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vendredi 15 mai 2020

LA RECRÉATION DES CANCRES A TROP DURÉ

LA RECRÉATION DES CANCRES A TROP DURÉ
L’image contient peut-être : texte qui dit ’61 Si LES CAUCRES c'eSt PRENheNT DESA le touvoiR... Y’L’affaire Ghrib (refus de faire monter son équipe sur la tribune d'honneur suite à sa défaite) est symptomatique de notre chute libre dans les abysses de la médiocratie…
Ghrib c’est qui ? Ghrib c’est quoi ? Ghrib, c’est un spécimen de ces parvenus qui, ont squatté l’espace public alors que leur dimension réelle ne devait pas déborder d’un pâté de maisons dans le quartier où ils jouent des mécaniques ou… aux dominos.
Le pays qui a enfanté Boudiaf et Benmhidi, Djamila Bouazza et Louizette Ighilahriz est tombé bien bas en laissant s’imposer ces Belhadj , Ghrib, Meriane et autre Fayçal …
Les dignes oiseaux s’étant envolés, le triste hibou est resté à tournoyer dit à peu près un des proverbes blasés de notre terroir malmené…
Ainsi en ce pays devenu celui des miracles à rebours après avoir été celui de l’abnégation, de l’héroïsme et du sacrifice,, on doit se faire aux métamorphoses les plus incroyables, aux mutations les plus saugrenues et voir notre quotidien pollué par les portraits de « fatcha » des parvenus qui n’ont qu’un seul mérite : celui de ne pas s’embarrasser de gêne…
Dans mon village, à la campagne, on dit de ces gens là qu’ils se sont lavés le visage à l’urine… et un bon mot arabe affirme avec raison que si tu n’as pas honte tu peux faire ce que tu veux…
Sortis du néant, ces messieurs-dames se sont faits des noms propres alors qu’ils étaient moins que communs et ont réussi à se doter d’une popularité qu’envieraient des hommes de la trempe de Lalmas, M’Hamed Yazid, Chaou Abdelkader ou Abderrahmane El Djilali… sur les pages indigentes d’une presse qui sait s’abaisser bien bas pour cueillir les dividendes de ses impérities et qui cultive la médiocratie et le populisme jusqu’au nihilisme, on n’arrête pas de se retrouver en face de leurs portraits en une et en gros plans, de leurs dérives discursives et de leurs coups de gueule qu’ils administrent au pays comme des coups de crocs de loups enragés ou, pour dire plus vrai, des coups d’incisives ou des horions d’ânes laissés sans attaches…
N’ayant aucun faire valoir physique, intellectuel, patriotique, sportif ou culturel ; ces gens qui étaient destinés à occuper des places communes sur les trottoirs ou les bancs publics se sont hissés à la tribune d’honneur, non pas en servant ce pays et son peuple ou en développant quelque méritoire et original projet mais seulement en usant de fronde, d’incivisme, de refus de se plier aux règles communes et en manipulant des affidés, prédisposés à enfourcher tout canasson susceptible de les mener sur les champs de bataille religieux, sportifs ou syndicaux où ils pourraient libérer leur violence potentielle et leurs pulsions destructrices.
Ils ont appris à parler si fort qu’ils ont réussi à éclipser toutes les voix de la raison… ils ont appris à gesticuler si furieusement qu’on ne voit plus derrière eux battre les enclumes de l’effort méritoire, se déployer le geste auguste du semeur ou se crisper sur la crosse du fusil la main de la sentinelle…
Mobilisant leur verve langagière ou les attraits des liasses d’argent sale de la contrebande ; des passe-droits, de la corruption, du racket, de la spéculation, de la contrefaçon, ils ont réussi à envoyer sur tous les fronts de tous les combats douteux, les grandes gueules et les gros bras qui leur font place nette en excluant les gens de mérite, pour leur ériger des statuts de leader dans des associations qu’ils transforment en chasse gardées dont ils se font les parrains.
Pris à leur propre jeu, ces hommes et femmes prolifèrent comme des poux quand la République, prise dans des tourbillons autrement plus décisifs oublie de s’ébrouer pour se débarrasser de ses parasites…
Se croyant parvenus, il n’hésitent pas alors à défier l’Ordre républicain, à s’opposer frontalement à ses représentants, à faire la nique aux institutions quitte à mettre en péril la cohésion sociale et à générer des antécédents qui ouvrent la voie aux aventures les plus tragiques…
Il est temps que ces aventuriers de bas étage quittent les tribunes d’honneur et remettent les clés usurpées à ceux parmi nos hommes d’honneur qui méritent de les avoir en main… la récréation des cancres n’a que trop duré !
16/5/2013

  • 2017

  • Nasr-eddine Aouni
    إن لم تستحي ففعل ما شئت.
    Comme on ne peut donner du miel aux cochons . hachakoum
  • Khaled Harrane ce sont les gouvernants depuis l'aube de l'indépendance qui ont préparé le terrain à cette faune invertébrée. Les hommes de valeur qui leurs faisaient de l'ombre ont été brutalement éradiqués et, au mieux écartés. Même Boumedienne s'était entouré de crétins avides de pouvoir et de rapine. Le triste résultat est là.
  • Mohamed Adjou Quand un "gouvernant" est libre de nommer qui il veut, il nomme des proches ou des affidés et toujours de compétence, autorité et personnalité inférieures aux siennes... Ce qu'il faut faire c'est ne jamais donner l'autorité absolue au "gouvernant" sinon on doit subir...
  • Noureddine Niar Malheureusement ils ont pour un bout de temps juste le temps de notre sommeil que le réveil tarde à pointer !

  • Rose Mimouni Bonjour mes amis (e) .
    Aucune description de photo disponible.

  • Said Djebri Tout a été dit par nos amid,l'on a légalisé la médiocrité par le haut
  • Abdelmadjid Belaidi La nature a horreur du vide dit le proverbe. Libérez un espace et il est tout de suite squatté par un hurluberlu sans scrupules.
  • Abdenbi Rahal Le pays est gangrené par la médiocrité depuis des lustres..sauf que ceux d aujourd'hui se sont bien incrustés pour occuper le vide ..laissé par les brillantissimes personnalités..poussées soit à la sortie soit à ..l exile. .

  • Abdelmalek Ahmed Ali Bonne journée à TOUS.
    Aucune description de photo disponible.

  • Moussa Ben À force de les subir au quotidien, on finit par nous en habituer, les tolérer, les accepter puis les admettre. Quand les bornes sont franchies, il n'y a pas de limites.
  • Azzam Bacha Djedidi Cette marabunta a dévasté tout sur son passage et elle a même réussi à instaurer l'irréversibilité de nos malheurs . Elle a consommé en peu de temps le capital crédibilité de nos moudjahidin en créant des faux. Elle a semé le doute dans l'engagement et le patriotisme fi nos institutions tous corps confondu. Elle a accouché de générations qui croient aveuglement aux pouvoirs du prétendu guérisseur Bellahmar. Elle a réduit notre élite au silence et au marchandage sur le dos de leur dignité.
  • Aziz Sid la démocratie qui se fait chez nous peut elle inverser cette situation ?
  • Errance Errance Le virus sera éradiqué par l’éducation des GENERATIONS FUTURES qui prendront la relève tôt ou tard .

  • Mohamed Rebiai Merci Mohamed !



2018
  • Redouane Seddiki Nous avons progressé mon ami! Nous sommes passés du cancre à l'incurable crétin!!!

  • Kam Ila Très bien dit
  • Boudjemâ Lamri tellement vrai que je dirais que la gloire du mauvais s’éteint toujours.
  • Kamel Dahbi Au fond les incommensurables imbéciles et parvenus ne sont pas , aussi vils qu'ils soient , ceux qui m' incommodent le plus. Ils peuvent finalement au gré des conjonctures , retourner aussi vite aux égouts dont ils n'auraient jamais du sortir.
    Ce sont ceux qui leur ont ouvert la voie pour la tribune d'honneur que j’exècre le plus.
    Merci ami.





2019
  • Abdelkrim Mekfouldji Il revient encore !!! Rien n'a changé donc.
    1
  • Benbehaz Amine Des attitudes "ghriba" à notre culture...n'empêche que celui qui brasse le vent récoltera la tempête ...tôt ou tard
  • Nasser Dastan Bermier ça c'était avant 2013, aujourd'hui c'est encore pire, il n'y a qu'à suivre nos plateaux tv, et le plus grave c'est que la rue leur fait de l'écho. Je reste pessimiste pour nos lendemains
  • Monceff Slim En lisant votre texte je revois la désignation d'un trio d'anciens joueurs pour gérer les affaires du Mouloudia Club d 'Alger dont BACHI un médecin et ça sentait un début de management sain du club pour les années à venir . Juste après le début du hirak et à la stupéfaction générale on ne sait de qui est venu la décision d'installer Ghrib comme Directeur Général du club. L'image me revient du brave Docteur Bachi excellent milieu du MCA en pleurs dans une conférence de presse pour annoncer son refus de collaborer avec cette personne au point qu'il a fait exprés de ne pas citer le nom du parvenu.
  • Mokrane Khelifa Bonjour Mohamed
    On est dans un pays où on tue le lion pour prendre sa peau pour habiller l'âne .
    Que l'âne me pardonne de le comparer à ces énergumènes
  • Youcef Guidoum Mohamed Adjou sbah al-kheir ! parler de cet individu c'est déjà faire un énorme effort , car il n'en vaut vraiment pas la peine ! et des gugusse de cet acabit sont tellement nombreux dans la 3issaba que c'est au karcher qu'il faille les déloger....! ces spécimens sont comme les rats , ils dansent quand le chat est absent et c'est vraiment le cas de le dire.....!11
  • Mohand Assam Un instrument, un levier du système pervers pour parachever l'oeuvre de destruction massive organisé et structuré par des mercenaires en mission commandée.
  • Mouloud Keddache Finissons -en ! Mr Mohammed adjou et le plus vite sera le mieux . Tout compte fait vous méritez un prix .

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

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