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samedi 17 avril 2021

L'ENFER CE N'EST PAS L'AUTRE...

 L'ENFER CE N'EST PAS L'AUTRE...

Il est 4h du matin et cela fera bientôt une heure que je cogite désordonnément...



Des idées vont, viennent, essaient de s'imposer, repartent et reviennent avec d'autres tentations puis de guerre lasse s'en vont pour laisser place a d'autres...
J'ai lu une chronique de KD tout à l'heure. Elle parle de deux prisonniers : l'un qui voudrait se libérer, et l'autre qui est inconscient qu'il est enchaîné...
Moi je me reconnais dans ces deux prisonniers réunis mais je dis que c'est trop simpliste... Et j'ose affirmer que la partie de moi-même qui se croit libre est en fait enchaînée par une volonté d'émancipation qui n'est pas très nette car sous-tendue par une autre volonté d'inféodation et qu'en guise de souvenir, cette partie ne possède que celui d'un parler conservé en relique alors que ma partie supposée inconsciente de ses chaînes n'a en réalité perdu qu'un vocabulaire mais conservé tout le reste de ses souvenirs, même s'ils sont altérés par des strates d'autres souvenirs qu'elle assume et ne se sent pas en droit de renier car ce sont ses butins de guerre.
Fondamentalement, ce sont ces deux "moi" qui composent ma personnalité.
C'est vrai qu'elle est complexe ma personnalité, mais je n'ai nul besoin de me prouver et de convaincre les autres de ce que je suis pour être ce que je suis...
A moins de n'en être pas convaincu moi-même !...
Ceci dit, vous pouvez toujours vous voir en prisonnier au lieu de vivre votre vie malgré vos quelques chaînes et, en attendant une autre libération que celle que vous avez acquise en 1962, continuer à vous enfermer dans votre cellule virtuelle et jouer le huis-clos de Sartre en vous persuadant que l'enfer c'est les autres comme vous le suggère KD...
18/4/2015

ATMOSPHERE DE FIN DE REGNE

 Nous sommes le 18 avril 2017… il est 4h30 et le muezzin appelle à la prière de l’aube…


L’actualité nationale reste dominée par la plus molle et la plus fade des campagnes électorales qu’ait connues le pays depuis son indépendance…
Le divorce entre le peuple et la classe politique est consommé après que la politique ait été confiée aux Saidani auxquels succèdent les Ould Abbas dans toutes les formations dites « politiques ».


Les discours et les slogans ne font plus recette, les promesses et les menaces ne tiennent plus la route et le sort même du président indiffère la masse qui a les yeux tournés dans un strabisme douloureux vers les deux bouts de sa quotidienneté qui s’éloignent l’un de l’autre chaque jour un peu plus créant angoisse diffuse et désarroi confus face aux incertitudes du futur…
Le printemps qui s’est pourtant paré de toutes ses fleurs ne réussit pas à dérider les fronts et même les galéjades de Sellal ne font plus rire…
En parlant de rire, c’est aujourd’hui la date anniversaire de la disparition de l’un de ceux qui en ont fait leur métier. Pierre Desproges est en effet décédé le 18 avril 1988 et comme tous les humoristes, ce monsieur avait fait de la politique un de ces thèmes récurrents disant pour montrer ses bons sentiments envers cette sale pratique : « « À part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche ».
Nous, nous n’avons ni droite ni gauche… ni centre. Tous nos partis gravitent autour des incohérences de leurs leaders qui peuvent défendre la chose et son contraire lors de leurs éveils cycliques de veilles des scrutins et retourner à leur hibernation sans que personne ne se rende compte de leurs existences parce que personne ne les écoute…
Le pouvoir politique qui n’est intéressé que par sa survie et qui a besoin de se donner une majorité confortable et une opposition supportable a trouvé l’astuce pour convaincre les opportunistes à rentrer dans la danse et la masse à s’en éloigner, ce qui fait très bien son jeu car il s’assure ainsi sa reconduction en la légitimant par l’alibi de démocratie… Cette astuce consiste à faire de l’élu un nabab en lui accordant un salaire de rêve suivi d’une retraite dorée et accompagné d’une immunité qui lui permet d’échapper à tout contrôle…
Qui a dit que nos fondés de pouvoir n’étaient pas des cerveaux ?...
C’est le 18 avril 1955 que s’éteignit un autre homme qui exécrait lui aussi la politique et qui faisait des choses très sérieuses mais sans se départir de l’humour qui était sa seconde nature… Je parle d’Albert Einstein qui n’est pas à présenter et dont le cerveau, puisqu’on en parle, fut retiré à son insu, bien sûr, mais hors son consentement testamentaire… On a beaucoup parlé des spécificités de ce cerveau mais le scepticisme demeure sur sa différence avec les autres cerveaux…
C’est peut être en faisant une allusion à Einstein que Pagnol, autre monsieur apolitique mais d’un humour très fin, mort lui aussi un 18 avril en 1974, disait : « il faut se méfier des ingénieurs…ça commence par la machine à coudre, ça finit par la bombe atomique »…
18/4/2017

MOTUS

 Il est 4h du matin et ça fait plus d'une heure que j'ai retrouvé ma conscience et ma lucidité...

Je n'ai pas grand chose à vous dire. Il me semble avoir tout dit.
Je pourrais m’insurger qu'on consacrât Constantine ville de la Culture Arabe, maudire Nancy Adjram pour le cachet qui lui a été offert et me solidariser avec elle pour le sort que lui a lancé Hamadache, déblatérer sur le gaz de schiste, l'anniversaire du 4e mandat, la journée du savoir religieux, sur le 20 avril, ses promesses et ses parasites...


Je pourrais écrire deux mots sur les concessionnaires de voitures, sur le vin et les cafouillages de Benyounes...
Je pourrais évoquer le Cnapest et ses insatiables adhérents.
Je pourrais me mêler à la masse qui découvre horrifiée les horreurs de l'intégrisme islamiste...je peux aussi m étaler sur la constitution et son inutilité, sur la CAF et son choix gabonais, sur Haddad qui laisse ses engins rouiller sur l'autoroute et qui s'en va présider le FCE ou, outre la grâce fiscale, il pourrait exiger la suppression de toute clause de délai sur les marchés publics...
Ce ne sont pas les sujets qui manquent ! Mais je n'ai pas le cœur à ça et puis, d'autres que moi, connaissent mieux ces sujets et ça se vérifie dans le fil de l'actualité sur FB...
Vous parler d'autre chose ne vous intéresserait pas... Alors je me tais et vous pourrez lire dans mon silence ce qui peut me passer par la tête ou carrément passer outre et vous dire que ce que je pense et crois n'engage que moi...
17/4/2015

RODOMONTADES TECHNICISTES

RODOMONTADES TECHNICISTES

https://youtu.be/oW3j-ikGJg4

Sur conseil d'un ami, j'ai vu et entendu M. Belkhalfa, ancien ministre de nos finances parler de nos finances actuelles et surtout de ce qu'on appelle "financements non conventionnels"... une opération d'urgence, décidée dans l'urgence pour remettre en marche les projets arrêtés et payer travailleurs des chantiers, fonctionnaires et retraités...

L'ex ministre a d'abord fait un beau clin d’œil aux hirakistes afin de sortir du "ga3" dans lequel ils mettent tous ceux qui ont directement aidé Bouteflika et "les forces extra-constitutionnelles" à faire de l'Algérie leur garde-manger...
Ce monsieur, selon ses dires, se serait vu ouvrir une voie de passage par les étudiants qui lui auraient même dressé une sorte de haie d'honneur après l'avoir reconnu... façon de dire "ya djma3a ana khatini !"...
Monsieur l'ex ministre qui a eu une année pour démontrer qu'il n'était pas fait pour ce poste a été remercié après avoir ajouté son grain de sel à la note déjà très salée de nos finances en défendant une opération qu'il pensait lumineuse mais qui fit un mémorable flop: l'emprunt obligataire qui n'était en réalité qu'une vaste opération de blanchiment de l'argent informel et qui connut le succès que l'on connait puisqu'en guise de dépôt, ce furent essentiellement des oligarques qui firent à l'Etat des fumigations de sa propre barbe, retirant des crédits à x% d'intérêts et les déposant à (x+y)% d'intérêt...
Après son introduction, monsieur l'ex ministre s'est alors engagé dans de doctes explications sur cette décision instaurant les financements non conventionnels qui, selon lui, constitue une faute gravissime qui requiert la comparution de ceux qui l'ont menée, devant un Conseil de discipline (on ne sait pas quels types de sanctions peut prononcer ce Conseil mais ça ne doit pas aller au delà du blâme)...
Monsieur l'ex ministre ne dit pas quelle autre solution aurait pu être envisagée à la place de la planche à billets pour remettre en marche les projets à l'arrêt et payer les algériens actifs ou retraités afin qu'ils puissent survivre... je présume qu'il n'en a aucune...
Mais toutes ces rodomontades technicistes sont excusables puisque le grand sport de l'heure consiste chez tous les responsables à retirer leur épingle du jeu en prouvant par tous les moyens qu'ils n'y sont pour rien et que l'enfer c'est toujours les autres !
Ce qui dérange dans les thérapies préconisées par cet ex-ministre, c'est ce sempiternel abcès de fixation sur "les transferts sociaux"... et je vous avoue que j'ai personnellement trouvé loufoque son idée de "doter chaque père de famille de moins de 40000 Da de revenus, d'un chèque de 15000 Da"...
Je me suis d'abord demandé si le couple sans enfants allait bénéficier du même montant que le père de famille nombreuse... puis je me suis dit qu'il faut vraiment être poisseux pour avoir un salaire de 40001.00 Da parce que le dinar d'après les 3 zéros vous en fera perdre 15000... puis j'ai imaginé tous les "informels" qui brassent des dizaines de millions non déclarés et qu'on va gratifier encore de 15000 Da pour qu'en fin de compte seuls les misérables travailleurs et retraités soient exclus de ces transferts comme ils ont toujours été exclus des logements sociaux, des primes de scolarité, du panier du Ramadan et de toutes les faveurs de l'Etat...
Monsieur l'ancien ministre est à l'évidence très éloigné des réalités du pays et ne doit pas savoir que l'informel règne à 70% sur l'économie du pays... Dans les solutions qu'il préconise, il continue à suggérer aux pouvoirs publics ou ce qui en reste de draguer la masse monétaire informelle et les thésaurisations islamiques non pas en les forçant à rejoindre le circuit formel mais en continuant à les caresser dans le sens du poil (de la barbe)...
Il ne sait pas ou fait semblant par ailleurs de ne pas savoir que l'argent frais qui sort des rotatives est engrangé lui aussi à pas moins de 70% par bottes entières dans des garages discrets et se fait échanger contre des devises fortes qui prennent le chemin des banques de France et de Navarre...
Il ne sait pas ou fait semblant de ne pas savoir que chaque ville d'Algérie a aujourd'hui son "bureau de change" officieux où se brassent des sommes colossales au nez des banques officielles...
Il ne sait pas ou fait semblant de ne pas savoir qu'une opération de changement du papier monnaie comme celle que décida un jour Boualem Benhamouda vaut tous les rafistolages technicistes qu'il s'évertue à suggérer car elle désarticulera durablement et efficacement le maillage national de récolte de devises et de transferts illégaux...
Monsieur l'ex ministre dit que les solutions conjoncturelles aux problèmes structurels sont de nul effet... il doit savoir que les "tirs à côté" constituent eux aussi de fausses solutions aux vrais problèmes...
Voilà... j'ai dit ce que j'avais à dire... Que ceux qui trouvent que je n'ai rien à dire en ma qualité de profane, sur un dossier éminemment technique, se disent que ma goult walou !
17/4/2019

YETNEHAW GA3... LES TEXTES DE LOI !

YETNEHAW GA3... LES TEXTES DE LOI ! 


Le colonialisme français ne nous a pas seulement génocidé nos populations, spolié nos richesse, refusé de nous payer nos dus, irradié notre désert, divisé notre peuple, séquestré nos terres, miné nos espaces, déculturé, appauvri et déchiqueté nos masses, tué le dernier de nos lions... Il a continué après notre indépendance à héberger les comptes devises de nos oligarques, à soigner nos VIP au lieu de les laisser mourir, à vouloir nous imposer ses pommes pourries et à soutenir toutes les subversions menées contre notre pays...




Mais le plus grand mal qu'il nous a fait provient de notre imbécile propension à copier-coller ses lois et ses procédures...
Des lois et procédures rigides, bureaucratiques, rédigées de manière à n'être comprises que par leurs rédacteurs et tournées toutes vers la promotion du tout état au détriment du citoyen...
Cette pratique du "copier-coller" a instauré chez nos juristes une grosse paresse intellectuelle puisqu'il leur a toujours été très facile de prendre les lois françaises et de changer leurs en-têtes au lieu de s'échiner à rédiger leurs articles en tenant compte de nos réalités... et ce fut ainsi pour le Code du travail, le Code de commerce, le Code des impôts, le Code douanier, le Code de la route etc...
Pire, même notre Constitution est allée s'inspirer de celle de Fafa de 1958 qui a instauré la 5eme république après des siècles de cafouillage... et c'est à ce titre que nous parlons déjà, en parfaits peaux noires et masques blancs de notre "deuxième république"...
Copier pour copier, nous aurions du, pour rompre définitivement avec l'esprit français que tout le monde sait "précieusement ridicule", choisir la Constitution des Etats Unis; une des plus anciennes au monde puisqu'elle s'applique depuis le 4 mars 1789.
On n'a jamais eu l'idée de brûler cette Constitution ou d'en froisser les pages pour les jeter à la poubelle de l'Histoire et d'en confectionner une autre comme cela s'est fait chez nos tortionnaires d'hier et exemples d'aujourd'hui...
A chaque fois que la nécessité a imposé son adaptation, les américains ont recouru sereinement aux amendements... et c'est ainsi que cette Constitution a connu pas moins de ... 27 amendements !
Moi je suggère aux hirakistes de généraliser leur exigence disant "yetneh'aw ga3" aux textes de lois dont regorgent nos journaux officiels afin que tout ce qui est inspiré des lois françaises soit abrogé pour être remplacé par des lois qui peuvent être comprises et appliquées sans le recours à un collège d'initiés en droit se comportant comme celui des initiés en "tafsir" qui continuent à nous sortir des fatwas toutes fraîches pour nous expliquer des prescriptions datant de 15 siècles !

17/4/2019

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...