J'ai pris connaissance des verdicts du scandale du siècle causé par le projet du siècle...
Quand je pense que j'ai failli écoper de 3 ans de prison ferme et de 3 millions de Da d'amende pour avoir introduit le net dans mon entreprise et avoir vendu par l'intermédiaire d'un commissaire priseur après publicité dans les journaux un camion sonacome épave datant de 1981, dans un procès marathon qui a duré plus de 2 ans, je me dis que tout le mal de ce pays ne vient ni de Boutef, ni de l'école, ni du gaz de schiste, ni du prix de la pomme de terre, ni des enfantillages de Benyounès, ni des coups de gueule de Hanoune, ni des rides de Saidani, ni des fanfaronades de Madani Mezrag, ni des pitreries de Ali Belhadj, ni de l'excès de prudence de Saadane, ni de la carte d'identité biométrique, ni de son corollaire, l'inénarrable S12 de Zerhouni, ni de la ligne bleue de l'autoroute, ni des retards d'Air Algérie, ni de la rubrique des faits divers d'Ennahar, ni des prévisions apocalyptiques de Loth Bonatero, ni de la gestion de l'épizootie de fièvre aphteuse, ni des rodomontades de Hamadache, ni de la longévité de Hanachi, ni des sachets en plastique et bouteilles en PET, ni du nouveau code du travail qu'on promet depuis 18 ans, ni de la sardine qui s'est mise des ailes, ni de Sidi Said et de ce qu'il a fait de l'UGTA de Aissat Idir, ni des potiches de mercure du port d'Alger que tout le monde a oubliées, mais de la justice.
8 mai 2015
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