Rechercher dans ce blog

lundi 22 mars 2021

L'ASSASSIN ET LA VICTIME

Le jeudi 21 mars 2013, un kamikaze se faisait exploser dans une mosquée de Damas. Mohammed Ramadhan El Bouti y trouva la mort... El Karadhoui, en guise d'oraison funèbre, se félicita de la disparition de cet homme, c'était tout à fait attendu de sa part... ce qui n'était pas attendu c'est qu'un journaliste algérien mette les deux hommes dans le même panier à ordures...

Voici ma réaction à son article.  

Parallèle ignoble que celui que certain confrère fait entre deux hommes que seule unit la fonction de prédicateur...

Sauf à croire que les tueurs de la-dite "opposition" syrienne qui viennent d'accomplir un autre forfait majeur, qu'ils sont vraiment une armée de libération et que leur lutte est motivée réellement par les principes de démocratie et de liberté... ce qui est très difficile à prouver ou à admettre... aussi difficile à prouver et à admettre que de prouver et d'admettre le même souci pour les FM égyptiens, les nahdaouis tunisiens ou les rebelles en pick-up qui achevaient les blessés des raids anglo-français en Libye.

Comparaison n'est pas du tout raison quand on assimile un homme qui résiste au sein de son peuple à une invasion brutale actionnée, financée, alimentée en hommes et en armes par des puissances extérieures, pour les besoins de stratégies extérieures, à un homme qui se pose sans retenue ni pudeur comme principale caution morale et religieuse de cette stratégie et de ses commanditaires...


Non... ce qui éloigne le regretté El Bouti de la fripouille Kardhaoui, c'est la distance qui sépare la vertu de l'ignominie, le courage de la lâcheté, la sagesse de l'aventurisme, la sincérité de l’hypocrisie, la retenue de l'extrémisme, la résistance du mercenariat, l'homme de la bête...
... l’assassin de la victime !
22/3/2013

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...