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vendredi 3 avril 2020

BUTINS DE GUERRE


L’image contient peut-être : une personne ou plus et texteAprès les révélations sur les comptes en banque étrangers de nos dignitaires il y'a quelques temps et dont l'effet s'est estompé sans créer de remous susceptibles de déranger la quiétude des contrôleurs de fortunes mal acquises et autres responsables qui prétendent surveiller nos fuites de capitaux, ne voilà t'il pas qu'on sort une autre histoire de comptes off-shore et dans laquelle, comme de bien entendu, on devrait trouver nombre de nos compatriotes que le système prébendier a favorisés...
Mais si vous escomptez une quelconque scandalisation officielle ou populaire, vous vous "foutez le doigt dans l’œil jusqu'à l'orteil' !...
Nos officiels ne se scandaliseront pas pour une affaire dans laquelle nombre d'entre eux doivent être partie prenante et qu'ils auront encouragée en ouvrant grandes les vannes des deniers publics à tout parvenu et notre "masse populaire" a appris, avec les biens rasés en attaché-case et les poilus en BCG que le citoyen est en guerre ouverte contre son état et que tout ce qu'il réussit à arracher en larcins, pots de vin, fraude fiscale, change au noir, surfacturation et par tout autre moyen est totalement halaaaaaal parce qu'il constitue une "ghanima" (butin de guerre)...
Dans ces conditions, les biens immobiliers qu'on acquiert ailleurs, les comptes qu'on ouvre dans les paradis fiscaux, l'étalage des richesses acquises au détriment du droit et de la morale ne représentent plus des motifs à vindicte populaire mais plutôt des preuves de "ch'tara" qu'on peut faire valoir pour investir des postes de responsabilité politique ou administrative...
4/4/2016
Notez que je n'ai pas attendu le 22/2/2019 pour dénoncer les flibustiers mais que je l'ai fait quand ils avaient le vent en poupe...

LES CONTINGENCES POLITIQUES PASSENT...

Cela fait bien longtemps, j'ai acheté un opuscule de l'OPU, il traitait du comportement de l'avocat...
L’image contient peut-être : Mohamed Adjou, texte qui dit ’Les contingences politiques passent, l'amitié reste. moi’J'y ai lu une énormité... je vous la livre...elle était écrite sans gêne ni pudeur, sans nuance ni réserve et disait à peu près ceci: "s'il arrive que l'avocat se retrouve en conflit avec son collègue pour cause de son client, il doit privilégier son collègue au détriment de son client car LE CLIENT PASSE ET LE CONFRÈRE RESTE !...
J'ai compris ce jour là tout le "khorti" qui entoure les "ordres"... j'ai subi cette loi "en pratique" quand j'ai sollicité vainement l'Ordre des Notaires, celui des Huissiers et celui des Avocats pour des abus de droit flagrants dont je fus victime de la part de ces "auxiliaires de justice"...
Mais ces injustices m'ont mûri... et j'ai fait mien le proverbe très algérien qui dit: "khouk khouk la ighorrek sah'bek !" et qui a fait dire à Boumédiène un jour "Nous sommes avec la Palestine, qu'elle soit coupable ou victime"...traduction pas très juste de "dhalima aou madhlouma" mais ma3lich...waçalat el fikra comme disent les animateurs de duels télévisés pour arrêter les logorrhées et ne pas se faire noyer sous les postillons...
N'aimant pas marcher au pas et surtout sous la cadence d'un porte-voix que je ne vois pas, je n'ai pas manifesté un ostensible et exubérant soutien au Hirak malgré la sympathie que je trouve à la jeunesse et... à elle seule ! qui y a trouvé matière à entente, à fraternité, à solidarité, à libre expression, à rêves les plus fous, à discipline et à défoulement et à juste "dégagement" d'un système politique fait de paternalisme, arrogance, culte de la personnalité, décisions unilatérales, favoritisme, inféodation aveugle, navigation à vue et rapine...
J'ai remarqué que nombre d'ami(e)s chez qui je n'ai jamais soupçonné de verve révolutionnaire se sont inscrit(e)s corps et âmes et en sont arrivé(e)s à y trouver un exutoire pour des luttes politiques que je ne ne leur connaissais pas...
Étant par nature très prudent devant les choses de peu de visibilité, j'ai éprouvé beaucoup de gêne devant certains de leurs excès... mais j'ai rarement intervenu pour leur briser leur élan ou émousser leur enthousiasme, me contentant de ne pas commenter leurs avis ou leurs envolées...
J'ai usé, Dieu me pardonne, de cette devise de l'avocat en me disant: "le hirak passe mais l'ami(e) reste"...
Voilà une explication que je me sentais en devoir de donner à mes ami(e)s qui pourraient avoir lu dans mes silences et mon retrait quelque interprétation tendancieuse sur le respect que je leur dois et l'amitié que je leur voue... je leur affirme, pour éviter toute équivoque que je leur reste obligé qu'ils (elles) soient dhalimine ou madhloumine !
J'ai la fidélité trop tenace pour qu'elle puisse souffrir de contingences politiques...
4/4/2019

DEGAGER LES FEMMES DES MANIFS C'EST LES TUER.

COMMENT TAIRE ?

L’image contient peut-être : 1 personne, texte qui dit ’La femme a le droit de monter sur l'échaffaud... ...Elle doit avoir également celui de monter sur la tribune. Olympe de Gouges’Ceux qui veulent "dégager" les femmes des manifestations de rues visent un quintuple objectif:
1- Ils savent que c'est la présence de la femme qui booste l'effectif des manifestants...
2- ils savent que c'est la présence de la femme qui impose le caractère pacifique aux manifestations...
3- Ils savent que c'est la femme qui arbore les mots d'ordre les moins fanatisés et les plus crédibles...
4- Ils savent que c'est la femme qui rend belles les manifestations...
5- Ils savent que la sympathie et le soutien du monde à toute manifestation est conditionnée par la participation de la femme.
Avant de "dégager" les hommes du système, le Hirak doit d'abord dégager de ses rangs ceux qui veulent en dégager les femmes... Il y va de sa survie.

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...