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vendredi 1 mai 2020

LE SYNDICAT DE LA MAMELLE...

COMMENT TAIRE ?
Ma religion est faite au sujet des syndicats...
Un syndicat qui revendique des droits doit le faire à quelqu'un qui se trouverait dérangé ou affecté par l'octroi de ces droits et non à un commis de l'Etat qui distribuera l'argent du peuple pour s'assurer sa propre tranquillité...

L'UGTA de Aissat Idir avait des raisons nobles que celle de Sidi Said ne pouvait avoir...
Le GRAND PARADOXE c'est qu'on n'arrête pas de jouer aux Walesa dans les établissements et institutions publics pour réclamer des "droits" à des "employeurs" censés "statutairement" les respecter car ils n'ont rien à gagner en les ignorant ou en les bafouant et qu'on fait tout pour que le syndicalisme soit absent dans les sociétés et établissements privés où les droits sont réellement bafoués et où leur non-respect génère des dividendes parfois astronomiques au profit des employeurs nourris à la mamelle des banques publiques, des marchés publics, des aides publiques, des mesures incitatives publiques, du plan de charge public etc...
Et PARADOXE DE TOUS LES PARADOXES, on voit maintenant des employés brandir des banderoles de soutien à l'employeur privé, passer devant des piquets de grèves organisés dans les établissements publics...
C'est une des facettes du grand drame qui se joue en ce pauvre pays qui marche sur la tête depuis l'avènement du bouteflikisme...
2/5/2019

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