Rechercher dans ce blog

mercredi 30 décembre 2020

LE SYSTEME EST UN TOUT

 POUVOIR OPPOSITION: MEME COMBAT

Ana n’goul le système, c’est un tout !...


Ses lois, ses pratiques, ses hommes qui le défendent et ceux qui… les pourfendent …
Et parfois ce sont ceux qui prétendent s’y opposer qui le confortent bien plus que ses servants directs…
Sofiane Djilali est un de ces hommes…
Mélangeant savamment les genres, il a appelé, selon les journaux, le chef des armées à « protéger les cadres » en n’osant pas dire ce qu’il voulait dire, parlant du malheureux wali de Annaba qui est décédé des suites d’un AVC ou d’un IDM, comme tout haut cadre, dans un hôpital de Madame La France…
Ce n’est pas cette propension désastreuse à évacuer les hauts cadres vers les hôpitaux de « métropole » qui a semblé gêner Monsieur Djilali…

Au nom du principe qui veut qu’on ne tire pas sur les ambulances quelle que soit leur destination, ni lui ni un autre représentant de notre pouvoir et de son opposition n’a voulu commenter cette dépendance sanitaire d’un pays supposé souverain et qui devrait donner à réfléchir car quand un cas est désespéré, il est désespéré et les hôpitaux parisiens ne sont pas plus aptes à redonner vie que les cliniques algériennes…
Monsieur Sofiane Djillali s’est engouffré insidieusement dans la brèche ouverte par la vox populi pour appeler à enquêter sur cette mort, suspectée d’être le fait de la «mafia du foncier»…
Outre un clin d’œil populiste à KD dans sa cause hamadachisée à outrance, notre digne opposant se serait par ailleurs félicité de la décision gouvernementale d’arrêter tout soutien aux entreprises publiques « sous perfusion » permanente…
Monsieur Sofiane Djillali qui pense comme nombre de ses pairs de l’opposition, croit que le mal viendrait de ces entreprises publiques qui sont en réalité les plus grandes victimes du système informe et informel qui gouverne ce pays…
Livrée pieds et poings liés à une concurrence sauvage que ne s’embarrasse ni d'obligations fiscales ni de réglementation sociale ni de principes moraux, l’entreprise publique est, qu'on le veuille ou non, le dernier bastion d’une économie propre…
Si Sofiane Djillali le sait, il démontre cynisme et opportunisme; s’il ne le sait pas, il montre toute son incompétence à se positionner en alternative au pouvoir qu'il cherche à remplacer…
Il doit aussi savoir et s’il ne le sait pas, il doit l’apprendre, que les spéculateurs immobiliers qui auraient réussi à « liquider » monsieur le Wali de Annaba ont fait leur beurre de la disparition de ces entreprises publiques dont les pouvoirs depuis 1980 n’arrêtent pas de tirer sur les pattes pour les faire clopiner afin de se donner une bonne raison de les achever… sous les exhortations d’une présumée opposition politique, l'assentiment d'une UGTA instrumentée pour détruire les acquis qu'elle prétend défendre et les actions d'une justice qui découvre bien tardivement que l'acte de gestion doit être dépénalisé....
Sachant que défendre le secteur public est aujourd’hui une hérésie, je prie ceux qui seraient tentés de me tomber sur le paletot à bras raccourcis, de considérer que ma goult walou… car contrairement à ce qui s'affirme, les spéculateurs immobiliers sont issus comme tout le monde le sait, d’une… génération spontanée !
29/12/2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

EL MOURADIA N'EST PAS SAMIRA TV

  CONSECRATIONS SANS MERITES... Je n'ai pas l'honneur de connaître tous les sénateurs, heureux élus du tiers présidentiels, ni les a...