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vendredi 10 décembre 2021

CONFORMISME VESTIMENTAIRE

 Bonjour ya lahbab...

"lahbab" englobe el habibates comme de bien entendu puisque le masculin l'emporte sur le féminin même dans les pays non encore daechisés...
Il est 5h40...bientôt 6h... l'heure de sortir... il reste 20 minutes pour se préparer... se préparer, c'est à dire se laver, prier limene istata3a, s'habiller; chercher sa casquette pour ne la retrouver qu'après de gros jurons, étouffés bien sûr...
Le problème récurrent c'est celui de savoir quoi porter... le pantalon de velours est chaud, il n'est pas très propre mais toujours portable, il faut aussi choisir la chemise, le débardeur, la veste et les souliers...
Hier une de mes filles m'a reproché mon manque de goût... "kifach telbess baskets m3a seroual classique ! " m' a t'elle dit ...
Et moi, moi qui ai aliéné toutes mes libertés pour me plier aux convenances, j'ai piqué une petite colère, de ces colères véhémentes comme j'en ai l'habitude de piquer et j'ai répondu:
"écoute, ma fille... écoute... moi je porte ma casquette et ma barbe, parce que ça me met plus à l'aise... et je vais porter mes baskets et ma veste de survêtement parce que je m'y trouve moins crispé et toutes les convenances du monde ne pourront pas me faire adopter une tenue... y'en a qui portent costumes et cravates pour souscrire aux exigences de leur statut, y'en qui portent veste sur kamis pour obéir aux injonctions de leur secte... ana je suis un homme libre et je veux le rester... ma n'goulch ni Dieu ni maître kima gal lakhor mais je veux rester libre au moins de ne me plier à aucun simulacre vestimentaire "...
Et c'est en parfaite connaissance de cause de mon infraction au savoir paraître que j'ai toujours osé m'habiller comme il me plait, même si ça ne plait pas aux croquantes et aux croquants... je porterai aujourd'hui aussi mes baskets et leur advienne que pourra !
Aya bonne journée
10/12/2014

GUTTURALITES

J'ai fait un tour à Bouira tout à l'heure avec l'ami Bacha...
J'y ai trouvé un montagnard qui proposait des pignons de pins... Je ne me suis pas fait prier pour en acheter 4 petits sachets...
J'en ai utilisé l'un pour fabriquer mon pesto à l'aide des dernières feuilles de mon basilic potager... Je conserve les autres sachets pour d'autres usages...
Du temps où notre langage n'était pas perverti par les algeroiseries, nous appelions ces pommes de pins "Zguigou"...
Avec la déferlante snobinarde de l'exode rural, nous nous sommes alignés sur la préciosité mondaine pour transformer ce joli nom en un barbarisme imprononçable: "Zqoq"...
Il en fut ainsi pour un légume à grande queue que nous mangions cru en n'imaginant jamais qu'il puisse se faire cuire: l'artichaut...
Nous l'appelions " Garnoune"... On sut ensuite l'accommoder à la vinaigrette ou l'ajouter aux petits pois et, pour montrer que nous avions rejoint les "h'dhar", nous laissâmes le "gu" des gueux pour nous faire au "q" de Laaqiba... Et aujourd'hui, seuls les indécrottable roturiers appellent encore l'artichaut Garnoune et non Qarnoune...
Je ne vais pas vous relater encore l'histoire du Magramane, mais je vous raconterai le fou rire qui m'a pris durant mon service national quand, de corvée aux dortoirs, j'ai entendu un bidasse algérois m'appeler du bas du bâtiment, les mains en entonnoir, pour me dire que l'adjudant Qalqoul m'ordonnait de fermer la fenêtre du haut: "Qallek Qalqoul oghloq ettaqa El fouqaniya !" et je vous avoue que si j'ai dû moi aussi me faire à contre-cœur au Q de Qarnoune, je reste toujours obstiné à appeler un chat un chat... Je veux dire un gatt, gatt !... (et non Qatt)
NB/ je salue l'Adjudant Qalqoul que tous les réservistes de l'EMN doivent avoir connu...

10/12/2017 

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...