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mercredi 30 décembre 2020

LES OFFICIELS NE MENTENT PAS...

Nous sommes le 29 décembre ...



L'angoisse semble avoir atteint son paroxysme... il a suffi que la météo prévoit deux gouttes de pluie sur je ne sais quel coin du territoire pour que tout le monde parle du déluge bienfaisant que nous devrions connaître dans les jours à venir...
Le ministre des eaux est venu rassurer le peuple hier à la télé en mentant effrontément. Les barrages sont, dit-il sans suer ni rougir, remplis à 70% de leur capacité et il n'y a pas lieu de parler de sécheresse ni de restrictions dans la distribution de l'eau potable...
C'est ce que nous disait Sellal quelques mois avant la Loi de Finances: " la crise ne nous touchera pas; nous avons pris les devants grâce à notre gouvernance éclairée"...
Mais peut-être en fin de compte que nos officiels ne mentent pas... leur "nous" voulant seulement dire "nous" et pas "vous"... et c'est vrai que "eux" ne souffriront pas des restrictions car ils ne boivent pas et ne se lavent pas à l'eau du robinet, ni des effets de l'augmentation des prix des carburants car ils se déplacent à l'œil, ni du prix du sucre car ils se sucrent autrement que nous autres...
Il en fut ainsi avec la fumeuse grippe aviaire quand l'un des grands commis de notre état si soucieux de notre sécurité sanitaire avait placé tout notre pays hors des circuits empruntés par ces satanés oiseaux migrateurs; mais celui là ne devait pas nous mentir... ils seraient fous ces oiseaux de traverser notre ciel à cette époque, avec toutes les fumées asphyxiantes qui montaient des pneus brûlés de toutes les routes coupées pour le plus futile des motifs et le plus saugrenu comme, et c'est arrivé, l'exigence par un village de l'ouverture d'une autre route coupée par un autre village...
Et c'est cette "combativité" citoyenne que l'on semble oublier quand on déplore le manque de réaction du peuple devant les abus en matière de gouvernance et l'arrogance avec laquelle le toisent les VIP volumineux qui lui font figures de représentants...
En vérité, il est une caractéristique que ce peuple que le système veut enfermer bla djeddou dans un moule unique et dont les oppositions veulent obstinément refaire des peuplades, a acquise par les effets de cette gouvernance éclairée et de ce "contestatisme" débridé, c'est celle que véhicule la bonne histoire de Djeha qui illustre le bon mot qui dit devant la tuile potentielle: 'takhti rassi !" (Pourvu qu'elle évite ma tête !"... ou cet autre bon mot démissionnaire ou égoïste qui dit: "après moi le déluge" ...
Vous avez dit déluge ?
Aya bonne pluie !
29/12/2015

LE SYSTEME EST UN TOUT

 POUVOIR OPPOSITION: MEME COMBAT

Ana n’goul le système, c’est un tout !...


Ses lois, ses pratiques, ses hommes qui le défendent et ceux qui… les pourfendent …
Et parfois ce sont ceux qui prétendent s’y opposer qui le confortent bien plus que ses servants directs…
Sofiane Djilali est un de ces hommes…
Mélangeant savamment les genres, il a appelé, selon les journaux, le chef des armées à « protéger les cadres » en n’osant pas dire ce qu’il voulait dire, parlant du malheureux wali de Annaba qui est décédé des suites d’un AVC ou d’un IDM, comme tout haut cadre, dans un hôpital de Madame La France…
Ce n’est pas cette propension désastreuse à évacuer les hauts cadres vers les hôpitaux de « métropole » qui a semblé gêner Monsieur Djilali…

Au nom du principe qui veut qu’on ne tire pas sur les ambulances quelle que soit leur destination, ni lui ni un autre représentant de notre pouvoir et de son opposition n’a voulu commenter cette dépendance sanitaire d’un pays supposé souverain et qui devrait donner à réfléchir car quand un cas est désespéré, il est désespéré et les hôpitaux parisiens ne sont pas plus aptes à redonner vie que les cliniques algériennes…
Monsieur Sofiane Djillali s’est engouffré insidieusement dans la brèche ouverte par la vox populi pour appeler à enquêter sur cette mort, suspectée d’être le fait de la «mafia du foncier»…
Outre un clin d’œil populiste à KD dans sa cause hamadachisée à outrance, notre digne opposant se serait par ailleurs félicité de la décision gouvernementale d’arrêter tout soutien aux entreprises publiques « sous perfusion » permanente…
Monsieur Sofiane Djillali qui pense comme nombre de ses pairs de l’opposition, croit que le mal viendrait de ces entreprises publiques qui sont en réalité les plus grandes victimes du système informe et informel qui gouverne ce pays…
Livrée pieds et poings liés à une concurrence sauvage que ne s’embarrasse ni d'obligations fiscales ni de réglementation sociale ni de principes moraux, l’entreprise publique est, qu'on le veuille ou non, le dernier bastion d’une économie propre…
Si Sofiane Djillali le sait, il démontre cynisme et opportunisme; s’il ne le sait pas, il montre toute son incompétence à se positionner en alternative au pouvoir qu'il cherche à remplacer…
Il doit aussi savoir et s’il ne le sait pas, il doit l’apprendre, que les spéculateurs immobiliers qui auraient réussi à « liquider » monsieur le Wali de Annaba ont fait leur beurre de la disparition de ces entreprises publiques dont les pouvoirs depuis 1980 n’arrêtent pas de tirer sur les pattes pour les faire clopiner afin de se donner une bonne raison de les achever… sous les exhortations d’une présumée opposition politique, l'assentiment d'une UGTA instrumentée pour détruire les acquis qu'elle prétend défendre et les actions d'une justice qui découvre bien tardivement que l'acte de gestion doit être dépénalisé....
Sachant que défendre le secteur public est aujourd’hui une hérésie, je prie ceux qui seraient tentés de me tomber sur le paletot à bras raccourcis, de considérer que ma goult walou… car contrairement à ce qui s'affirme, les spéculateurs immobiliers sont issus comme tout le monde le sait, d’une… génération spontanée !
29/12/2014

REACTION OUTREE DES GARDIENS DU TEMPLE

 J'ai perdu presque 30 minutes à lire ce long texte... je n'ai rien compris... je n'ai rien appris... j'y ai même relevé ce que je n'oserais pas appeler des contre-vérités car je respecte la probité présumée de tout un chacun et je m'interdits de condamner quiconque... entre autres conclusions non étayées d'arguments:

1- un inconnu de la communauté scientifique a mis sur le marché algérien un produit pour le traitement du diabète.
Faux : le monsieur en question n’était peut être pas reconnu de la communauté scientifique mais il en était connu puisque depuis 2009 il n’arrête pas de gesticuler médiatiquement (voir le reportage de MBC sur le shampooing présenté comme régénérateur capillaire, puis celui de l’ENTV sur le traitement du psoriasis)… « La communauté scientifique » qui n’est en réalité dans ce cas que la communauté diabétologique n’a réagi que depuis quelques mois pour remettre en cause l’idée d’un traitement du diabète… qui ne respecterait pas les principes de la pharmacologie ni les protocoles qu’imposent les usages ou les lois régissant l’agrément des produits pharmaceutiques…
Et si ce Monsieur a réussi à « sévir » aussi longtemps, c’est surtout parce que les sentinelles de l’orthodoxie médicale et pharmaceutique ont laissé faire avant de se manifester avec un zèle trop excessif pour ne pas faire douter les profanes sur leurs motivations…
2- L’article cite en guise de comparaison avec Zaibet, Paolo Macchiarini, le « chirurgien charlatan » qui a déclenché un « Tchernobyl éthique » etc…
Les deux hommes et les deux affaires n’ont absolument aucune similitude… Le Dr Paolo Macchiarini est connu de la « Communauté scientifique », personne ne conteste son diplôme et il travaillait pour le compte d’une institution médicale célèbre, dans un cadre tout à fait légal et ses expériences faisaient l’objet de communications comme le veut l’establishement médico-pharmaceutique… Ce monsieur avait osé une hérésie par rapport aux connaissances établies : celle de la régénération spontanée des cellules trachéiques ou quelque chose du genre… le constat catastrophique de ses actes chirurgicaux a démontré « sur le terrain » que sa théorie était une fumisterie biologique… Zaibet est un bricoleur qui a profité du grand foutoir ambiant pour s’insérer dans une chasse qui n’était pas gardée en exploitant les vides réglementaires et en soudoyant de fausses sentinelles…
3- Le soutien que le charlatan Zaibet a reçu de l'ex-numéro deux d'un parti islamiste, interdit en Algérie, et d'un Libano-Syrien, basé en Turquie, renforcent l'hypothèse d'un réseau international de fraude.
Nous ne sommes pas sortis de la théorie du complot ! Au complot (très plausible) des big pharma inquiètes de l’avenir de l’industrie du diabète on répond par un autre complot ; celui, fumeux mais porteur, d’un réseau international de faux médicaments ayant pour but le financement du terrorisme islamiste… La paranoïa n’est en l’occurrence pas du tout là où on pense !... Un complot international mené par le Savonarole du FIS dont l’audience ne dépasse plus les 16 m d’une petite mosquée de Kouba et qui, de reculades en rodomontades est devenu plutôt une relique pathétique d'un passé oublié qu’un leader sournois d’un complot planétaire, et un transfuge syro libanais qui a senti la bonne affaire et qui essaie de monter une opération commerciale ponctuelle, qu’on présente sans rire comme une grosse conspiration intégriste pour renflouer ses caisses…
Le piquant de l’affaire, c’est ce revirement qu’on imprime au terrorisme qui, de la piraterie à grande échelle (racket, occupation des puits de pétrole, drogue, rançons…) s’inscrit maintenant dans le financement soft ; celui du laboratoire et des éprouvettes pour faux médicaments… alors que l’on sait et qu’on feint de ne pas le savoir que ce terrorisme bénéficie de la manne des pétrodollars du Qatar et de l’Arabie Saoudite et qu’il n’a nul besoin de se fatiguer à ramasser les miettes que lui procureraient les ventes d’un futile complément alimentaire tout RHB fut il …
4- Le médecin Algérien Elias Zerhouni n'aurait certainement pas bénéficié, en Algérie, des privilèges et de la promotion médiatique qui ont été accordés à ce charlatan Zaibet.
La aussi, comparaison n’est pas raison… et mettre en parallèle le Dr Zerhouni (radiologue) et Zaibet relève d’une simple tentative de frapper les esprits tant les personnalités, les parcours, les chances, les cursus, les travaux etc. des deux hommes n’offrent aucune matière à comparaison… Il faut reconnaître quand même que Zerhouni n’a pas bénéficié des « privilèges et de la promotion médiatique » auxquels a eu droit Zaibet… il n’en avait que faire !...
Surtout que, comme on le reconnaît par ailleurs, en guise de médias ayant accordé à Zaibet ces privilèges et cette promotion, on ne compte qu’une feuille de chou suspecte en tout : Echourouq !... et que même la très controversée Ennahar n’a pas suivi puisqu’elle est citée pour une fois comme un exemple de professionnalisme pour avoir détruit les allégations du « charlatan » en allant chercher les preuves de son imposture à Lausanne ou Genève ou je ne sais plus…
Il reste à souligner un fait qu’on a omis de signaler, c’est celui du traitement très particulier des mérites de M. Zerhouni qui a reçu le titre honorifique de docteur émérite de l'université d'Alger en 2005 et qui fut porté aux nues par les médias… Echourouk certainement compris…
Contrairement à ce qu’on a écrit à ce sujet…
5- Il a suffi à cet usurpateur de porter des lunettes et une blouse blanche pour que l'Algérie lui ouvre grand les portes de ses laboratoires…
Si vous avez compris quelque chose, il faut nous le dire… Tout l’article parle des instruments rudimentaires que Zaibet exhibait pour montrer des expériences « imaginaires » qu’il prétendait mener… et là, on apprend que le pays lui avait déroulé les tapis rouges de ses grands laboratoires…
6- Alors que des patients ont été hospitalisés après avoir substitué le RHB à leurs traitements prescrits par leurs médecins, le ministre de la santé continue d'affirmer que "le RHB n'a aucun effet indésirable"!
L’article nous fait entrevoir une bien curieuse définition de ce qu’on appelle « effet indésirable »… L’effet indésirable serait donc la substitution d’un « traitement » par un autre et non les conséquences directes qui découleraient de l’utilisation d’un médicament par aggravation des symptômes ou création de nouveaux symptômes pour incompatibilité des principes actifs dudit traitement sur la pathologie du patient…
Et puis, en guise de rigueur journalistique, il nous balance une expression comme « alors que les patients ont été hospitalisés… », sans en indiquer ni le nombre ni les hôpitaux qui les auraient vus déferler sur leurs services d’urgences…
7- Le directeur général de la caisse nationale de la sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), Chawki Acheuk-Youcef, menace de "poursuites judiciaires tout médecin qui s’aventurerait à prescrire ce produit".
Loufoque !... Là, on est en plein délire ! le journal ne se pose même pas la question de l’autorité que pourrait avoir le directeur de la Casnos pour se substituer aux professionnels de la santé ou censurer leurs actes médicaux… comme il ne se pose même pas la question de savoir quel médecin serait à ce point idiot qu’il irait prescrire par ordonnance officielle (et donc remboursable) des compléments alimentaires…
8- Contactée aujourd'hui l'Ambassade de Turquie en Algérie affirme ne pas avoir d'informations sur ce contrat ou sur le produit de Zaibet. Les journalistes d'Echourouk devraient cesser de confondre la Turquie avec un charlatan qui s'exprime à partir de ce pays.
Je n’ai personnellement lu nulle part que la Turquie avait contracté quoi que ce soit avec Zaibet… Toutes les informations au sujet de ce « contrat » citent nommément les parties qui y ont souscrit… et demander à l’ambassade d’un pays de se prononcer sur une relation commerciale entre sociétés ou citoyens, c’est cela qui fait d’un truc sans importance une affaire d’état et qui entraîne la confusion entre un pays et un charlatan (la Turquie et le fameux syro-libanais qui y sévit)…
9- Le ministre algérien des affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, s'est exprimé contre l'utilisation de la religion pour des produits commerciaux.
Après avoir cité la Constitution de 96 qui interdit aux partis de se constituer sur une base confessionnelle, l’article cite un avis à charge d’un journaliste puis termine par la sortie très hasardeuse de Mohamed Aissa sur son refus de voir la religion servir de faire valoir aux produits commerciaux…
Rappelons que c’est le département ministériel de Mohamed Aissa qui exige le label « halal » sur les produits commerciaux, qui a codifié la pratique « commerciale » de la Roqia ; qui a toujours encouragé la « médecine prophétique » en lui offrant des émissions dans les télés publiques, qui a autorisé les tombolas à offrir des Omra, qui a agrée le recours aux agences de voyages pour s’investir dans les pèlerinages ce qui leur permet un commerce fructueux, qui a retiré de la vente un livre (produit commercial) sous prétexte de religion etc. etc. etc. sans que les indignés ne s’indignassent autant que de découvrir par une curieuse lecture « Rahmet Rabbi » dans RHB…
Je vais m’arrêter à ces 9 points avec la possibilité de revenir sur d’autres points si….
… Si Dieu veut !
10 – Ce dixième point me servira à formuler une petite conclusion dans laquelle je dirai que Si Zaibet et son RHB ont eu autant de succès et s’ils vont continuer à en avoir, ce n’est pas pour cause de crédulité ou d’ingénuité des Algériens ni de roublardise et de tromperies de ce « chercheur » mais surtout de grosse cacophonie de ses détracteurs qui, à ce jour, n’ont pas encore présenté un seul argument susceptible de mettre en doute ce que cherche le malade: la capacité d’un produit, quelle que soit son appellation, à réduire les effets de sa maladie…
Bien au contraire… C’est surtout leur souci de rigueur procédurale, leur arrogance « scientifique », leur laïcisme ostensible etc. qui instillent des doutes sur les motivations qui président à leur rejet de ce « complément alimentaire » et lui confèrent le caractère d’un traitement miraculeux…
Ceci dit… dirou belli ma goult walou si ce que j’ai dit vous donne de l’urticaire comme le psoriasis, vous arrache les cheveux comme l’alopécie ou … fait monter votre taux de glucose comme le diabète…
Sinon… prenez du So Derma, du Diabexin ou du RHB…et ça vous passera !
30/12/2016

https://blogs.mediapart.fr/seraya-maouche/blog/141216/qui-se-cache-derriere-le-rhb-le-charlatan-zaibet-ou-un-reseau-franco-algerien?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66&fbclid=IwAR1INn7iQ1iNrNXPJT1C2rt4xqLXAZhO8cPfrCw0Lvn6wk3vuHyvI0DAcF4

JEUX DE ROLES

Nous sommes le 30 Décembre 2015... il est 5h30 du matin...le déluge espéré n'a pas eu lieu... la discussion sur la pluie et le beau temps éclipse le procès Sonatrach et les débats de charretiers entre Louiza et Saidani-Tliba..

Un faux procès qui se banalise et des débats qui s'essoufflent et s'estompent certainement sous les injonctions des tireurs de ficelles qui décident de mettre le holà ou le bémol quand ils veulent...
Un faux procès et un faux débat qui ne font pas sensation auprès d'un citoyen qui s'est habitué aux procès retentissants dans lesquels se mobilisent les mêmes robes noires fabriquées par le système pour subjuguer la galerie et qui se terminent toujours par des condamnations moins sévères que celles que les tribunaux des dairas perdues infligent aux voleurs de portables...
Une fausse querelle où les belligérants menacent de tout déballer mais qui s'en tiennent au minimum de ragots sur du pipi d'chat alors que le dernier des citoyens connait jusqu'au détail les affaires scabreuses et délits majeurs dont ils sont coupables et dont ils refusent d'en faire une simple allusion même au paroxysme de leurs colères trop tonitruantes pour ne pas être feintes...
Venue à point nommé pour créer une autre diversion salutaire, la mort du vieux leader du FFS suscite une avalanche d'hommages sans fausses notes de tous les acteurs de la vie sociale y compris ceux qui le vouaient aux gémonies et ceux à qui il aurait refusé de serrer la main...
Des hommages qui servent plus à mettre en évidence ceux qui les rendent et qui en ont besoin que celui auxquels ils sont rendus et qui n'en a que faire, autrement, comment expliquer que dans presque tous les cas c'est le portrait travaillé de Benflis ou de Ferhat Mehenni (pour ne citer que ces deux représentants de notre faune politique) qu'on étale devant les caméras ou sur les épitaphes plutôt que celui du défunt...


Emphase et grandiloquence pour décrire l'homme et surtout occasion et opportunité pour développer le programme qu'on veut faire admettre au peuple et qui se résume à fustiger plutot le programme de l'autre, ses options et réalisations que de développer une philosophie propre, en ce pays soit disant construit pour résister aux hommes mais où sont mobilisées, dans le faux pouvoir comme dans sa fausse opposition des cohortes de courtisans et zélateurs qui placent leurs gourous non pas au rang d'hommes providentiels mais à celui de dieux tous puissants...
Soug m'sekreff !
30/12/2015

ESPOIRS INSENSES ET DOUCHES FROIDES

 Le plus grand facteur à terme de démobilisation populaire, c'est la revendication irréaliste du "pouvoir populaire", de la "gouvernance Idéale"... du..."Yetnehaw ga3"...



Les masses populaires qui se laissent entraîner par ces promesses populistes tomberont infailliblement, inéluctablement et sans transition de l'euphorie dans l'abattement...
Leurs désillusions seront alors si fortes qu'elles ne croiront plus en rien et passeront de l'enthousiasme révolutionnaire à "l'amorphisme" et au fatalisme démissionnaire...
Les "élites" qui font (en connaissance de cause) miroiter aux peuples ces mirages et ces utopies et les poussent aux vaines et sanglantes insurrections sont coupables de manipulations de ces masses, comptables des drames et des irrémédiables déchirures des tissus sociaux qu'elles engendreront et responsables des tiédeurs et des reculs que subiront ces peuples pour les longs temps durant lesquels ils devront cuver l'amertume de leurs désillusions...
30/12/2019

DES TENSIONS PROVIDENTIELLES

 COMMENT TAIRE ?




La question du Sahara Occidental a été une aubaine pour la monarchie alaouite comme le drame palestinien a été une aubaine pour les autres monarchies arabes car ces deux problèmes ont été érigés en abcès de fixation populaires qui ont fait diversion aux entreprises de prédation des castes dirigeantes, à leur incompétence, leurs inconséquences, leurs extravagances et leur impudence.
Et j'ai bien l'impression que ceux qui maintiennent en l'état ces foyers de tension ne le font que par crainte de voir les peuples de la sous-région s'émanciper des pouvoirs brutaux qui les régentent...
Des pouvoirs qui font de ces questions des priorités dans leurs discours mais juste pour enflammer leurs galeries afin d'épuiser le feu qu'elles couvent autrement que dans les incendies qui devraient les balayer...
J'ose affirmer que la libération de tous ces peuples ne se fera qu'avec la fin des guerres de Palestine et du Sahara occidental...
Que cette fin soit leur libération du joug de leurs occupants où leur abandon à leurs occupants...
30/12/2018

LES CONSTRUCTEURS DE MURS

 COMMENT TAIRE ?

Je crois que nous ne sortirons de notre querelle linguo-raciale que le jour où nous ferons la différence entre arabisation (qui ne veut rien dire) et arabophonisation qui veut dire: usage de la langue arabe comme langue véhiculaire...
Et je pense que si le terme "arabophonisation" n'existe pas dans le vocabulaire il est impératif de l'inventer et au plus tôt...
La plus grande imbécillité que nous traînons, arabophones comme francophones, comme berbérophones comme anglophones dans ce pays c'est de jouer sur cet amalgame entre la langue et l'ADN... d'abord en croyant ou faisant croire qu'une citoyenneté est tributaire d'un séquençage ADN, ensuite en voulant imposer l'idée qu'en arabophonisant en arabise....ensuite en concevant qu'une culture puisse être "nationale" ou doive l'être par le seul fait de sa sécularité... ensuite encore que la culture est exclusivement et essentiellement linguistique et orale alors qu'elle est culinaire, chorégraphique, architecturale, festive, agricole, artistique, vestimentaire etc etc...et de faire croire aussi que quand cette culture altère sa langue elle s'altère entièrement alors que TOUTES les langues s'altèrent et s'enrichissent les unes des autres par les brassages...

Je peux ajouter une cinquantaine d'autres petites raisons très souvent mesquines, idiotes, irrationnelles et égoïstes de cet imbécile byzantinisme que nous utilisons pour construire des murs là où nous devrions ouvrir de portes.
30/12/2018

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...