Nous sommes le 30 Décembre 2015... il est 5h30 du matin...le déluge espéré n'a pas eu lieu... la discussion sur la pluie et le beau temps éclipse le procès Sonatrach et les débats de charretiers entre Louiza et Saidani-Tliba..
Un faux procès qui se banalise et des débats qui s'essoufflent et s'estompent certainement sous les injonctions des tireurs de ficelles qui décident de mettre le holà ou le bémol quand ils veulent...
Un faux procès et un faux débat qui ne font pas sensation auprès d'un citoyen qui s'est habitué aux procès retentissants dans lesquels se mobilisent les mêmes robes noires fabriquées par le système pour subjuguer la galerie et qui se terminent toujours par des condamnations moins sévères que celles que les tribunaux des dairas perdues infligent aux voleurs de portables...
Une fausse querelle où les belligérants menacent de tout déballer mais qui s'en tiennent au minimum de ragots sur du pipi d'chat alors que le dernier des citoyens connait jusqu'au détail les affaires scabreuses et délits majeurs dont ils sont coupables et dont ils refusent d'en faire une simple allusion même au paroxysme de leurs colères trop tonitruantes pour ne pas être feintes...
Venue à point nommé pour créer une autre diversion salutaire, la mort du vieux leader du FFS suscite une avalanche d'hommages sans fausses notes de tous les acteurs de la vie sociale y compris ceux qui le vouaient aux gémonies et ceux à qui il aurait refusé de serrer la main...
Des hommages qui servent plus à mettre en évidence ceux qui les rendent et qui en ont besoin que celui auxquels ils sont rendus et qui n'en a que faire, autrement, comment expliquer que dans presque tous les cas c'est le portrait travaillé de Benflis ou de Ferhat Mehenni (pour ne citer que ces deux représentants de notre faune politique) qu'on étale devant les caméras ou sur les épitaphes plutôt que celui du défunt...
Emphase et grandiloquence pour décrire l'homme et surtout occasion et opportunité pour développer le programme qu'on veut faire admettre au peuple et qui se résume à fustiger plutot le programme de l'autre, ses options et réalisations que de développer une philosophie propre, en ce pays soit disant construit pour résister aux hommes mais où sont mobilisées, dans le faux pouvoir comme dans sa fausse opposition des cohortes de courtisans et zélateurs qui placent leurs gourous non pas au rang d'hommes providentiels mais à celui de dieux tous puissants...
Soug m'sekreff !
30/12/2015
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