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samedi 16 janvier 2021

L'ORIGINE DES BENI KELBOUNE

 BENI KELBOUNE... LEUR ORIGINE.

Beni Kelboune"... qui ne connaît pas ces vilains prédateurs ?


Les yeux toujours à l'affût de l'affaire, la truffe au vent pour sentir d'où proviennent les odeurs d'argent qu'on dit pourtant inodore, les oreilles tendues vers les centres de décision, ils attendent loin du tumultes des guerres des clans que se fassent les décantations pour rejoindre les tables des festins... alors l'œil torve et la bave à la gueule, ils aboient à l'unisson à la gloire du plus fort pour se faire gratifier des os à ronger...
Les béni Kelboune ont une origine... leur généalogie remonte au déluge... si vous voulez savoir de qui ils descendent, lisez cette histoire de Noé et de son arche...
Il est admis que Noé, le patriarche sauvé des eaux pour sa piété, avait une fille d’une rare beauté.
Quand l’ordre divin lui fut donné de préparer son arche, il sollicita les services d’un bûcheron, d’un menuisier et d’un forgeron.
Les hommes, depuis la nuit des temps ne donnent rien pour rien; aussi, chacun des trois artisans s’empressa-t-il de réclamer la meilleure contrepartie pour son travail; et de meilleure contrepartie il n’y en avait point qui valût cette belle jeune fille.
Noé, n’ayant pas d’autre alternative dut faire la même promesse aux trois hommes.
Quand ils eurent terminé le travail, ils se présentèrent pour prendre leur dû - comme quoi la femme a toujours constitué une monnaie d’échange ! - Mais, devant les trois prétendants, Noé qui n’avait qu’une main à donner ne sut quoi faire.
Il s’en remit à Dieu.
Et Dieu, dans son immense mansuétude pour son fidèle serviteur le sauva de cette impasse consommée en faisant sortir de sa modeste demeure trois jeunes demoiselles d’une beauté de houris !
Quand chaque artisan eût prit possession en se frottant les mains de la moitié qui lui revenait, Noé rentra chez lui.
Il ne fut qu’à moitié surpris en remarquant l’absence de sa fille, comme de bien entendu, mais aussi de son ânesse et de sa chienne.
Il comprit que Dieu lui avait permis de tenir sa promesse, en transformant ses deux animaux de compagnie en jolies filles.
Quelques jours plus tard, l’histoire ne dit pas si c’est avant ou après le déluge, il rendit visite à ses beaux fils.
En s’enquérant de ce qui faisait défaut à ses filles, il se vit répondre par la première qu’elle désirait ardemment une belle parcelle de terre battue afin d’y passer quelque temps à s y ébattre; il comprit qu’il s’agissait de son ancienne ânesse; la deuxième le supplia de lui procurer quelques morceaux de viandes à se mettre sous la dent; c’était à l ’ évidence son ancienne chienne et la troisième demanda à vivre en société afin de pouvoir donner de ses biens et de son temps à ses semblables; il comprit que c’était sa propre fille.
Certains n’ont pas hésité à sérier les gens en trois catégories: les descendants de l’ânesse, de la chienne ou de la femme.
Les premiers sont sobres, bornés, obstinés et travailleurs; les seconds sont carnassiers, cupides, serviles, avides de sang et les troisièmes sont calculateurs, bavards, versatiles même s’ils sont délicats et raffinés.
Les grands bâtisseurs de ce monde se recrutent parmi les premiers, les goujats de tous acabits se retrouvent dans les seconds et les politiciens et autres manipulateurs de foules dans la troisième...
Cette histoire nous montre ce que le monde doit à l’âne, comme elle permet à chacun de nous, en fonction de ses pulsions et de ses prédispositions, de mettre enfin une racine originelle à son arbre généalogique.
17/1/2014

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