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dimanche 14 mars 2021

HEXAKOSIOIHEXEKONTAHEXAPHOBIE

 Hexakosioihexekontahexaphobique toi-même !...

Nous sommes le 14 mars... la journée de Pi (3.14) qui aime nous faire tourner en rond ce qui n'est pas pour nous déplaire car c'est un sport national que nous n'arrêtons que pour nous consacrer à un autre sport, national lui aussi, faire du sur-place...



Le 14 mars est aussi dédié à la pâquerette...
Elle est belle cette fleur qui dessine un gros soleil jaune lançant ses rayons blancs; mais elle se fait raser à l'excès en ces terres où on a cure des fleurs, de leur beauté ou de leur symbolique, car on a d'autres préoccupations bien plus terre à terre...


Et aujourd'hui, la préoccupation essentielle de l'algérien consiste à s'échiner à discuter de Bouteflika en rasant toujours les pâquerettes... comme nous le faisons en cette chronique...
Bouteflika qui vient de recevoir un petit coup de fouet avec l'incursion de Ouyahia et Belkhadem dans la course qu'il mène en chaise roulante face aux lièvres et à la hase habituelle... course dont la liste des compétiteurs vient d'être officialisée par Medelci...
Ils sont six... six comme le numéro maléfique du FIS en 1990, 6 comme le nombre de candidats de grande pointure qui se sont retirés en 1999 pour le laisser seul en piste...
6 comme le chiffre de la bête et qui risque d'instaurer une hexakosioihexekontahexaphobie *** populaire en notre pays où nous sacrons plutôt le 7 et usons du 5 pour éliminer maléfices et mauvais œil mais où cette année on focalise très fort sur le 4...



Medelsix qui ne doit pas être hexakosioihexekontahexaphobe, ménageant le chouchou et les lièvres a préféré honorer celui qui l'a fait arbitre plutôt que de profiter de cette chance qui ne se reproduira plus, d'inscrire dans l'honneur son entrée dans l'Histoire en tirant le carton rouge à Bouteflika pour l'expulser du terrain de la confrontation et signer ainsi l'arrêt de mort d'un système qui, en s'acharnant à perdurer quand l'Histoire l'a condamné, risque de condamner à mort le pays...
Après cette annonce du Conseil Constitutionnel qui tire le diable par la queue, nous allons assister à une accélération des événements... espérons que les appels au ralliement au panache d'un blanc douteux des deux candidats principaux ne débordera pas vers la violence physique après les abus verbaux et écrits qui caractérisèrent toutes les rencontres sur les plateaux des télés, les colonnes des tabloïdes ou les vidéos, posts et coms des réseaux sociaux...
C'est le 14 mars 1590 qu'Henri IV, tonitruant roi guerrier lança à l'adresse des indécis son cri de ralliement « Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l'honneur et de la victoire ! »... Cri de ralliement qui a valu à son auteur de voir s'inscrire pour la postérité la couleur de son panache qui fait l'objet depuis cette date, d'une question aussi difficile que celles qu'on pose parfois dans les jeux au ras des pâquerettes de notre télé: "quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV"...
C'est ce cri que serait tenté de lancer Bouteflika et que lance pour lui Ahmed Ouyahia par procuration pour compenser son aphasie mais aussi et surtout pour montrer que les "décideurs", au bout de tractations qu'on devine difficiles ont fait leur choix...
Un cri que Sellal, désigné chef de campagne, est appelé à répercuter, à sa façon, vers les soutiens qui vont affluer, "spontanément" maintenant que les "jeux sont faits"...
En guise de réponse à la question "lapalissieuse" de la couleur du panache blanc d'Henri IV, Louiza Hanoune pour sa part aurait certainement répondu "rouge !", juste pour montrer sa fidélité à son obédience marxiste qu'elle n'a pourtant cessé de décolorer d'abord par ses compromissions avec les verts islamistes, ensuite par ses accointances avec le noir "pouvoir assassin"...
Marx en est mort au moins deux fois... d'abord le 14 mars 1883 puis en voyant se revendiquer de sa doctrine une Louiza Hanoune qui s'acoquine indécemment avec des addicts déclarés à l'opium du peuple qu'elle a rencontrés comble de l'hérésie sous la chapelle de San't Egidio et qui flirte aujourd'hui avec un président qui était réputé libéral même du temps du "socialisme spécifique"...
Marx qui se serait écrié à Alger où il était venu vivre une aventure amoureuse en 1831-1832, en voyant nos ancêtres indigènes plier sous le poids des faix après s'être laissé dominer suite à leurs dissensions internes: "ils iront au diable sans un mouvement révolutionnaire !"...
Et nous retrouvons encore ce diable cornu à pattes de bouc du début de notre chronique, un bouc que notre taghannant suicidaire fait voler... à l'instar d'un Ahmed Ouyahia qui insiste pour nous faire admettre que l'invalide des Invalides peut validement nous régenter alors que nous avons constaté de visu qu'il ne lui reste que "l'eau qui chauffe"...
Mais tout est relatif aurait dit Albert Einstein qui naquit le 14 mars 1879 et mourut le 18 Avril 1955... 6 décennies avant la date de renaissance de la République ou celle du début d'une de ces apocalypses cycliques que nous ramènent nos urnes en laissant fuser un diable hilare à leur ouverture...
*** L' hexakosioihexekontahexaphobie, comme personne ne l'ignore, c'est bien sûr la peur du 666 considéré comme "chiffre du diable"... mot plus long que "anticonstitutionnellement" qui qualifie selon certains, la manière dont on s'est arrogé un 3e mandat... et un 4eme aussi !
14/3/2014

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