Le soir, quand le rouge et le noir s'épousent en apothéose, ici, dans ce petit lac artificiel que j'ai la chance d'avoir à portée de marche, il s'entame un concert batracien qui dure une ou deux heures puis qui se termine comme il a commencé, au signal de je ne sais quel chef d"orchestre...
C'est ici que je me ressource quand mes épaules me semblent soutenir à elles-seules le poids des misères qu'un monde masochiste semble jouir de se faire....
Ici aussi que je prends à témoin le Djurdjura qui se perd dans les brumes lointaines de mon amour pour cette terre où je comprends le jujubier quand il flirte avec le vent et la complicité de la grenouille avec la pluie.
13/9/2013
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