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jeudi 18 avril 2019

FAUT SAVOIR S’ARRÊTER...



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Je voudrais dire d'abord aux ultras hirakistes qui ne savent retirer d'un texte que les mots qui choquent et des caricatures que le détail qui fâche, qu'ils évitent de me commenter si c'est pour me faire le procès de l'anti-hirakisme pour espérer se montrer eux-mêmes super-hirakistes...
Amma ba3d ...
La sagesse populaire dit "eddayem Rabbi !"... et nos frères Chaouia disent une lapalissade en forme de proverbe: "akhret'ha mout !"...
Même si d'aucuns voient en moi je ne sais quoi, j'affirme ici et maintenant que je considère le hirak comme un mouvement d'une sublime beauté, d'une immense générosité, et surtout d'une grande efficacité... et j'appelle de tous mes vœux à une pérennisation de la vendredisation de nos rues, pour que les pouvoirs qui auront à nous régenter trouvent toujours en face d'eux un peuple qui leur rappellera qu'il ne sera plus cette quantité négligeable qu'ils ont fait marcher à coups de slogans, et que l'ère de la prolifération des ubus, des big brothers, des parvenus, des opportunistes, des prédateurs, des jouisseurs, des faux dévots, et des gredins de tous acabits est révolue en ce pays.
Je reviens à mes deux proverbes pour dire que le Hirak, comme tout mouvement populaire est appelé lui aussi à mourir et tout le monde sait qu'il y'a deux sortes de morts... la mort dans l'honneur et la mort dans l'indifférence pour ne pas dire dans le déshonneur...
Et je dis qu'il est toujours plus facile de faire naître une révolution que de l'entretenir et surtout de la terminer dans l'euphorie et l'enthousiasme de ses adeptes mais surtout dans le respect et l'honneur qu'elle aura acquis.
Pour qu'une Révolution puisse rester avec toute son aura dans la mémoire collective, il faut qu'elle sache s'arrêter quand son prestige est à son summum, c'est à dire après avoir réalisé le but essentiel qu'elle s'est assigné...
La Révolution de Novembre est un exemple vivant de ce qui attend un mouvement populaire quand il est tenté par la poursuite de son action au delà de l'objectif qu'il s'est fixé... c'est cette tentation qui a fait que Sidi Said occupe aujourd'hui le prestigieux poste qu'occupait Aissat Idir et que des Belkhadem, Saidani, Ould Abbes et Bouchareb squattent la symbolique défendue par Ben M'Hidi...
Le Hirak a obtenu par les moyens pacifiques la chute du plus inique des pouvoirs qui ont eu à régenter ce pays, je ne dis pas que sa mission est terminée mais il doit savoir s'arrêter quand il aura défenestré le dernier occupant de la citadelle encore occupée par le remugle de cette gouvernance de l'absurde..
Parce que s'il continue, il se retrouvera inévitablement dans l'une des deux situations dans lesquelles finit toute révolution qui s'oublie:
- un partage ignoble de sa victoire entre les forces qui s'empressent déjà de le squatter et qui vont se disputer son héritage par les armes ou par des compromis peu honorables...
- une poursuite d'autorité de son action par l'inévitable adoption du statut de "parti unique" qui le fera ressembler en plus hideux au système qu'il a mis hors d'état de nuire...
Voila ce que j'avais à dire... elli f'ham, Allah ibarek et elli ma f'hamch idir belli ma goult walou...














Atmane Chennine :-  Ou va l'Algérie? Ou va ce monde? Ma conviction: ma réponse provient de ce dicton Arabe qui dit:"khalatha tasfa" c’est ce qui va se passer avec ce HIRAK car les gouvernements étrangers ne peuvent pas rester neutres et ne pas se mêler de notre affaire car ils ont peur que leurs intérêts disparaissent.

Said Mandi :- De prime abord, je n'aime pas trop le mot Hirak. Cela sous-entend que nous ne vivons pas une révolution mais juste un mouvement populaire sans envergure. Savoir s'arrêter lorsque l'objectif n'est pas atteint est synonyme d'abandon, de résignation et de fatalité. En revanche, le faire après avoir mis le régime et ses sbires à terre, est un acte bienveillant et le début d'une nouvelle ère. Il est trop tôt pour y penser. Les jeunes, pour ne citer que cette catégorie d'algériens, ne sont pas prêts à jeter l'éponge. Ils savent qu'une révolution ne se vit qu'une fois. Laisser passer cette opportunité de voir son pays s'ouvrir à la démocratie et à la liberté (toutes les libertés) c'est se faire hara kiri. Il faudrait "vendredir" comme vous le dites si bien, encore et encore. Ne rien laisser passer sous les filets mais aussi et surtout laisser faire la justice car une révolution sans justice n'est autre qu'un simple Hirak.

Youcef Guidoum :-  et bien voila, c'est tout dit ! et moi je dirais : " elli ma f'hamch allah la-ayradou ".!

Benbehaz Amine :-  Le yetnahaw ga3, devenu projet politique que certains en usent, voire parfois en abusent, ne fixe aucune limite ni dans la vindicte ni dans la hiérarchie...l'objectif de cette révolution va être dilué dans de petites révolutions partisanes et idéologiques qui tueront l'espoir d'une Algérie tournée vers l'avenir

Kamel Dahbi :- Sbah elkheir wa nharek zine mon ami. Fhemt. Un travail pédagogique essentiel attend les hirakistes les plus pragmatiques pour canaliser voire juguler et protéger le tsunami émotionnel qui a été, et personne ne peut le nier, exceptionnel et fondamental, d'un débordement ou d'une récupération malsaine.

Aziz Mouats ;-  Absolument

Rachida Arabi :- est-ce une Revolution,?

Mohamed Adjou :-  Rachida Arabi C'est une Revolution belle et genereuse, exceptionnelle par ses methodes et l'ampleur de la mobilisation populaire qui la conduit... Il faut ABSOLUMENT que cette Revolution s'arrete afin que les corbeaux qui veulent se l'accaparer ne s'en fassent pas ses maitres mais restent ses obligés s'ils doivent remplacer les vautours qu'elle a chassés... Cette revolution doit conserver sa pureté pour qu'elle soit un symbole pour les generations a venir et pour conserver sa pureté elle doit laisser les politiciens prendre le relais maintenant qu'elle a lavé la patrie de ses souillures, en gardant un oeil sur eux...

Slimane Laouari :- C'est long, pour une invitation à rentrer à la maison.

Mohamed Adjou :- Slimane Laouari A chacun son style.

Slimane Laouari :- C'est pas vraiment de "style" qu'il s'agit, en l'occurrence.

Mohamed Adjou :- Slimane Laouari il y a peut être une règle qui régit la longueur des publications... Je dois l'ignorer.

Slimane Laouari :- Il ne s'agit pas non plus de volume. Je suis seulement inquiet qu'une intelligence de mon pays se perde dans des soucis d'originalité quand il faut accompagner franchement ce qui arrive de plus beau au pays. Je suis plus inquiet quand elle (l'intelligence) reprend le discours du statu quo, abandonné même par ses clients les plus zélés.

Mohamed Adjou :-  Slimane Laouari il faut de tout pour faire un monde...
                                                                                                                      
Slimane Laouari :- Faire un monde, oui. Je pensais qu'on était en train de... refaire le monde.

Mohamed Adjou :-  Slimane Laouari je n'ai jamais eu cette prétention.

Slimane Laouari :- C'est l'Algérie qui est en train de refaire le monde et je suis désolé que ça se fasse sans toi. Ou pire: contre toi.

Mohamed Adjou :- Slimane Laouari Merci pour vos bons sentiments envers ma toute petite personne...

Moussa Ben :- Quand les bornes sont franchies, il n'y a pas de limites

Ryad Yanis Laribi :-  A force de tout refuser ils finiront par ne rien obtenir.
Une partie de la jeunesse est naïve elle a 0 expériences sur le terrain politique et tout droit sortie de leurs séries ils veulent tout foutre en l'air dans la rue..
Certains se rassemblent chaque vendredi uniquement pour l'ambiance (comme 1 mariage ou 1 match) et font cela chaque semaine afin de perpétuer 1 nouvelle tradition et "ne pas la casser la dynamique du mouvement".
Ils reprochent à Gaid Salah d'appliquer la constitution or si il ne l'appliquait pas ils lui reprocheraient l'inverse.
Il n y a pas de revendications sociales dans ce mouvement ni de volonté de débatte car dans son hystérie il classe les gens par étiquette selon "qu'ils soient kachiristes ou anti houkouma"
Ils mettent tout le monde dans le même sac et oublient qu'il y a des gens au sein de ce pouvoir (même l opposant Benflis l a reconnu) qui aiment l'Algérie et sont issus de familles modestes.

Ryad Yanis Laribi :-  Et j'ai l'impression que plus il y a de démissions au sein du gouvernement plus ils se croient forts et continuent leur mascarade du vendredi.
Car ils croient qu'en ayant fait démissionné 1 président âgé et malade ils vont en découdre aussi facilement avec tout 1 état et son armée.
La seule demande de ce hirak était la prise de repos du président Bouteflika en vue de sa maladie...C'est chose faite. Le reste n'est qu'opportunisme de la situation.

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