète et nous réconcilie avec la nature et toutes les belles choses que nous ne voyons plus, bravo Moh de nous rappeler que la vie peut être belle quand on sait apprécier tout don de DIEU

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...