LES TRIBULATIONS DE HADDAD EN CHINE.

"Lou bon sens i la chose dé monde la miou partagi" (Discartes: - Descours de la mithode)

A la faveur d'une très agréable fraîcheur transportant les effluves de toutes les variétés de fleurs auxquelles le printemps a intimé l'ordre d'éclore, j'ai dormi sans me retourner de minuit à 4 heures.

L'appel du muezzin (je veux dire "des muezzins") m'a réveillé.

En attendant l'heure de me lever, je vais en profiter pour dire ce que je pense des propos de Haddad...

Je dis d'abord qu'un monsieur qui ose représenter un pays et son économie n'a pas le droit d'improviser un discours mais de le préparer et d'en étudier avec son staff chaque mot, chaque phrase, chaque dit et chaque non-dit...

Ana qui ne suis rien, du fond de mon Algérie profonde, Wallah que j'ai la honte qui me monte au front quand j'écoute, même après coup ce galimatias informe, décousu et sans saveur dont il s'est rendu coupable...

Ma nah'darch aala sa malheureuse diversion à propos des chinois qui auraient abandonné leurs femmes pour épouser ces mangeuses d'hommes que sont nos filles... Hadhi, quoi qu'on essaie d'en relativiser le sens, ça reste une bourde impardonnable et qui devrait inciter celui qui l'a proférée à se faire tout petit et même à quitter les tréteaux de la vie publique pour se faire oublier...

Monsieur Haddad a une seule circonstance atténuante: notre système de gouvernance a tellement laminé les pertinences et les compétences que personne ne s'étonne aujourd'hui qu'on puisse sortir avec une khardja officielle pareille.

Et le mauvais goût a si bien su se généraliser que si un sondage devait être effectué pour voir ce que pense le peuple de cette gravissime atteinte à nos tympans (notre honneur lui, est devenu paillasson), je présume qu'il sera répondu: "nooormal !" par une majorité aussi écrasante que celle qui a entériné le 4eme mandat.

Voilà, et si vous trouvez que j'en fais trop pour si peu, faites comme si ma goult walou.
6/5/2015

NB. Ceux qui m'accuseraient de tirer sur les ambulance doivent comprendre qu'au moment où j'ai appuyé sur la gâchette la cible était une berline rutilante.