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vendredi 30 octobre 2020

IKHAWFOU FINA

 bonjour... nous sommes le 31 octobre et il est 3h50... C'est le 2e jour de notre weekend prolongé par un premier novembre malmené par le révisionnisme sournois des nostalgiques du "temps béni des colonies" et que des révolutionnaires déclarés font tout pour accréditer en cherchant des poux sur les têtes des héros morts...

C'était prévisible !

Nous avons tellement sacralisé la Révolution et angélisé ses acteurs qu'aujourd'hui, quand on nous fait découvrir que c'était une oeuvre humaine et que ses meneurs étaient des hommes susceptibles de faiblesse, d'ambition, de clanisme, de sournoiseries et de mauvais choix, nous sommes si dépités que nous en arrivons à ne plus croire ni à sa noblesse ni à sa grandeur...

Nous avons tellement placé d'espoir en elle que nous avons fini par penser qu'elle nous libérerait le pays pour nous offrir à chacun un hamac et des cocotiers et non qu'elle nous donnerait juste une charrue pour remuer sa terre afin d'en faire sortir les richesses qu'elle renferme...

La charrue, c'est aujourd'hui son jour... mais c'est aujourd'hui aussi qu'on célèbre Halloween et des deux célébrations, il est "normal" que nous préférions la seconde car nous avons un rapport très poussé avec l'art de nous faire peur.

Lisez les journaux, écoutez nos artistes, nos scientifiques, nos financiers et nos hommes politiques et vous conviendrez avec moi que tous comme ils sont, "ikhawfou fina !" en nous prévoyant l'apocalypse de manière récurrente et avec un sadisme qui démontre bien ce qu'ils éprouvent pour nous...

En vérité, nous n'avons pas besoin qu'ils se griment pour nous faire peur... leurs airs suffisent à nous faire paniquer et nous gagnerons à ne pas imiter les occidentaux en gâchant des citrouilles pour y mettre des bougies à la Jack'o lantern... la bouille de Saidani est pire que tout ce que nous pouvons sculpter et Ghoul comme son nom l'indique suffit à nous donner des cauchemars rien qu'à apparaître sur l'écran de notre télé...

Aya bonne journée


31/10/2015

ECRIRE:UNE PASSION... UNE MALADIE... UNE CURE

 J'ai toujours écrit pour le plaisir d'écrire... J'ai collaboré avec plusieurs journaux... Je n'ai jamais exigé de contrepartie et assez souvent, il n'y eut pas de contrepartie du tout...

Écrivant sous pseudo: - Jouad, - Kaddour Farsi, - Mohamed El Filali, - Borhan, - Maarouf Bouaffas... Je ne me suis même pas fait une notoriété... c'est peut être ce qui m'a sauvé de la grosse tête ou... de perdre la tête !

Mes premiers écrits remontent à 1968... J'avais 16 ans... Mais c'est en 1990 que, sous la férule du roi de la philippique, le regretté Lakhdar Ezzine, j'ai donné libre cours à cette passion... On me disait à l'époque que le père du journalisme Monsieur Abdelkader Safir - Rabbi yerahmou - en personne appréciait mes écrits... J'avoue que j'en ai été très flatté et que ça a boosté ma prolixité scripturale si j'ose dire...

J'ai passé ensuite une belle période à L'Hebdo Libéré où j'eus l'honneur de voir mes articles publiés à côté de ceux de Mahmoudi, Stambouli, Chergou, Habili et d'autres illustres virtuoses de la plume et du verbe...

Je rejoignis peu après El Manchar où je fus très bien accueilli par M. Aider et où je fis mes premières armes dans la satire jusqu'au jour où le journal fut sabordé...

J'ai terminé à Algérie Confluences où j'ai retrouvé ALE et connu mon ami et chef Noureddine Khellassi qui m'a subjugué par sa modestie, sa rigueur et sa discipline.

A l'avènement des réseaux sociaux, je me suis libéré sans trop de frustration des journaux en papier et, sans entraves de forme et de fond, je me suis permis d'écrire ce qui me trottait dans la tête...

Je m'y suis fait beaucoup d'ami(e)s et retrouvé d'anciennes connaissances... j'ai réussi aussi à me faire un ou deux "ennemis"...

Parmi ces ami'e)s, quelques un(e)s m'ont incité et m'incitent toujours à publier mes écrits... mon expérience avec l'édition n'a été heureuse qu'avec la publication d'un recueil de mots croisés en 1990 par mon ami ALE, recueil épuisé sans que je puisse y trouver mes comptes ni quelques numéros à conserver... mes autres tentatives se sont toutes soldées par... la perte de mes manuscrits !... que ce fut avec les éditeurs privés ou le ministère de la cul-ture sous Mme Khalida Toumi...

L'exhortation de mes ami(e)s a donc buté sur le souvenir de ces déboires... mais elle m'a convaincu que je pourrais trouver plaisir à compiler pour moi-même tout ce que j'avais commis en écriture... et c'est en m'essayant à cette tâche que j'ai compris que, sans me rendre compte, page après page, j'avais passé mon temps à noircir des milliers de feuilles...

Je me suis pris au jeu et je ne crois pas pouvoir m'arrêter... Je vais donc continuer à rassembler ces pages pour le plaisir de me relire mais aussi pour que mes enfants et petits enfants puissent un jour lire mon témoignage sur mon temps....
31/10/2016

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...