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vendredi 13 mars 2020

HIRAK SANS QUEUE NI TÈTE

Moins d'un mois après le début du Hirak, j'avais écrit ce "comment-taire?"... Un an après, il est toujours d'actualité... Lisez !
Le "hirak" sans queue ni tète (ce n’est pas péjoratif, c’est même un statut revendiqué par les hirakistes !) qui draine chaque jour de nouveaux marsiens est arrivé au tournant décisif de sa toute jeune histoire... Pour ne pas sombrer dans les contradictions parfois irréductibles qui parcourent la multiplicité de ses acteurs, il doit absolument se structurer autour d'un homme ou d'une direction...
Le grand problème des mouvements populaires "spontanés" c'est qu'ils naissent d'un fait, d'une colère, d'une idée et parfois d'un mot, et non d'un programme et qu'ils ont de ce fait un souffle aussi court que l'événement générateur...

Ces mouvements se caractérisent toujours plus par la passion, l'euphorie et le romantisme que par la sérénité la raison le réalisme...

L'autre caractéristique c’est qu’ils montent durant leurs premiers jours de manière vertigineuse puis arrivés au faîte de leur intensité, il patinent puis redescendent en chute libre quand ils ne prennent pas la précaution de se structurer et que leur répression fait défaut car ils ne peuvent résister aux querelles de leadership, à la cacophonie des mots d’ordre, aux tentatives de noyautage et récupération, à l’érosion de l’enthousiasme, à la banalisation de leurs slogans, aux doutes des révoltés sur la légitimité, l’efficacité ou la finalité de leurs actions etc...
Mais la structuration d’un hirak est l’épreuve la plus difficile qu’il doit traverser car il n’a plus à faire à un adversaire extérieur qui scelle l'union et renforce la volonté d"en découdre de ses acteurs mais se retrouve face à lui-même dans un difficile exercice d' introspection qui réveille ses propres démons, exacerbe les rivalités, favorise les trahisons et les désertions, génère les frictions etc et c’est toujours dans un état de bouillonnement intense que s’effectue la recherche de l’homme ou du groupe qui cristallise les principes et les revendications des révoltés... des revendications qui, avec le temps, ne sont plus concentrées sur le seul point mobilisateur du début des protestations mais se sont étoffées pour cumuler d’autres points, l’appétit venant comme on sait, en mangeant...
C’est généralement durant cette phase que le mouvement, au départ largement populaire se dégarnit en se disciplinant et perd de son caractère volontariste pour se formaliser et se « civiliser»…
Le grand problème du choix des fondés de pouvoir est rendu plus acerbe par l’intervention des faiseurs de rois qui proposent sans que personne ne le leur ait demandé, des figures de proue avec lesquelles ils ont des affinités familiales, régionales, corporatistes, d’affaires ou, rarement, de principes…
J’ai relevé, parmi les propositions de ces prospecteurs dont certain(e)s font un zèle suspect de la mission qu’ils (elles) se donnent, des associations de personnes aux principes totalement antinomiques : Toufik et Zitout, Taleb el Ibrahimi et Rahabi, Karim Tabou et Mohcen Belabbes, Belhadj et Chawki Salhi, Adlene Mellah et le juge qui l’a condamné, Rebrab et Fatani bref… un patchwork de personnalités (…) qui, si elles n’étaient retenues, nous donneraient à voir de mémorables pugilats… et dont la réunion sous la tente du hirak nous ferait comprendre que Bouteflika aura réalisé à son corps défendant, avec ses pourfendeurs et en état d’aphasie la concorde civile dont il avait été si prolixe avec ses laudateurs …
Moi, vous me connaissez, je suis toujours disposé à rendre service à mes ami(e)s et ce n’est pas sans surprise que j’en ai trouvé un très grand nombre dans le hirak…
A ces ami(e)s je conseillerais d’abord de recueillir sur les pages des réseaux sociaux de toutes les Hadda Hazem de ce Hirak, les noms des gens probes, vertueux et propres et qui n’ont jamais mangé au râtelier du pouvoir parce qu’ils n’y ont pas été invités ou qui s’en sont démarqués après s’être empiffrés.
Cette liste établie, je leur propose une méthode pratique, efficace et hautement halal de choix de l’état major du mouvement… je dis hautement halal parce que c’est cette méthode qu’utilise même Aissa Mohamed, le ministère de nos affaires confessionnelles au nom doublement prophétique, pour choisir les « hôtes du Seigneur ».
Cette méthode d’où sont bannis le favoritisme, le népotisme, le ben3ammisme, le régionalisme, le corporatisme et toutes les pratiques qui ont conduit Bouteflika et son régime à l’impasse, vous l’avez deviné, c’est le tirage au sort !...
14/3/2019

Lamia Mi :- Bonjour Monsieur Adjou... très juste votre analyse et proposition juste que prendre une Hada Hazem en référence est à mon avis contradictoire puisque cette dame a un journal et c’est sucré de la même façon que certains.... copinages avec le DRS pour avoir son cota de pub de l’ANEM comme ses collègues et c’est enrichi du jour au lendemain sans même faire des tirages de son journal... elle encaissait l’argent de la pub et ne se donnait pas la peine de faire son travail de journaliste..... Pour moi ce genre de personnage a pillé l’Algérie autant que certains
Mohamed Adjou:-  Bonjour Lamia...il faut absolument faire la part de dérision dans mes textes pour éviter de fâcheuses incompréhensions...
Moussa Ben:-  Le vaccin du 5 octobre n' a servi à rien.
Nora Kezzal:-  Bonjour Mohamed Adjou je partage totalement je n'aime pas ces opportunistes. Et ils sont en ce moment tellement nombreux que j'en ai la nausée. Sur ce belle journée à vous.
Mohamed Adjou:-  bonjour madame... ma nausée à moi ne vient pas de ces jeunes qui trouvent un exutoire à leur angoisse existentielle et à la chape de plomb que leur imposent la bigoterie et le paternalisme d'une société déphasée... ma nausée à moi vient de ces retraités qui oublient qu'ils ont fait leur heure, que ce n'est pas l'activisme qui les rajeunira et qu'il n'ont aucune noblesse à soulever les foules pour se venger de leurs frustrations...
Nora Kezzal :- Je n'ai en aucune manière ciblé les jeunes Les jeunes sont dans leur rôle celui d'avoir des rêves de changement... l'avenir leur appartient Je parle de tous ceux la ,ceux que vous dépeignez très bien!
Nora Kezzal:-  Je parle de tous les autres...pour rectifier… Les Hadda Hazem et consorts
Lamia Mi:-  Monsieur Adjou Pourquoi les gens sensés comme vous très cultivés et très sages ne se mettent jamais en avant dans notre pays.... après il ne reste de place qu’aux opportunistes....??
Mohamed Adjou:-  merci pour les bons sentiments que vous nourrissez à mon égard... Ana on ne me fera plus jamais marcher... j'ai fait mes marches dans mon adolescence... et je crois beaucoup à ce bon mot qui dit qu'on doit avoir la politique de son âge: "anarchiste à 20 ans, modéré à 40 et conservateur à 60"... j'ai toujours été méfiant devant les conservateurs de 20 ans qui sont plus religieux que leurs grand-père et les anarchistes de 60 ans qui sont plus révoltés que leurs petits-enfants...
Lamia Mi:-  Mais des personnes comme vous sauront donnez la main à notre jeunesse qui a besoin qu’on l’oriente et je suis sûre que votre bon sens s’adapte à toutes les générations .... c’est pour cela que je dis que quelque soit les âges, surtout nous concernant c’est des personnes de bon sens qu’il nous faut ....
Mohamed Adjou :- Lamia Mi je laisse ma place à Bouchachi, Derradji, Zitout, Boumala, Bentchicou, Ait Larbi, Rahmani, Bouraoui etc... ils sont si nombreux, ceux qui ont tout compris mieux que les autres et qui veulent faire comprendre ceux qui n'ont rien compris... ana nef'ham qissi bark !
Lamia Mi :- Mohamed Adjou franchement aucuns d’eux ne me satisfait
Mohamed Adjou Lamia Mi moi aussi... Je n'aime pas ceux qui se font un nom en surfant sur les vagues juvéniles dans lesquelles ils n'exposent pas leur progéniture...
Saadi Smail :- Ce Hirak populaire apporte la démonstration que les algériens forment un seul peuple, uni et indivisible... Ceux qui croient entamer son unité en alimentant les antagonismes et les querelles régionalistes peuvent aller se rhabiller ...
Mohamed Adjou:-  C'est un fait... moi je crains fort que quand il aura terminé sa mission et qu'il se disloquera pour n'avoir plus rien à revendiquer, nous retrouverons de manière plus féroce nos bons vieux atavismes...
Redouane Assari :- Belle chute pour la fin de la démonstration ! Effectivement ça me paraît le plus sage. La politique c'est un sport où ce sont toujours les plus voyous qui gagnent à la fin, alors autant prendre les devants.
Amel Kenza (alias Krapula):-  pauv con ton inculture est uen montagne

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...